Anatomie générale des voies lacrymales du chien

Anatomie générale des voies lacrymales du chien

Vascularisation et innervation des voies lacrymales du  chien (Sautet, 2006)
 Vascularisation artérielle

Les canalicules lacrymaux, le sac lacrymal et la partie proximale du conduit naso‐lacrymal sont irrigués par l’artère malaire qui est la plus forte collatérale de l’artère infraorbitaire.
Les portions moyenne et distale du conduit naso‐lacrymal sont vascularisées par les artères sphéno‐palatine  et éventuellement latérale du nez. L’artère sphéno‐palatine traverse le trou sphéno‐palatin et se divise en deux branches au fond de la fosse nasale, l’une pour le  septum nasal et l’autre pour la paroi latérale de la cavité nasale.
 

Vascularisation veineuse
La portion orbitaire des voies lacrymales est drainée par la veine malaire qui rejoint la veine  infra‐orbitaire et par la veine palpébrale inférieure, une des racines de la veine faciale. La portion nasale est drainée par les affluents de la veine infraorbitaire.

Drainage lymphatique
La région orbitaire est tributaire du nœud lymphatique parotidien et, accessoirement chez  les carnivores, des nœuds lymphatiques mandibulaires.
La paroi nasale latérale dirige ses lymphatiques vers les nœuds lymphatiques mandibulaires  et rétropharyngiens.

Innervation
Le début des voies lacrymales est innervé par le nerf infratrochléaire, issu du nerf nasociliaire. La portion moyenne du conduit naso‐lacrymal reçoit le rameau latéral du nerf nasal  caudal, une des trois branches du nerf ptérygo‐palatin. L’ostium naso‐lacrymal est innervé  par les rameaux nasaux internes du nerf infraorbitaire. Tous ces nerfs véhiculent des fibres  sensitives et végétatives

Histologie des voies lacrymales  

L’histologie  des  voies  lacrymales  du  chien  est  peu  documentée  et  apparaît  souvent  incomplète  dans  la  bibliographie  car  elle  est  souvent  mêlée  avec  l’histologie  d’autres  espèces.   D’après Ralph E. Hamor et E.J Ehrhart (2006), le liquide lacrymal passe dans les canalicules  lacrymaux qui sont recouverts par un épithélium stratifié pavimenteux, à travers les points  lacrymaux pour atteindre le sac lacrymal en continuité avec le conduit naso‐lacrymal. Le  conduit naso‐lacrymal est recouvert par un épithélium stratifié cylindrique avec des cellules  caliciformes  ou  par  un  épithélium  transitionnel  chez  les  oiseaux.  Il  débute  par  un  élargissement en forme d’ampoule, le sac lacrymal, dont la lamina propria contient du tissu  lymphoïde.  Vers  la  fin  du  conduit  naso‐lacrymal,  des  glandes  muqueuses  (ou  séromuqueuses chez les ovins et les caprins) tubulo‐acineuses, sont présentes (Eurell and Al,  2006).  Au contraire, chez l’Homme, la structure histologique des voies lacrymales a été largement   étudiée  pour  comprendre  la  physiologie  de  l’appareil  lacrymal  à  des  fins  cliniques  et  thérapeutiques.  Les  principales  caractéristiques  de  la  structure  histologique  des  voies  lacrymales de l’homme sont résumées ci‐après :
‐ L’épithélium des canalicules est stratifié pavimenteux non kératinisé et repose sur  un tissu fibreux, riche en fibres élastiques et peu vascularisé (Paulsen et Al, 1998 ;  Adenis et Al, 1996).
‐ L’épithélium du sac lacrymal (sac beaucoup plus volumineux que celui du chien)  et du conduit naso‐lacrymal présente un épithélium bi‐stratifié cylindrique avec  une couche de cellules basales et une couche de cellules cylindriques (en partie  apicale,  les  cellules  contiennent  des  vacuoles  de  sécrétion,  des  gouttelettes  lipidiques  et  des  microvillosités).  Des  cellules  caliciformes  sont  intégrées  à  l’épithélium et sont regroupées parfois en amas formant des glandes muqueuses  (Paulsen et Al, 1998). Le tissu de soutien est formé de fibres élastiques, d’un  environnement vasculaire important formant un corps caverneux et d’une couche  de tissu adénoïde organisée parfois en follicules (Paulsen et Al, 1998 ; Adenis et  Al, 1996). Adenis et Al ont observé que des cellules cylindriques sont ciliées (une  quarantaine de cils par cellule) et que leur nombre augmente du début du sac  vers la fin du conduit naso‐lacrymal.      Une étude récente (Paulsen et Al, 2002), dont le but est de trouver un modèle animal pour  l’homme a été menée sur six espèces animales (le singe, le lapin, le rat, le chat, le cerf et le  porc) mais n’a pas concerné le chien. Elle compare les conduits naso‐lacrymaux de ces  espèces avec ceux de l’homme sur des critères de ressemblances structurales (type des  épithéliums, présence de cellules caliciformes, de glandes muqueuses intra‐épithéliales, de
corps  caverneux  et  de  glandes  séro‐muqueuses).  Le  tableau  1  présente  une  partie  des  résultats de cette étude pouvant nous guider dans notre étude sur le chien en ce qui  concerne le conduit naso‐lacrymal.

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Table des matières

TABLE DES ILLUSTRATIONS
‐ SCHEMAS
‐ TABLEAUX
‐ PHOTOGRAPHIES
‐ FIGURES  INTRODUCTION
  I : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE DE L’ANATOMIE DES VOIES LACRYMALES DU CHIEN  A) Anatomie générale des voies lacrymales du chien
1) Les points lacrymaux
2) Les canalicules lacrymaux
3) Le sac lacrymal
3.1) Localisation anatomique
3.2) Caractéristiques anatomiques
4) Le conduit naso‐lacrymal
4.1) Localisation anatomique
4.2) Caractéristiques anatomiques
5) L’ostium naso‐lacrymal
B) Vascularisation et innervation des voies lacrymales du chien
1) Vascularisation artérielle
2) Vascularisation veineuse
3) Drainage lymphatique
4) Innervation
C) Histologie des voies lacrymales
II : ETUDE EXPERIMENTALE
  A) Matériel et méthode
1) Animaux et nature des prélèvements
2) Technique de prélèvement
2.1) Obtention de conduits lacrymaux entiers
2.1.a) Matériel nécessaire…
2.1.b) Fixation rapide du conduit après la mort de l’animal
2.1.c) Cathétérisme des conduits lacrymaux
2.1.d) Obtention d’hémifaces en salle de dissection
2.1.e) Dissection d’une voie lacrymale
2.2) Obtention des lames histologiques
2.2.a) Réalisation des blocs de paraffine
2.2.b) Dégrossissage des blocs de paraffine
2.2.c) Obtention des lames
2.2.d) Coloration des lames…
2.2.e) Lecture des lames histologiques et réalisation des   photographies
  B) Résultats
1) Résultats macroscopiques
2) Résultats microscopiques
2.1) Les points lacrymaux et les canalicules lacrymaux
2.2) Le sac lacrymal
2.3) La portion osseuse du conduit naso‐lacrymal
2.4) La portion moyenne du conduit naso‐lacrymal
2.5) La portion distale du conduit naso‐lacrymal
  C) Discussion
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE 1 Coloration à l’hémalun‐éosine
ANNEXE 2 Réaction à l’acide périodique de Schiff

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