Application de la stratégie « Erreur Totale »

Application de la stratégie « Erreur Totale »

Etude sur le danger pour la santé mentale des hommes :

Tout le monde le sait, consommer du sucre à outrance entraîne inévitablement une prise de poids et l’altération de la santé bucco-dentaire. Cependant, les dangers du sucre ne s’arrêtent pas là puisqu’en consommer trop pourrait augmenter le risque pour les hommes de développer des troubles mentaux à long terme. C’est ce que démontre une nouvelle étude britannique dont les résultats ont été publiés dans le journal Scientific Reports. Il est communément admis qu’une consommation excessive de sucre augmente le risque de développer de nombreux problèmes de santé, parmi lesquels l’obésité, le diabète de type 2, des maladies cardiovasculaires et les problèmes dentaires. 11 L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande de limiter les apports en sucres libres à moins de 10% des calories quotidiennes (soit 50 grammes) dans un objectif de santé publique et suggère d’abaisser ce seuil à 5% pour « des bénéfices santé additionnels ». Selon l’OMS, les « sucres libres » regroupent les monosaccharides (tels que le glucose et le fructose) et les disaccharides (tels que le saccharose ou sucre de table) « qui sont ajoutés aux aliments par le fabricant, le cuisinier ou le consommateur, ainsi que les sucres naturellement présents dans le miel, les sirops, les jus de fruits et les concentrés de fruits ». Mais la réalité est toute autre vu qu’en moyenne un britannique absorbe 68 grammes de sucres par jour et un américain 65 grammes par jour. D’après l’ANSES, les Français ne sont pas en reste vu qu’ils consomment en moyenne 80 grammes de sucres par jour (hors lactose et galactose). Dans ce contexte, des études antérieures avaient déjà étudié le lien entre une consommation importante de sucres et le risque de dépression. Cependant, les auteurs de ces précédentes études avaient conclu que les troubles mentaux étaient à l’origine d’une consommation plus importante en sucres et non le contraire. Dans le cadre de cette nouvelle étude menée à l’Institut de santé publique de l’Université Collège de Londres, l’auteur Anika Knüppel et son équipe ont souhaité savoir si la consommation de sucres pouvait avoir un réel impact sur le développement de maladies mentales. Afin de mener à bien leurs recherches, les scientifiques ont analysé les résultats du suivi à long terme de la cohorte Whitehall Study II qui comportait 10 308 participants britanniques (dont 66,9% d’hommes) âgés de 35 à 55 ans. Ces volontaires sont suivis depuis 1983 et remplissent régulièrement des questionnaires sur leurs habitudes alimentaires et leur état de santé général. Les chercheurs ont exploité ces informations dans un double objectif :  Calculer la consommation quotidienne des participants en sucres issus d’aliments et· boissons sucrés (sodas, gâteaux, thé, café) ;  Identifier le développement de pathologies mentales comme l’anxiété et la dépression chez· certains participants. Les chercheurs sont ainsi arrivés au constat suivant : les hommes consommant plus de 67 grammes de sucres par jour avaient 23% de risque en plus de développer des troubles mentaux après 5 ans par rapport aux hommes présentant une consommation quotidienne de sucres plus faible (moins de 39.5 grammes par jour). Les résultats demeurent après prise en compte de 12 nombreux biais éventuels comme des critères sociaux démographiques, d’autres facteurs diététiques et la présence d’autres problèmes de santé. En revanche, les femmes semblent épargnées car aucun lien entre excès de sucres et troubles mentaux n’a été observé chez elles. Les chercheurs ont par ailleurs observé que l’apport de sucres chez les hommes et femmes présentant des troubles mentaux n’était pas plus élevé que celui des hommes et femmes sans troubles mentaux. Ce constat renforce l’idée selon laquelle les pathologies mentales ne conduisent pas à la consommation de sucres. Cette nouvelle étude est donc formelle : c’est bien la consommation excessive de sucre qui conduirait au développement de troubles mentaux chez les hommes et non le contraire : « Nos travaux suggèrent que la consommation de sucre venant de la nourriture ou des boissons a un effet sur la santé psychologique à long terme et que le fait de la diminuer peut-être associé à une meilleure santé psychologique », écrivent les auteurs. Forts de ces découvertes, les chercheurs préconisent d’éviter de consommer des aliments sucrés en cas de dépression ou de baisse de moral, dans la mesure où ils pourraient faire plus de mal que de bien : « Les aliments sucrés induisent des émotions positives à court terme. Les personnes déprimées ont donc tendance à consommer des aliments sucrés pour se débarrasser de leurs émotions négatives. Mais à long terme, c’est l’effet contraire qui se produit. Mieux vaut donc se tourner vers des solutions qui ont fait leurs preuves, comme une activité régulière », rappelle Anika Knüppel.

L’exactitude

La série des normes NF ISO 5725 décrit une méthode statistique pour estimer l’exactitude « justesse et fidélité » d’une méthode ou de résultats. Le modèle utilisé pour décrire un mesurage z d’un mesurande Z provenant d’un laboratoire est du type : Z = m + B + e (éq : 2.1) Où m est la moyenne générale de l’échantillon homogène envoyé aux laboratoires, B la composante du biais du laboratoire sous condition de répétabilité et e l’erreur aléatoire survenant dans chaque mesurage, sous condition de répétabilité. Dans le cas d’une étude interlaboratoires, la composante du biais B provient du laboratoire, mais elle peut aussi provenir de toute autre source d’incertitude, comme le jour, l’opérateur, l’instrument, etc., dans le cas d’une étude intra-laboratoire.  Fidélité :· D’après sa définition (l’étroitesse de l’accord entre les valeurs mesurées obtenues par des mesurages répétés du même objet ou objets similaires dans des conditions bien spécifiées) la fidélité peut être estimée sous plusieurs conditions, dans tous les cas, la fidélité est quantifiée à partir d’un écart-type, qu’il soit de répétabilité Sr, de fidélité intermédiaire SFI ou de reproductibilité SR. On peut établir une échelle de complexité entre ces différents écarts-types, en fonction du nombre de sources d’incertitude. La figure 2 illustre cette gradation depuis les conditions de répétabilité où il n’existe aucun facteur de variation identifié et/ou contrôlé pour calculer l’écart entre des répétitions, jusqu’aux conditions de reproductibilité où le nombre de source est inconnu. Ceci, en passant par les différentes possibilités d’estimation de la fidélité intermédiaire. Condition de répétabilité : condition de mesurage dans un ensemble de conditions qui comprennent la même procédure opératoire, les mêmes opérateurs, le même système de mesure, les mêmes conditions de fonctionnement et le même lieu, ainsi que des mesurages répétés sur le même objet ou des objets similaires pendant une courte période de temps. Condition de fidélité intermédiaire : condition de mesurage dans un ensemble de conditions qui comprennent la même procédure opératoire, le même lieu et des mesurages répétés sur le même objet ou des objets similaires pendant une période de temps étendue, mais peuvent comprendre d’autres conditions que l’on fait varier ; le jour, l’opérateur… Condition de reproductibilité : condition de mesurage dans un ensemble de conditions qui comprennent la même procédure opératoire, différent lieu (différents laboratoires) et des mesurages répétés sur le même objet ou des objets similaires pendant une période de temps étendue, mais peuvent comprendre d’autres conditions que l’on fait varier ; le jour, l’opérateur…  La justesse :· C’est l’étroitesse de l’accord entre la moyenne d’un nombre infini de valeurs mesurées répétées et une valeur de référence. Il est possible de faire figurer un ou plusieurs critères expriment la justesse sous la forme d’un biais, ces critères sont : 17 Biais absolu : B = z – x Biais relatif : 𝑩% = 𝒛 –𝒙 𝒙 × 𝟏𝟎𝟎 (éq :2.2) Recouvrement : 𝑹 = 𝒛 𝒙 × 𝟏𝟎𝟎 (éq :2.3)

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Table des matières

Sommaire
Introduction Générale
Partie Bibliographique
1. Chapitre 1 : Présentation du Laboratoire SGS Maroc, LAAGRIMA
SGS Maroc : Société Générale de Surveillance Maroc.
Présentation de LAAGRIMA
LAAGRIMA est organisé en deux départements :
Les moyens humains et matériels
Les essais inter-laboratoires
Les analyses des aliments
Les analyses d’eaux :
Les prélèvements
Généralité sur le sucre blanc :
2. Chapitre 2 : La théorie de l’approche de profil d’exactitude
Introduction
Validation d’une méthode d’analyse quantitative par construction du profil d’exactitude :13
Introduction
Principes :
Procédure de construction
Calcul de l’incertitude
Conclusion
Partie Expérimentale
Introduction
3. Chapitre 3 : Validation de la méthode de saccharimètre
Définition
Domaine d’application :
Principe
Matériels
Mode opératoire :
Résultat
Application de la stratégie « Erreur Totale » Choix du domaine de validation et des limites d’acceptabilité
Matériau de validation et fixation des valeurs cibles
Plan de validation :
Calcul de la fidélité et justesse :
Intervalle de tolérance :
Construction du profil d’exactitude
Interprétation
L’incertitude :
Conclusion :
4. Chapitre 4 : Validation de la méthode, Détermination de Cendres Conductimétriques
Définition
Principe
Matériels
Mode opératoire :
Résultat
Application de la stratégie « Erreur Totale »
Choix du domaine de validation et des limites d’acceptabilité
Matériau de validation et fixation des valeurs cibles
Plan de validation :
Calcul de la fidélité et justesse :
Intervalle de tolérance :
Construction du profil d’exactitude
Interprétation
L’incertitude :
Conclusion :
5. Chapitre 5 : Validation de la méthode, Détermination de la Perte au Séchage :
Définition Principe Matériels
Mode opératoire :
Résultat
Application de la stratégie « Erreur Totale »
Choix du domaine de validation et des limites d’acceptabilité
Matériau de validation et fixation des valeurs cibles
Plan de validation :
Calcul de la fidélité et justesse :
Intervalle de tolérance :
Construction du profil d’exactitude
L’incertitude :
Conclusion :
6. Chapitre 6 : Validation de la méthode, Détermination de la Coloration
Définition
Principe
Transmissibilité
Transmission
Matériels
Mode opératoire :
Résultat
Application de la stratégie « Erreur Totale »
Choix du domaine de validation et des limites d’acceptabilité
Matériau de validation et fixation des valeurs cibles
Plan de validation :
Calcul de la fidélité et justesse :
Intervalle de tolérance :
Construction du profil d’exactitude
L’incertitude :
Conclusion :
ConclusionConclusion Générale…

 

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