Angle irido-cornéen chez le chat

Angle irido-cornéen chez le chat

Principaux organes du MEB

Un MEB est principalement constitué d’un canon à électrons et d’une colonne électronique dont la fonction est de produire une sonde électronique fine sur l’échantillon, d’une platine porte-objet capable de déplacer l’échantillon dans les trois dimensions (x,y,z), et de détecteurs ayant la capacité de capter et d’analyser les rayonnements émis par l’échantillon. En outre, l’appareil doit être nécessairement équipé d’un système de pompes à vide d’une part pour éviter l’oxydation de la source, d’autre part pour éviter le freinage, et la déviation des électrons par collision avec les molécules présentes dans l’air.Actuellement, il existe des MEB dits environnementaux dans lesquels l’échantillon reste à la pression atmosphérique, ce qui présente l’avantage d’éviter sa déshydratation. Dans ce cas, la colonne est alors munie d’un pompage différentiel qui permet de maintenir un gradient de pression entre le canon et l’échantillon, ainsi que de détecteurs d’électrons spécifiques adaptés.

Préparation des échantillons biologiques avant observation sous MEB

Avant d’être placé sous le microscope électronique à balayage, tout échantillon biologique doit subir une préparation. Le mode de fonctionnement du MEB nécessite que l’objet à analyser soit conducteur et déshydraté. Or les échantillons biologiques ne le sont pas. La préparation consiste donc à déshydrater et rendre conducteur l’échantillon biologique initialement isolant. Pour cela, dans un premier temps, ce dernier est placé dans un pulvérisateur cathodique (cathode en or) dans lequel il est séché sous un vide extrêmement poussé (jusqu’à 0,007 millibar). Une décharge luminescente est provoquée entre deux électrodes soumises à un champ électrique de 25 mA, en atmosphère d’argon, toujours sous une pression très réduite. Les ions du gaz se précipitent vers la cathode constituée du matériau à déposer, c’est-à-dire de l’or le plus souvent. Sous cet impact, les ions et atomes neutres sont éjectés de la cathode. Les collisions entre atomes neutres et molécules conduisent à la formation d’un plasma d’atomes métalliques qui se condensent sur l’échantillon et forment un dépôt d’une couche de quelques nanomètres sur le matériel biologique initialement isolant : il est rendu conducteur. Ainsi traité, l’échantillon est apte à être analysé sous le MEB.

Types d’imageries utilisés pour l’observation de l’AIC chez le chat
Pour observer finement l’architecture de l’AIC du chat, seuls les électrons secondaires et les électrons rétrodiffusés présentent un intérêt en MEB. En effet, ce sont ces deux types de particules émises qui renseignent le mieux sur la topographie d’un échantillon.

Imagerie en électrons secondaires (SEI)

L’interaction entre la sonde électronique et l’échantillon génère, entre autres, des électrons secondaires. En effet, lors d’un choc entre les électrons primaires du faisceau et les atomes de l’échantillon, un électron primaire peut céder une partie de son énergie à un électron peu lié de la bande de conduction de l’atome, provoquant ainsi une ionisation par éjection de ce dernier. Cet électron éjecté est appelé électron secondaire, il possède généralement une faible énergie (environ 50 eV). Chaque électron primaire peut créer un ou plusieurs électrons secondaires.Les électrons secondaires sont accélérés vers un détecteur d’électrons secondaires qui amplifie le signal. À chaque point d’impact correspond un signal électrique. Dans le mode le plus courant, le détecteur d’électrons transcrit le flux d’électrons en une luminosité sur un écran de type télévision. Après amplification, le signal module la brillance d’un l’oscilloscope cathodique. En balayant l’échantillon, l’appareil relève les variations de contraste qui donnent une image de la surface avec un effet de relief. La couleur (noir et blanc) sur la micrographie obtenue est une reconstruction par un système électronique et n’a rien à voir avec la couleur de l’objet. L’intensité de ce signal électrique dépend à la fois de la nature de l’échantillon au point d’impact qui détermine le rendement en électrons secondaires et de la topographie de l’échantillon au point considéré. Il est ainsi possible, en balayant le faisceau sur l’échantillon, d’obtenir une cartographie de la zone balayée.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE A: Anatomie et histologie de la région de l’angle irido-cornéen chez le chat
A.I Cornée et limbe cornéen
A.II Iris
A.III Corps ciliaire
A.IV Angle irido-cornéen
A.IV.1 Développement normal de l’AIC
A.IV.1.1 Formation de la chambre antérieure et de l’AIC
A.IV.1.2 Différenciation de l’AIC
A.IV.2 Anatomie de l’AIC
A.V Fente ciliaire
A.VI Ligament pectiné de l’AIC
A.VI.1 Organisation générale du ligament pectiné
A.VI.2 Ultrastructure du ligament pectiné
A.VII Trabeculum
A.VIII Plexus veineux de la sclère
A.IX Vascularisation de l’AIC
A.IX.1 Artères
A.IX.2 Veines
A.X Terminologie
PARTIE B : Moyens d’observation de l’AIC chez le chat
B.I Exploration de l’AIC en gonioscopie
B.I.1 Définition de la gonioscopie
B.I.2 Historique de la gonioscopie
B.I.3 Principe de la gonioscopie
B.II Exploration de l’AIC en microscopie électronique à balayage
B.II.1 Définition de la microscopie électronique à balayage
B.II.2 Principe de fonctionnement du MEB
B.II.3 Principaux organes du MEB
B.II.4 Préparation des échantillons biologiques avant observation sous MEB
B.II.5 Types d’imageries utilisés pour l’observation de l’AIC chez le chat
B.II.5.1 Imagerie en électrons secondaires (SEI)
B.II.5.2 Imagerie en électrons rétrodiffusés (BSE)
B.III Exploration de l’AIC en microscopie optique
PARTIE C : Etude expérimentale sur l’AIC du chat
C.I Matériel et méthodes
C.I.1 Réalisation des gonioscopies
C.I.2 Analyses microscopiques (histologie et MEB)
C.I.2.1 Prélèvements observés en MEB
C.I.2.2 Prélèvements observés en histologie
C.II Résultats
C.II.1 Résultats gonioscopiques
C.II.2 Résultats ultramicroscopiques
C.II.3 Résultats histologiques
C.II.4 Résultats comparés de MEB et d’histologie
C.III Discussion
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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