Anatomie comparée de l’appareil respiratoire

Anatomie comparée de l’appareil respiratoire

Examen de l’animal en cage

L’examen doit commencer par l’examen de l’animal en cage ou dans son sac de transport. Il permet d’observer son comportement (indifférent, alerte, agressif…), sa mobilité (faiblesse des mouvements, parésie, boiteries…), sa respiration (dyspnée, orthopnée, fréquence respiratoire, toux, éternuements…). Il permet également d’évaluer les réactions de l’animal envers le manipulateur afin de mieux appréhender l’examen direct de l’animal tenu.

Contention 

Les méthodes de contention sont nombreuses et dépendent en grande partie de la docilité des animaux. Pour ceux qui sont très familiers, ils seront examinés en étant simplement tenus par le propriétaire. Pour les autres, le recours à une contention plus efficace assurera la sécurité de l’animal et du manipulateur. Dans certains cas l’utilisation d’un sédatif est recommandée.

Lapin

Le lapin mord rarement, cependant il peut griffer avec ses pattes postérieures.La contention doit être franche et ferme, en évitant tout risque de détente brutale des postérieurs. Les lapins ont un squelette fragile et une musculature très développée. C’est pourquoi une contention incorrecte peut facilement entraîner des fractures des os longs ou de la colonne vertébrale sur un animal qui se débat.Les lapins ne doivent jamais être pris par les oreilles. Cela peut provoquer un réflexe d’hypertension brutale parfois mortel (réflexe otocardiaque).Ils doivent être pris par la peau à la hauteur des épaules d’une main, l’autre main supportant le train arrière et contrôlant le mouvement des pattes arrières.Pour le déplacer, l’animal peut être également placé sur l’avant-bras, la main sous les cuisses (pattes pendantes), l’autre main sur le dos de l’animal. La tête est placée dans le creux du coude, pour qu’il reste calme et détendu (Fig.8). La contention est assurée par le bras du manipulateur d’un côté et son corps de l’autre.Pendant l’examen il faut toujours être vigilant car un lapin peut sauter brutalement sans raison apparente. Le lapin est déposé sur une surface non glissante. Pour réaliser une palpation abdominale, l’animal est posé sur la table, une main saisit la peau au-dessus des reins et soulève l’arrière-train, l’autre va palper l’abdomen, l’animal étant contre le corps de l’examinateur. Si l’utilisation des deux mains est nécessaire, placer l’arrière-train de l’animal contre soi et le tenir des deux mains en le palpant.Pour examiner le ventre, il est possible de placer le lapin sur le dos en maintenant le dos avec le bras et les pattes arrière avec la main, ce qui laisse libre l’autre main pour examiner le ventre. Cette méthode est également conseillée pour la prise de la température.Si l’animal se débat fortement, il vaut mieux le lâcher et le reprendre dans les secondes qui suivent. Une serviette pour l’envelopper ou couvrir les yeux peut être utile. Il existe aussi des cages ou des sacs de contention.
La partie la plus difficile de l’examen général reste l’examen de la cavité orale. Les lapins n’apprécient pas d’être touchés ou manipulés au niveau de la bouche. Pour cet examen, il faut qu’une personne maintienne l’animal pendant l’examen. L’examen peut se faire à l’aide d’un otoscope introduit dans la cavité buccale ou par l’utilisation d’écarteurs.

Cobaye

Le cobaye est un animal docile qui ne mord que très rarement. Il faut le manipuler avec douceur. En général, il nécessite une contention limitée. Pendant l’examen, le propriétaire ou un assistant veillera juste à ce que l’animal ne bouge pas trop. Pour l’auscultation du cœur, des poumons ou la palpation abdominale, il suffit de soulever doucement l’animal à l’aide d’une main. Pour examiner le ventre et la région périnéale, il faut placer l’animal sur le dos en le tenant d’une main.Il faut éviter toute contention trop forte de l’abdomen ou du thorax, car il y a des risques de lésions hépatiques ou pulmonaires graves.Pour transporter un cobaye, il faut supporter son poids d’une main et placer l’autre main sur le dos. Si l’animal est nerveux ou n’a pas l’habitude d’être manipulé il est préférable de le placer dans un contenant et de limiter les manipulations.

Chinchilla

Les chinchillas sont des animaux actifs surtout au crépuscule et la nuit. La plupart se laissent tenir facilement sans mordre. Mais en cas de stress et de frayeur, ils peuvent mordre. Il faut maintenir le chinchilla de manière calme mais sûre, car en cas de stress sa peau peut se déchirer à l’endroit où il est tenu, de même si on essaye de l’attraper par la queue. Il ne faut jamais prendre un chinchilla par la peau du cou.Le chinchilla est posé sur une table, l’index et le majeur enfourchent le cou de l’animal, le pouce étant sous une patte antérieure, l’annulaire sous l’autre. La paume de la main recouvrant le corps pivote pour présenter l’animal sur le dos.Pour porter un chinchilla, il faut le prendre avec une main sous l’abdomen ou autour du cou et le maintenir par la base de la queue par l’autre main. Pour le déplacer il est conseillé, comme chez le lapin, de placer la tête de l’animal sous le bras pour éviter qu’il ne s’effraie.

Souris, rat, hamster, gerbille

Lors de la manipulation d’un petit rongeur il faut éviter de le stresser et de le blesser tout en faisant attention à ne pas se faire mordre. En général il faut avoir des gestes doux mais fermes et éviter les manipulations excessives.La gerbille est par nature docile et se laisse généralement prendre dans la main. Une gerbille excitée ou effrayée présente un battement rythmique des postérieurs et peut mordre. Pour maintenir une gerbille et l’examiner, il est recommandé de l’attraper par la peau du dos et du cou. Il faut dans un premier temps attraper l’animal par la base de la queue, le laisser s’accrocher par les pattes avant au bord de la table ou aux barreaux de sa cage et ensuite l’attraper par la peau du dos. Il faut faire attention car la peau est fragile. Par cette contention, on a accès à la tête et au ventre pour l’examen ou l’administration de médicaments. Cette technique permet de ne pas trop diminuer la capacité respiratoire de l’animal s’il n’est pas trop serré ou comprimé au niveau de la cage thoracique.Le hamster a la réputation de mordre facilement. Il ne tolère pas les manipulations prolongées autant que d’autres rongeurs. Il s’agit d’un animal nocturne. Il faudra donc, avant de le manipuler, s’assurer qu’il est réveillé et s’attend à être pris. En évitant de le stresser, il est parfois possible de l’examiner dans la paume de la main. Sinon, il peut être pris par l’arrière, le pouce et l’annulaire entourant l’abdomen, l’index et le majeur derrière les lombes (Fig.10). La prise par la peau du cou est à éviter car le simple tiraillement brutal peut entraîner des lésions des abajoues.

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Table des matières

Introduction
PREMIERE PARTIE, APPROCHE SEMIOLOGIQUE DES AFFECTIONS RESPIRATOIRES
I. NOTIONS ANATOMIQUES ET PHYSIOLOGIQUES
A. Anatomie comparée de l’appareil respiratoire
1. Les cavités nasales
2. Le pharynx et le larynx
3. La cavité thoracique
4. Les poumons
B. Physiologie
1. Fréquences respiratoires et cardiaques
2. Echanges caloriques dans les cavités nasales
3. Ventilation pulmonaire
4. Flore nasale du lapin
II. COMMEMORATIFS ET ANAMNESE
III. EXAMEN CLINIQUE
A. Examen de l’animal en cage
B. Contention 18 1. Lapin
2. Cobaye
3. Chinchilla
4. Souris, rat, hamster, gerbille
C. Tranquillisation et anesthésie
D. Inspection
E. Auscultation
DEUXIEME PARTIE, ETIOLOGIE DES AFFECTIONS RESPIRATOIRES
I. FACTEURS NON INFECTIEUX
A. Environnement
B. Obésité
C. Cardiopathies
D. Tumeurs
E. Affections métaboliques
F. Allergies
G. Affections bucco-dentaires
H. Météorisation
I. Facteurs génétiques
II. FACTEURS INFECTIEUX
A. Virus 35 1. VHD (Viral Hemorragic Diarrhaea)
2. Virus Sendaï
3. Virus SAD
4. Myxomatose
5. Virus de la pneumonie de la souris
6. Pneumonie à Adénovirus
B. Bactéries 45 1. Bacille CAR
2. Bordetella bronchiseptica
3. Chlamydia muridarium
4. Chlamydiophila
a. Chlamydiophila caviae
b. Chlamydiophila psittaci
5. Corynebacterium kutscheri50
6. Klebsiella pneumoniae
7. Mycoplasma pulmonis
8. Pasteurella multocida
9. Pasteurella pneumotropica
10. Staphylococcus aureus
11. Streptococcus pneumoniae
12. Streptococcus zooepidemicus
13. Yersinia pseudotuberculosis
C. Mycoses
1. Pneumocystis carinii
2. Aspergillose
3. Autres mycoses respiratoires
D. Protozoaires
E. Helminthoses
1. Ecchinococcus granulosu
2. Strongles
TROISIEME PARTIE, DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL ET TRAITEMENT
I. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
A. Généralités
B. Par symptôme
1. Jetage
2. Dyspnée
3. Affections respiratoires hautes ou basses
C. Par espèce
1. Le lapin
2. Le cobaye
3. Le rat
4. La souris
5. Le hamster
6. La gerbille
7. Le chinchilla
8. L’octodon
9. Le chien de prairie
II. EXAMENS COMPLEMENTAIRES
A. Radiographie
B. Prélèvements sanguins
1. Techniques
a. Chez le lapin
b. Chez le cobaye, le chien de prairie et le chinchilla
c. Chez les autres rongeurs
2. Résultats hématologiques
C. Autres examens
1. Electrocardiogramme
2. Echocardiographie et echographie thoracique
3. Lavage trachéo-bronchique
III. THERAPEUTIQUE
A. Traitement en cas de jetage
B. Traitement en cas de dyspné
C. Antibiothérapie
1. Choix de la molécule
a. Spectre et biodisponibilit
b. Toxicité
2. Voies d’administration
a. Voie orale
b. Voie parentérale
D. Corticoïde
1. Chez les Rongeurs
2. Chez le lapin
E. Autres médicaments utilisables
F. Aérosolthérapie
IV. PROPHYLAXIE
A. Prophylaxie sanitaire
1. Contrôle de l’environnement
2. Quarantaine et isolement
B. Vaccination
1. Le lapin
2. Les Rongeurs
Conclusion

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