Approche de la maîtrise des risques par la formation des acteurs

Du danger au risque

   Donner une définition précise du danger et du risque n’est pas simple, pourtant il est indispensable de caractériser le problème. La communauté scientifique travaillant sur ce domaine reconnaît que la définition du risque est sujet à controverse (Fischoff, Watson et Hope, 1984) et pour certains aucune définition du risque correcte ou appropriée à tous les problèmes n’est atteignable (Cadet et Kouabenan, 2005). Ainsi, les auteurs se rattachent à leurs communautés pour donner leurs propres définitions, par exemple les psychologues sociaux travaillant sur le thème de la perception des risques auront leurs propres référentiels en termes de risques (Chauvin et Hermand, 2006). Les définitions varient également entre les chercheurs et les praticiens qui sont plus particulièrement à la recherche de définitions applicables sur le terrain. Ainsi, on observe un consensus entre certains auteurs (Hale et Glendon, 1987 et Villemeur, 1988) qui caractérisent le danger comme « un événement ou une situation susceptible d’entraîner des conséquences négatives ou dommages à l’homme et/ou à l’environnement. ». Vérot (2004 ; p. 2) propose également la définition du danger comme « une propriété intrinsèque à une substance, à un système et qui peut conduire à un dommage. ». Pour nous, cette seconde définition a une orientation plus écologique. Elle nous permettra d’y associer la notion de situation dangereuse comprise dans la première définition. La notion de situation dangereuse est caractérisée par la coexistence, éventuellement temporaire, d’un élément de danger en interaction potentielle avec un « élément vulnérable » susceptible de subir des dommages (Vérot, 2004). Pour une notion plus complète du danger nous pouvons nous reporter à celle du MEDD3 (2005) se rapportant spécifiquement aux risques technologiques : « Cette notion définit une propriété intrinsèque à un substance (butane, chlore,…), à un système technique (mise sous pression d’un gaz,…), à une disposition (élévation d’une charge),…, à un organisme (microbes), etc., de nature à entraîner un dommage sur un « élément vulnérable » [sont ainsi rattachées à la notion de « danger » les notions d’inflammabilité ou d’explosivité, de toxicité, de caractère infectieux etc… inhérentes à un produit et celle d’énergie disponible (pneumatique ou potentielle) qui caractérisent le danger] ». Quand au risque il peut être défini comme « la possibilité qu’un événement ou une situation entraîne des conséquences négatives dans des conditions déterminées » (Leplat, 2003 ; p. 38). Il est donc possible de le relier à la situation dangereuse puisqu’il caractérise la survenance du dommage potentiel lié à une situation de danger. Dans ces différentes définitions, les conséquences négatives, non souhaitées et souvent caractérisées par la gravité, peuvent être de différents types : accident, incident, erreur, panne, dysfonctionnement, etc. Pour le risque, les conditions concernent à la fois un individu ou un groupe d’individus (leurs compétences, leurs attitudes, leurs degrés d’information, etc.), et les conditions externes (physiques, techniques, environnementales, etc.). Selon Leplat (2003) un risque devrait toujours être qualifié en fonction de l’événement non souhaité, par exemple un risque de chute, de noyade, etc. Mais ce risque doit aussi être qualifié en fonction de celui qui le reçoit (individu, groupe, etc.) et dans quelles conditions (circonstances, moment, etc.).

Les risques d’accidents du travail

   L’article L 411-1 du code de la sécurité sociale définit la notion d’accident de travail comme « l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant à quelque titre que ce soit ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d’entreprise ». Ainsi, tout accident survenant pendant le travail est présumé être un accident du travail. Le risque d’accident du travail est par extension la possibilité de survenue d’un accident. Les risques d’accidents du travail sont généralement les mieux connus (ce qui ne veut pas dire qu’ils sont toujours identifiés dans les entreprises et par conséquent gérés) car ce sont les plus fréquents au sein des établissements industriels. De ce fait un retour d’expérience important sur les accidents du travail est disponible. Les sources de dangers et les risques associés sont très largement identifiés. La gravité d’un accident est qualifiée en fonction du dommage subi par la victime. On distingue :
• les accidents sans arrêt : ce sont les accidents ayant fait l’objet d’une déclaration par l’employeur et éventuellement de soins de la victime pris en charge par la branche accidents du travail et maladies professionnelles de la Sécurité Sociale, sans entraîner d’arrêt de travail ;
• les accidents avec arrêt : ce sont les accidents ayant fait l’objet d’une déclaration par l’employeur et ayant entraîné une interruption de travail d’au moins un jour complet en sus du jour au cours duquel l’accident est survenu ;
• les accidents avec Incapacité Permanente (IP) : ce sont les accidents ayant entraîné une incapacité permanente indemnisée par la Sécurité Sociale ;
• les accidents mortels : ce sont les accidents ayant entraîné le décès de la victime.
Les risques d’accidents du travail peuvent être appréhendés  différemment. Une des plus fréquentes consiste à prendre en compte le risque dans la perspective de l’activité (Leplat, 2006). Selon l’auteur l’activité « y est conçue comme réponse d’un sujet aux buts et exigences d’une tâche. Le sujet n’est pas passif face à la tâche prescrite – plus ou moins explicité. Il peut en redéfinir les buts et les conditions d’exécution » (p. 22- 23).

Les risques de maladies professionnelles

   Une maladie est dite « professionnelle » si elle est la conséquence directe de l’exposition d’un travailleur à un risque physique, chimique, biologique ou qui résulte des conditions dans lesquelles il exerce son activité professionnelle. Par conséquent, le risque de contracter une maladie professionnelle peut être défini comme la possibilité d’apparition de la conséquence de cette précédente définition. Si cette définition est facilement compréhensible, elle est trop imprécise pour une application pratique par les juristes ou par les médecins. Ainsi selon Jandrot (2004, p. 4) « afin de faire face à cette difficulté, sinon à l’impossibilité de se baser sur la notion de preuve ou sur les seules constatations médicales pour établir qu’une maladie est professionnelle ou ne l’est pas, le législateur a établi des conditions médicales, techniques et administratives qui doivent obligatoirement être remplies pour qu’une maladie puisse être légalement reconnue comme professionnelle et indemnisée comme telle ». En France, deux systèmes de reconnaissance des maladies professionnelles sont en place :
• le système des tableaux de maladies professionnelles résultant de l’application de la loi du 25 octobre 1919. Ce système définit une maladie professionnelle si elle répond à des critères limitatifs définis dans les tableaux du régime général de la sécurité sociale ou dans les tableaux du régime agricole. Chaque tableau comporte les symptômes ou lésions pathologiques que doit présenter le malade ; le délai de prise en charge (i.e., le délai maximal entre la cessation d’exposition au risque et la première constatation médicale de la maladie) ; les travaux susceptibles de provoquer l’affection en cause et dans certains cas, une durée minimale d’exposition au danger.
• le système complémentaire de reconnaissance des maladies professionnelles (initié par la loi du 27 janvier 1993). Ce système permet de prendre en compte deux catégories de maladies. En premier lieu, une maladie figurant dans un tableau, mais pour laquelle une ou plusieurs des conditions relatives au délai de prise en charge, à la durée d’exposition ou à la liste limitative des travaux ne sont pas remplies, peut être reconnue d’origine professionnelle s’il est établi qu’elle est directement causée par le travail habituel de la victime (art. L. 461-1 alinéa 3 du code de la Sécurité sociale). En second lieu, il est possible de reconnaître le caractère professionnel d’une maladie non mentionnée dans un tableau si elle est directement et essentiellement imputable à l’activité professionnelle de la victime et entraînant le décès de celle-ci ou une incapacité permanente d’au moins 25 % (art. L. 461-1 alinéa 4 et R.8 du Code de la Sécurité sociale). Dans ces deux cas, c’est le Comité Régional de Reconnaissance des Maladies Professionnelles (CRRMP) qui doit apprécier l’existence du lien direct et essentiel entre la maladie et l’activité professionnelle habituelle. L’article L 461-1 du code de la sécurité sociale définit la notion de maladie professionnelle comme : « toute maladie désignée dans un tableau de maladies professionnelles et contractée dans les conditions mentionnées à ce tableau […]. Peut être également reconnue d’origine professionnelle une maladie caractérisée non désignée dans un tableau de maladie professionnelle lorsqu’il est établi qu’elle est essentiellement et directement causée par le travail habituel de la victime et qu’elle entraîne le décès de celle-ci ou une incapacité permanente. ».

Démarche centrée sur l’évaluation des risques

   Comme nous l’avons vu précédemment, la notion de risque peut-être définie comme une combinaison entre la probabilité ou fréquence d’occurrence d’un dommage et l’importance de ce dommage. Selon Leplat (2003, p. 40) « La notion commune de risque est liée à ce trait de gravité et on considérera que, toutes choses égales par ailleurs, un risque est plus grand qu’un autre quand il est susceptible de conduire à des conséquences plus néfastes ». Cette gravité peut être évaluée sur une échelle en fonction de l’importance du dommage. Les différents niveaux d’une échelle de gravité sont généralement construits en fonction de la réversibilité des dommages et du nombre de victimes potentielles. Cependant il existe d’autres types d’échelles de gravité. Ces échelles peuvent par exemple se référer à l’impact sur l’environnement, l’impact financier ou encore l’impact sur l’image de l’entreprise. Si une échelle de gravité est relativement simple à construire, le dimensionnement de l’impact d’un scénario sur un individu par exemple est plus difficile à prédire. En effet, si l’on peut imaginer le risque de coupure lié à un opérateur qui approche sa main près d’une machine en mouvement, il est parfois plus difficile de prédire s’il va être victime d’une simple éraflure ou d’une amputation de son bras. Concernant les accidents majeurs ce problème est encore plus important, notamment lorsqu’il s’agit de projectiles. La construction du risque liée à la mise en place d’un scénario implique que de nombreux éléments ont valeur prédictive et présentent des combinaisons très variables. Cependant, nous verrons plus tard comment le retour d’expérience peut nous éclairer sur ces aspects. L’évaluation de la fréquence d’occurrence d’un événement est encore plus difficile que celle de la gravité. L’évaluation du risque à partir de la fréquence présente des difficultés, dont deux majeures. Tout d’abord, le manque de fiabilité résultant du petit nombre de cas disponibles. L’évaluation de la fréquence d’occurrence se réalise à partir de la connaissance du phénomène. Ainsi, plus le phénomène s’est déjà produit, plus nous avons acquis de connaissances sur son apparition. Cependant si l’événement ne s’est quasiment pas produit, simplement parce que nous n’avons pas assez de recul, dans le temps par exemple, alors il est très difficile d’attribuer à cet événement une fréquence mais surtout une fiabilité à cette fréquence. Bien souvent cette faiblesse numéraire des cas disponibles cherche à être palliée en ayant recours à des incidents (Bird et Germain, 1969) mais se pose le problème du lien de cause à effet entre ces cas. La seconde concerne le choix du dénominateur. Cet élément semble être le plus soumis à variations. De nombreux exemples sont donnés dans le domaine de la sécurité routière, où « le risque s’estime généralement par le rapport d’un effectif d’accident ou de victimes à une mesure de l’exposition à l’insécurité. Si le choix du numérateur pose peu de problèmes, il n’en est pas de même de celui du dénominateur » (Fontaine et Gourlet, 1994, p. 17). Le choix des références du dénominateur est à la discrétion de la personne construisant les chiffres. Ainsi, dans l’exemple de l’accident automobile, le risque peut être présenté en fonction de nombreux critères. Le dénominateur peut ainsi devenir la consommation de carburant, la durée de la conduite, le nombre de kilomètres parcourus, etc. Fontaine et Gourlet (1994), ont réalisé une étude relative à la comparaison du risque des conducteurs et du risque des conductrices. Les résultats de leur travail varient beaucoup en fonction des référentiels qu’ils adoptent.

Retour d’expérience sur les accidents

  Une démarche de retour d’expérience (REX) s’appuie principalement sur l’analyse et le partage des enseignements tirés des accidents. Dans une partie plus spécifiquement consacrée au retour d’expérience nous développerons et affinerons ces points. L’analyse des accidents du travail a plusieurs objectifs. Premièrement, comprendre les raisons qui ont amené à la survenue de l’accident afin de mettre en place des mesures correctives. Et, secondement, identifier une partie des risques de l’entreprise. Notre démarche pour l’analyse des accidents s’appuie sur une méthodologie de retour d’expérience (Wybo, Colardelle, Poulossier et Cauchois, 2001) développée par le groupement REXAO14 du pôle Cindyniques de l’Ecole des Mines de Paris. Elle nous a permis de réaliser de nombreuses analyses d’accidents et catastrophes (Denis-Rémis, Colardelle, Guinet et Wybo, 2002 ; Wybo, Colardelle, Guinet et Denis-Rémis, 2002). Cette démarche basée sur les interviews d’acteurs et le recueil de données de seconde main a pour objectif de reconstruire le fil conducteur de la chronologie de l’accident en fonction du contexte, des différents événements et des tâches des opérateurs. Cependant, dans notre contexte chinois, cette démarche fut difficile. En effet, d’une part nous étions confrontés au problème de la traduction de la langue entraînant une lourdeur et des erreurs de traduction et, d’autre part cette méthode repose sur la confiance des acteurs liée au fait que la mission de retour d’expérience doit être perçue comme une étape d’amélioration et non de recherche de sanction. Sans cette condition les acteurs peuvent ne pas donner d’informations. Dans notre cas, les opérateurs interviewés nous indiquaient de fausses versions de l’accident. Il fut aisé pour nous d’identifier ces fraudes car le recoupement des interviews donnait des versions différentes. Les entretiens que nous avons menés avec les acteurs des services HSE de l’entreprise nous ont permis d’associer ces comportements aux aspects du contexte chinois. Selon eux, les individus ne souhaitaient pas se trouver en position de non-réponse face à un supérieur hiérarchique préférant inventer des causes et des conséquences que de rester sans réponse. Cette particularité nous a obligés à modifier notre méthodologie de retour d’expérience.

Mesures correctives

   Les mesures correctives qui peuvent être mises en place sont de trois types : techniques, organisationnelles et humaines. Nous avons donc proposé des mesures qui correspondent à notre triple analyse : fonction du poste de travail, procédure de travail et hors procédure de travail. Cependant les mesures proposées ne sont pas obligatoirement en rapport. Nous avons apporté une réflexion sur la corrélation entre type d’analyses et type de mesures. Dans un objectif de prise de décision, un premier tableau se rapportant à la découpe fonctionnelle permet de hiérarchiser les modifications techniques à réaliser. En effet, dans le cas d’un code couleur rouge lié à un risque machine, il est indispensable d’effectuer des améliorations pour ramener le risque à un niveau acceptable. La décision de mise en place d’une modification doit être suivie d’une réévaluation obligatoire du niveau de risque afin de se questionner sur les nouveaux risques que peut générer le projet. Ces modifications doivent suivre la cohérence du code du travail, c’est-à-dire réduire le risque le plus en amont possible. Un second tableau (cf. figure 9) lié à la procédure de travail doit permettre d’en améliorer la procédure. Il n’est pas acceptable que la procédure de travail expose un travailleur à un risque jugé comme indésirable par l’entreprise. Dans ce cas, soit une modification technique et/ou une modification de la procédure de travail doit permettre de ramener le risque à un niveau acceptable. Un dernier tableau (cf. figure 10) reprenant les tâches non décrites nécessite une analyse approfondie avec l’opérateur pour donner du sens à son action (Weick, 1993). En effet, pour de nombreuses tâches non décrites (e.g., monter sur machine) il est fort probable que l’opérateur soit motivé par une raison bien particulière. Une fois accès à la motivation de l’acteur, ce comportement doit essayer d’être modifié, soit par une action technique soit par un changement de procédure afin de réaliser la tâche à un niveau de risque tolérable. En dernier, la formation doit permettre de donner du sens aux acteurs sur les systèmes mis en place. Au-delà de la compréhension du système, elle doit également modifier les comportements associés.

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Table des matières

1 INTRODUCTION
2 CHAPITRE I : Vers une maîtrise des risques industriels axée sur la formation
2.1 Dangers, risques et maîtrise des risques
2.1.1 Du danger à la représentation du risque
2.1.1.1 Du danger au risque
2.1.1.2 Perception du risque et représentation du risque
2.1.2 Typologie des risques industriels
2.1.2.1 Les risques d’accidents du travail
2.1.2.2 Les risques de maladies professionnelles
2.1.2.3 Les risques d’accidents majeurs
2.1.2.4 Les risques de crises
2.1.3 Démarche générale de maîtrise des risques
2.1.3.1 Démarche centrée sur l’évaluation des risques
2.1.3.2 Stratégies de maîtrise des risques en fonction de la fréquence et de la gravité des accidents
2.1.3.3 Maîtrise des risques axée sur les comportements
2.1.4 Conclusion
2.2 Maîtrise des risques industriels
2.2.1 Maîtrise des risques d’accidents du travail
2.2.1.1 Retour d’expérience sur les accidents
2.2.1.2 L’évaluation des risques
2.2.1.3 Cartographie des risques
2.2.1.4 Hiérarchisation des risques
2.2.1.5 Mesures correctives
2.2.1.6 Plan d’action
2.2.1.7 Contrôle et réévaluation périodique
2.2.2 Prévention de maladies professionnelles
2.2.3 Maîtrise des risques d’accidents majeurs
2.2.3.1 Réduction des dangers à la source
2.2.3.2 Maîtrise des risques procédés
2.2.3.3 Plans d’urgence
2.2.3.4 Information du public
2.2.3.5 Maîtrise de l’urbanisation
2.2.4 Maîtrise des risques de crises
2.2.5 Conclusion
2.3 Apprentissage de la maîtrise des risques
2.3.1 Apprentissage par le retour d’expérience
2.3.1.1 Le retour d’expérience et la maîtrise des risques d’accidents du travail
2.3.1.2 Le retour d’expérience et la prévention des maladies professionnelles
2.3.1.3 Le retour d’expérience et la maîtrise des risques d’accidents majeurs
2.3.1.4 Le retour d’expérience et la maîtrise des risques de crises
2.3.2 Maîtrise des risques à travers la formation des acteurs
2.3.2.1 La formation comme moteur de la prévention
2.3.2.2 Identification des comportements sécuritaires
2.3.2.3 Plaidoyer pour la conception de formations spécifiques à la maîtrise des risques
2.3.3 Conclusion
2.4 Conclusion
3 CHAPITRE II : Des dangers aux comportements de sécurité 
3.1 Risque, persuasion et prédiction des comportements
3.1.1 D’une évaluation « objective » à une évaluation « subjective » du risque
3.1.1.1 L’approche probabiliste
3.1.1.2 Construction de l’objet « risque » : de l’expert au profane
3.1.2 Modification des attitudes et des comportements : la persuasion
3.1.2.1 Attitudes et comportements
3.1.2.2 La communication
3.1.2.3 Les principaux modèles des communications persuasives
3.1.3 Prédire et modéliser les comportements
3.1.3.1 L’attitude comme prédicteur du comportement
3.1.3.2 Le comportement comme prédicteur du comportement
3.1.3.3 Les modèles basés sur la prise en compte du danger
3.1.4 Conclusion
3.2 Modélisation : De la représentation du risque à la mise en place d’un comportement de sécurité
3.2.1 La représentation des risques
3.2.1.1 Importance de l’information dans l’identification du danger
3.2.1.2 D’une évaluation matricielle à une construction individuelle
3.2.1.3 Mécanismes heuristiques de l’évaluation des risques
3.2.1.4 Dimensions de pondération du risque
3.2.2 Réponses associées à une représentation du risque
3.2.2.1 La peur
3.2.2.2 Théories de l’appel à la peur
3.2.2.3 Le coping
3.2.2.4 De la représentation à l’action
3.2.2.5 De l’intention au comportement
3.2.3 L’engagement ou l’influence du comportement sur le comportement
3.2.3.1 La théorie de l’engagement
3.2.3.2 Définition de l’engagement
3.2.3.3 Les conditions de l’engagement
3.2.3.4 Les conséquences de l’engagement
3.2.3.5 Utilisation de l’engagement
3.2.4 Conclusion
3.3 Conclusion et nouvelles perspectives pour la mise en place de comportements sécuritaires : la communication engageante
4 CHAPITRE III : La formation « Culture de Sécurité » : Concevoir, mettre en place et évaluer une formation à la maîtrise des risques d’accidents majeurs
4.1 Vers une formation « Culture de Sécurité
4.1.1 Recherche Action
4.1.2 Le concept de « culture de sécurité
4.1.3 L’ingénierie pédagogique
4.1.3.1 Formation, éducation et pédagogie
4.1.3.2 De l’ingénierie de la formation à l’ingénierie pédagogique
4.1.4 Une ingénierie pédagogique en cinq étapes
4.1.4.1 Le diagnostic .
4.1.4.2 Le design
4.1.4.3 Le développement
4.1.4.4 La conduite.
4.1.4.5 L’évaluation
4.1.5 Conclusion
4.2 Le module de formation « culture de sécurité »
4.2.1 Diagnostic
4.2.1.1 Objectifs de la formation
4.2.1.2 Analyse du public
4.2.1.3 Ressources et contraintes du projet
4.2.2 Design et leviers d’actions
4.2.2.1 Objectifs d’apprentissage, dispositifs et moyens pédagogiques
4.2.2.2 Menace assortie de mesures de maîtrise des risques
4.2.2.3 Communication engageante
4.2.3 Développement de la formation
4.2.3.1 Développement du support d’enseignement
4.2.3.2 Développement des exercices
4.2.3.3 Développement des études de cas
4.2.4 Conduite des formations « culture de sécurité »
4.2.5 Evaluation de la formation « culture de sécurité »
4.2.5.1 Les connaissances et compétences
4.2.5.2 Evaluation de la formation et de l’animateur
4.2.5.3 Modification des comportements
4.2.6 Conclusion
4.3 Expérimentation
4.3.1 Procédure des expérimentations
4.3.1.1 Messages de faible et forte vividité
4.3.1.2 Evaluation de l’impact de la formation
4.3.2 Faible vividité
4.3.2.1 Présentation du support de faible vividité
4.3.2.2 Pré-test portant sur l’évaluation émotionnelle pour le support de faible vividité
4.3.2.3 Résultats de FAIBLE
4.3.2.4 Discussion des résultats
4.3.3 Forte vividité
4.3.3.1 Présentation du support de forte vividité
4.3.3.2 Pré-test portant sur l’évaluation émotionnelle pour le support de forte vividité
4.3.3.3 Résultats de FORTE
4.3.3.4 Discussion des résultats
4.3.4 Communication engageante
4.3.4.1 Procédure
4.3.4.2 Résultats de FORMENG
4.3.4.3 Discussion des résultats
4.3.5 Discussion générale
4.4 Conclusion
5 CHAPITRE IV : La formation Information Préventive aux Comportements qui Sauvent (IPCS) : description, analyse et engagement
5.1 Description d’une formation informative et comportementale : savoirs et savoir-faire de la formation
5.1.1 Niveau I : Etat des lieux
5.1.1.1 Analyse des émotions devant un événement imprévu
5.1.1.2 Savoir pour agir
5.1.2 Niveau II : Savoir-faire et savoir-être
5.1.2.1 Le « Non Vu »
5.1.2.2 Les scénarios
5.1.3 Niveau III : Les principes
5.1.4 Niveau IV : Mise en pratique des principes, vers un idéal
5.1.5 Conclusion
5.2 Les éléments du succès de la formation
5.2.1 Les leviers d’actions de la formation IPCS : des dangers aux comportements
5.2.2 Construction et partage de l’objet risque
5.2.3 Le registre de l’émotionnel : l’appel à la peur
5.2.3.1 De la notion de peur à la notion de panique
5.2.3.2 L’action du sapeur-pompier pour lutter contre les stratégies « d’isolement » face au danger
5.2.3.3 De l’apprentissage théorique à l’apprentissage pratique pour des comportements de sécurité
5.2.3.4 Vers des comportements de sécurité
5.2.4 Un contexte favorable : Le sapeur-pompier d’expérience, un acteur « neutre » de l’entreprise
5.2.5 Discussion
5.3 Une formation engageante pour plus de comportements de sécurité
5.3.1 Cadre théorique
5.3.1.1 Une formation comportementale
5.3.1.2 Théorie
5.3.1.3 Objectifs et hypothèses théoriques
5.3.2 Méthode
5.3.2.1 Population
5.3.2.2 Plan d’expérience et variables
5.3.2.3 Matériel
5.3.2.4 Procédure
5.3.3 Résultats
5.3.4 Discussion des résultats
5.4 Conclusion
6 CONCLUSION GENERALE
7 POSTFACE
8 BIBLIOGRAPHIE
9 INDEX DES ILLUSTRATIONS
9.1 Index des figures
9.2 Index des tableaux
10 ANNEXES
10.1 Annexe 1 : Grille de qualification des risques associés aux dangers
10.2 Annexe 2 : Fiche d’évaluation des risques au poste de travail
10.3 Annexe 3 : Questionnaire de la formation « culture de sécurité »
10.4 Annexe 4 : Questionnaire mesurant la peur
10.5 Annexe 5 : Convention d’engagement pour la formation Culture de Sécurité
10.6 Annexe 6 : Feuille d’émargement
10.7 Annexe 7 : Questionnaire de la formation IPCS
11 RESUME

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