ANATOMIE ET DE PHYSIOLOGIE DU CRISTALLIN 

ANATOMIE ET DE PHYSIOLOGIE DU CRISTALLIN 

ANIMAUX, MATERIELS ET METHODES

Les dix cas de chiens opérés de la cataracte faisant l’objet de notre étude ont été référés à la consultation d’ophtalmologie de l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort en 2003 et 2004. Ils ont été sélectionnée selon plusieurs critères que nous allons développer.
ANIMAUX:
– Sélection des patients:
Si diagnostiquer les opacités cristalliniennes est aisé pour un ophtalmologiste possédant le matériel adéquat, décider d’un traitement chirurgical reste plus difficile. En effet, la réussite de l’opération de la cataracte résulte de la combinaison d’un chirurgien expérimenté mais aussi d’un bon malade. Le comportement du chien et de son propriétaire sont donc des éléments à prendre en compte avant d’entreprendre cette chirurgie. Les échecs de la chirurgie résultent pour la plupart d’une mauvaise sélection. Un examen oculaire et physique doit donc être entrepris en vue de l’opération.
L’examen biomicroscopique:
L’examen biomicroscopique est mené de façon systématique avant et après dilatation pupillaire obtenue après instillation d’un collyre midriatique (MYDRIATICUM ®).
– Examen de la cornée
Après la chirurgie, l’incision cornéenne doit cicatriser correctement et la cornée doit rester transparente. Toute affection cornéenne doit être diagnostiquée et traitée avant l’intervention et l’opération n’est entreprise que si l’affection est résolue. La dystrophie, la dégénérescence cornéenne et le sécheresse oculaire (mesurée par test de Schirmer) sont des contre-indications à l’opération, la chirurgie risquant d’entraîner une décompensation irréversible de l’endothélium.
– Examen de la chambre antérieure
La présence d’une uvéite antérieure, comme l’uvéite phacolytique rencontrée fréquemment lors de cataracte diabétique, est un motif pour différer la chirurgie. En effet, toute chirurgie intraoculaire même sur un oeil calme provoque une réaction inflammatoire de l’uvée. A fortiori, une opération de la cataracte entreprise sur un oeil déjà enflammé ne peut qu’aggraver l’uvéite déjà présente. De plus, l’existence d’une uvéite rend difficile le maintien de la mydriase per-opératoire. Or, un myosis ou une mydriase incomplète diminue l’aisance des manipulations intraoculaires, gène la vision per-opératoire et par conséquent augmente le risque chirurgical.
– Examen du cristallin
Les cristallin est minutieusement examiné afin d’apprécier l’intégrité des capsules, la localisation des opacités, l’importance du noyau et la position du cristallin par rapport aux structures anatomiques avoisinantes. Le chirurgien peut aussi apprécier le degré de maturité de la cataracte : immature, mature ou hypermature.
Cet examen pré-opératoire est important. Il permet de prévoir en partie les complications post-opératoires : une cataracte hypermature avec une uvéite phacolytique associée est plus risquée à opérer qu’une cataracte immature sur un oeil calme.
– La mesure de la pression intraoculaire
La mesure de la tension oculaire fait partie des examens obligatoires à effectuer : lorsqu’elle est inférieure à 10 mm de mercure (mmHg), une uvéite phacolytique est à suspecter. Lorsque la pression intra-oculaire est supérieure à 20 mm Hg, il faut faire la différence entre les variations physiologiques nychtémérales et un glaucome débutant qui pourrait compliquer la chirurgie. Dans ce cas, une gonioscopie de l’angle irido-cornéen permet d’évaluer l’ouverture de l’angle, et de dépister une dysplasie qui contre-indiquerait la chirurgie de la cataracte.

La mesure de l’épaisseur cornéenne par pachymétrie

Cette mesure n’est habituellement pas réalisée sur tous les animaux opérés de la cataracte, mais uniquement sur les animaux considérés comme à risque.
La mesure de l’épaisseur cornéenne est effectuée lors de la consultation pré-opératoire, sans anesthésie ni tranquilisation. (voir 4) La mesure de l’épaisseur cornéenne par pachymétrie)

L’examen du fond d’oeil et l’électrorétinographie

L’examen du fond d’oeil doit être entrepris chez tous les patients. Lorsque la cataracte n’est pas complète, le fond d’oeil peut être observé à travers des petites portions transparentes du cristallin à l’aide d’un ophtalmoscope direct ou indirect. Lorsque la visualisation des structures anatomiques du segment postérieur est impossible, des examens complémentaires : électrorétinographie, échographie, sont effectués, visant à apprécier leur intégrité. Une récupération de la vision après une opération de la cataracte n’est envisageable que si la rétine est fonctionnelle et ne présente aucun signe de décollement. En effet, toute signe de dégénérescence rétinienne est une contre-indication à l’opération. Dans le but de dépister un mauvais fonctionnement rétinien, et parce que les réflexes photomoteurs n’ont qu’une valeur d’orientation et ne permettent jamais de conclure au bon fonctionnement de la rétine, un électrorétinogramme est systématiquement réalisé chez les patients avant la chirurgie de la cataracte.

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Table des matières

INTRODUCTION 
PREMIERE PARTIE : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
I) LA CATARACTE DIABETIQUE 
A) RAPPELS D’ANATOMIE ET DE PHYSIOLOGIE DU CRISTALLIN 
1) Anatomie
2) Physiologie
a) Composition chimique
b) Le métabolisme du glucose
B) PATHOGENIE 
C) INCIDENCE
1) L’espèce
2) L’âge
3) L’hyperglycémie
D) SIGNES CLINIQUES 
E) LES COMPLICATIONS 
1) Uvéite phacolytique
2) Hypertension oculaire
F) DIAGNOSTIC 
G) TRAITEMENT 
II) LA KERATOPATHIE DIABETIQUE 
1) RAPPELS D’ANATOMIE ET DE PHYSIOLOGIE
2) Anatomie
a) L’épithélium
b) Le stroma
c) La membrane de Descemet
d) L’endothélium
3) Physiologie
4) Le film lacrymal précornéen
B) L’HYPOESTHESIE CORNEENNE 
1) Chez l’homme
2) Chez le chien
3) Pathogénie
C) L’ATTEINTE DU FILM LACRYMAL 
1) Chez l’homme
2) Chez le chien
D) LES REPERCUSSIONS SUR L’EPITHELIUM 
1) L’épithélium
2) La membrane basale de l’épithélium
E) LES MODIFICATIONS DU STROMA 
F) LA MEMBRANE DE DESCEMET 
G) LES CHANGEMENTS DE LA STRUCTURE ENDOTHELIALE
1) La densité cellulaire
2) La morphologie cellulaire
a) Modèles expérimentaux
b) Chez l’homme
3) L’altération de la fonction endothéliale
a) L’épaisseur cornéenne
b) La perméabilité endothéliale
c) Les pompes endothéliales
d) La fonction endothéliale testée en hypoxie
4) Pathogénie des modifications endothéliales
H) L’AUTOFLUORESCENCE CORNEENNE 
III) LA RETINOPATHIE DIABETIQUE 
A) RAPPELS D’ANATOMIE 
B) IMPORTANCE ET DELAI D’APPARITION 
C) NATURE DES LESIONS : LA MICROANGIOPATHIE DIABETIQUE 
D) PATHOGENIE 
DEUXIEME PARTIE : ETUDE CLINIQUE
I) ANIMAUX, MATERIELS ET METHODES 
A) ANIMAUX 
1) Sélection des patients
a) L’examen biomicroscopique
α) Examen de la cornée
β) Examen de la chambre antérieure
γ) Examen du cristallin
b) La mesure de la pression intraoculaire
c) La mesure de l’épaisseur de la cornée par pachymétrie
d) L’examen du fond d’oeil et l’électrorétinographie
e) L’examen général
2) Nature de la cataracte
a) Classification étologique
b) Classification selon le stade de maturité
3) Répartition des races
4) Répartition des sexes
5) Répartition des âges
B) MATERIELS ET METHODES 
1) Préparation à l’opération
2) Technique chirurgicale : méthode par phacoémulsification
3) Soins post-opératoires
4) La mesure de l’épaisseur cornéenne par pachymétrie
II) RESULTATS 
A) RELEVE DES EPAISSEURS CORNEENNES MESUREES PAR PACHYMETRIE 
B) RELEVE DES TENSIONS OCULAIRES 
C) ANALYSE QUALITATIVE DES RESULTATS 
1) La pachymétrie par localisation et par animal
2) La pachymétrie par lot (témoin/diabétique, pré/postopératoire)
3) La tension oculaire
D) ANALYSE STATISTIQUE DES RESULTATS 
III) DISCUSSION 
CONCLUSION 
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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