Analyses minéralogiques des terres cuites grossières

Analyses minéralogiques des terres cuites grossières

Méthodologie de recherche

Introduction

Afin d’établir, avec un degré de certitude élevé, une classification de notre matériel céramique, il faut identifier la provenance géographique et géologique des tessons que nous soupçonnons d’être de production locale et connaître les sources d’approvisionnement relatives à cette industrie. Pour mener à bien ce projet, il faut donc mettre à contribution des méthodes d’analyse issues de la pétrographie, de la morphologie des sols, de la chimie et des mathématiques par le traitement statistique des données obtenues. Rappelons que, comme tout processus d’analyses des données, l’obtention d’une classification se fait en trois phases principales au cours desquelles l’utilisateur est amené à faire des choix cruciaux : préparation des données, traitement, interprétation des résultats (Roux 1985 : 123). Cette recherche, dont l’approche est multidisciplinaire, se devra de suivre la voie tracée par les travaux de Blackburn et Moussette (2001) et Monette (2000, 2001, 2005, 2006), par l’intégration de l’analyse pétrographique, de la micromorphologie des sols, de la tomodensitométrie et de la statistique. Dans le domaine des terres cuites communes, une seule approche ne saurait suffire. « An ideal programme of analysis might use several techniques, scientific and archaeological, and some most convincing results have come about this way (Barclay 2001 : 4) ». Seule l’approche chimique a été laissée de côté, pour l’instant.
Pour pallier le manque d’information présentement disponible pour documenter la production locale de poteries, un des buts poursuivis par cette recherche sera d’établir la nature des inclusions contenues dans les échantillons trouvés sur les quatre sites préalablement mentionnés. Si la production est vraiment locale nous ne devrions pas trouver des inclusions autres que celles caractéristiques des dépôts sédimentaires marins, l’argile utilisée ayant été formée au fond de la mer de Champlain et rendue accessible par le retrait des eaux (Blackburn 1990 : 10) parce que « evidence for the sources of the raw materials in ceramics is contained in the minerals making up the fabric » (Barclay 2001 : 6). Soulignons ici que même si les travaux de Blackburn concernent la région montréalaise nous avons adopté son point de vue, la région de Québec étant elle aussi située sous la mer de Champlain au Pléistocène (figure 5). Nous sommes conscients cependant des difficultés inhérentes à l’obtention d’une base de données crédible qui mènerait à l’élaboration d’un référentiel utile, si l’échantillonnage est insuffisant. En effet, il faudra, entre autres choses, nous assurer que ces tessons sont issus des contextes chronologiques qui nous intéressent, soit la période entre 1608 et 1700. Une façon de parvenir à ce résultat est, non seulement de prendre connaissance des rapports de fouilles et des notes de terrain que les archéologues doivent obligatoirement déposer auprès du ministère de la Culture et des Communications du Québec (MCC).
Une fois la composition minéralogique connue, un essai de regroupement sera effectué pour tenter de retrouver des ressemblances entre les items analysés. Si certaines collections ont déjà été classifiées par leurs caractéristiques morphologiques, cet exercice sera une bonne occasion de comparer les deux méthodes et d’observer si elles mènent aux mêmes conclusions. Si des collections sont vierges d’analyse, ce sera le moment d’enrichir les connaissances sur un site, de façon novatrice. Les collections sont souvent laissées à elles-mêmes une fois la fouille terminée, les artefacts étant seulement inscrits dans une base de données pour être repérables. Un travail de recherche devient alors un bon prétexte pour y avoir accès et générer d’autres perspectives pour bonifier notre histoire.
Afin de répondre de façon satisfaisante à la problématique de recherche le sujet sera traité sous trois angles, chacun se référant à une méthode d’analyse. Selon (Pierre Francus, communication personnelle, 2015) l’origine sédimentaire locale des pâtes argileuses présentes est probable, les inclusions appartenant aux catégories habituellement rencontrées dans la vallée du Saint-Laurent et de ses affluents : quartz, feldspaths, mica, plagioclases et agglomérats ferreux.
Dans un premier temps, la présence d’inclusions sera notée suite à un examen visuel des 52 échantillons, à l’échelle macroscopique, à l’œil nu et sous une loupe. Chaque tesson fera l’objet d’une fiche descriptive dans laquelle figureront les informations suivantes : couleur de la pâte, couleur et localisation de la glaçure s’il y a lieu, présence d’inclusions, catégories d’inclusions et traces de tournage. Nous pourrons aussi corroborer la présence de traces de tournage par le gondolement caractéristique de la bordure du tesson. Comme il s’agit de tessons souvent « orphelins » nous ne pouvons utiliser de qualificatifs se rapportant à la typologie pour les décrire. Tout au plus avons nous pu associer les tessons à une partie de récipient : fond, paroi, lèvre. Tel que mentionné dans le chapitre précédente, les descriptions apparaissent aux annexes C, E, G et I.
Par la suite, les résultats de l’analyse pétrographique en lames minces seront abordés. Ici nous nous attarderons sur le pourcentage de pores, sur le pourcentage de grains selon leur taille, sur la nature de l’assemblage plasmique, sur la réaction de la matrice à la lumière polarisée, sur l’uniformité de la glaçure, sur la qualité de l’adhérence pâte/glaçure et sur le pourcentage résiduel de la glaçure. Cet examen, en sections minces, de notre corpus céramique devrait déjà nous permettre l’élaboration d’une première classification selon les attributs communs. Les résultats de l’examen microscopique seront mis en relation avec ceux de l’examen macroscopique dans le but de vérifier s’il y a un certain niveau de concordance entre les deux. Nous essaierons d’expliquer les dissemblances, s’il y a lieu, entre l’interprétation des résultats de ces deux méthodes. Les données quantitatives issues de cette méthode ont servi à l’élaboration de la classification ascendante hiérarchique (CAH).
Dans un troisième temps, au niveau quantitatif, chaque image obtenue par la tomodensitométrie, une par tesson, fera l’objet de multiples mesures quant à l’épaisseur de sa glaçure (mm), lorsque présente, sa densité en unités Hounsfield (HU)11, l’épaisseur de sa pâte (mm) (figure 7) et sa densité (HU) ainsi que la densité des inclusions (HU). Les données numériques ont été entrées dans un chiffrier Excel pour le calcul de la moyenne, de la médiane et de l’écart-type. Qualitativement, la régularité de l’application de la glaçure, son adhérence au tesson et la fraction restante (voir tableau 41 dans la section 3.3.2) ont été évaluées et ont contribué à notre réflexion sur la qualité de la fabrication de concert avec les résultats d’observations équivalentes obtenues de l’examen des lames minces.
Les résultats issus de la tomodensitométrie seront examinés et comparés à ceux issus des deux autres techniques pour rechercher des similitudes de classement. Dans un monde idéal, il y aurait concordance entre les conclusions amenées par chaque outil utilisé. S’il y a discordance, nous tenterons d’expliquer cette absence de relation avec les limitations inhérentes à chaque méthode. Ce ne sera pas facile en ce qui concerne la tomodensitométrie car l’application de cet outil d’analyse à la céramologie en est à ses premiers balbutiements et la littérature sur ce sujet est à élaborer.

La sélection des tessons

Avant de procéder à la sélection des tessons il fallait procéder au choix des sites. Parmi ceux répertoriés dans la ville de Québec, ceux qui avaient fait l’objet de fouilles bien documentées et dans lesquels avaient été identifiés des contextes du XVIIe siècle furent favorisés. Une exception fut faite en ce qui concerne le celui de la maison des Jésuites. La lecture de tous les rapports de fouilles fut une importante étape préliminaire à l’examen des tessons.

Le site de la maison des Jésuites (CeEt-27)

Situé au pied d’une terrasse d’érosion fluviale appelée la Pointe Saint-Joseph ou le Platon de Sillery, le site de la mission Saint-Joseph (figure 8) fut aménagé près du rivage de l’anse Saint-Joseph (aujourd’hui de Sillery) sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent (Robert 1990 : 4). C’est au printemps de 163812 que les Jésuites y fondèrent la première mission en Amérique du Nord (Robert 1990 : 1). Les lieux avaient déjà attiré l’attention puisque « l’occupation humaine la plus ancienne du site remonte à la période Archaïque, une séquence culturelle située entre 7 500 et 3 000 AA » (Roy 1984 : 69, 72). À la fin du XVIIe siècle la mission fut convertie en fermage et servit aussi de lieu de villégiature pour les Jésuites jusqu’à la fin du Régime français (Robert 1990 : 1).  16 – 17). Comme la maison servait de résidence aux pères et à leur domesticité, il est clair qu’il y avait une vie domestique qui nécessitait l’apport de vaisselle et d’ustensiles servant aux activités quotidiennes. Les fouilles de 1963 ont permis non seulement de situer exactement une partie importante des fortifications de 1649-51 mais ont également confirmé que la maison des Jésuites actuelle se trouve irréfutablement sur le site missionnaire du XVIIe siècle (Robert 1990 : 39).
Dans le cadre de son mémoire, Isabelle Robert a fait la mise à jour ainsi que l’étude du contenu des inventaires effectués lors des fouilles archéologiques de John H. Rick (1962-1964), de Roland C. Marquis (1970-1974) et de Michel Gaumond (1986) (Robert 1990 : 51) dans le but d’identifier les séquences événementielles représentées par les artefacts découverts sur le site de l’ancienne mission des Jésuites (Robert 1990 : 53). Pour ce faire, il faut pouvoir effectuer la corrélation entre les différents sols et les assemblages d’artefacts qui leur sont associés. Elle a donc consulté les notes de terrain ainsi que les stratigraphies pour retracer précisément le contexte de mise en place de ces objets et leur relation avec les vestiges architecturaux retrouvés in situ. Dans le cas des fouilles de John H. Rick, il a été impossible de réaliser ces parallèles parce que l’intervention sur le terrain a été faite selon le mode des lots arbitraires sans tenir compte de la stratigraphie présente sur le site. Les limites des différents lots ne cernent pas des dépositions de sols bien précises (Robert 1990 : 54). Ceux-ci comprennent plus d’une couche de sol qu’ils partagent avec leurs lots limitrophes. Par conséquent, il est impossible d’effectuer la corrélation entre les couches stratigraphiques et les lots archéologiques ce qui permettrait d’associer les artefacts à une déposition particulière et ainsi en arriver à une interprétation événementielle (Robert 1990 : 54) Les artefacts ont donc une provenance archéologique précise, mais ils ne peuvent être associés à une couche anthropique spécifique (Robert 1990 : 53). Pour ce qui est des travaux de 1970-74, le matériel ne peut être relié à un contexte archéologique précis. Étant un entrepreneur et non pas un archéologue, Roland C. Marquis n’a pas procédé selon les normes scientifiques : au cours de ces travaux, la récolte d’artefacts a été faite sans tenir compte des dépositions stratigraphiques. Toutefois, Marquis s’est donné la peine de prendre des notes de terrain qui nous donnent des indices quant à la distribution spatiale des artefacts. Finalement, quoique le matériel trouvé à l’été 1986 par Michel Gaumond fut plein de promesses, le contexte des découvertes est pour sa part quelque peu décevant car les artefacts ont été trouvés dans un contexte remanié (Robert 1990 : 54-55).
Au printemps 2010, la Ville de Québec a entrepris des fouilles archéologiques sous la supervision de madame Céline Cloutier, archéologue. D’intéressants vestiges ont alors été mis au jour à l’occasion du réaménagement des jardins. Dans le secteur est beaucoup de petits objets d’usage domestique ont été trouvés dans un niveau correspondant à celui de l’incendie de 165713. Il est donc logique d’associer globalement les terres cuites grossières mises au jour dans ces lots au XVIIe siècle.
Pour des raisons énumérées précédemment il a fallu se fier à l’évaluation faite par le ministère de la Culture et des Communications du Québec (MCC) pour la sélection des tessons. Il n’y a donc pas de contexte associé à chacun, vu le manque d’informations à ce sujet. La collection est formée d’un ensemble de 15 tessons dont certains ont fait l’objet de remontage ou de catalogage (figure 9). Le tableau 1 nous donne quelques commentaires pertinents. Les photos et les descriptions macroscopiques des tessons sont données aux annexes B et C.
Figure 9. Le tesson CeEt-27 20B11-3 appartient à l’objet 66 (jatte ou terrine) en voie de remontage
Source : Ville de Québec

Le site de l’îlot des Palais (CeEt-30)

Le site CeEt-30 (figure 10), situé au cœur de son arrondissement historique, est l’un des mieux connu et étudié de la Ville de Québec puisque plus de 70 opérations archéologiques y furent menées au fil des années. Il n’est pas étonnant qu’il ait été le théâtre de l’école de fouilles de l’Université Laval, une première fois de 1982 à 1990, puis à nouveau depuis l’an 2000 jusqu’à aujourd’hui (Simoneau 2014 : 1). Depuis la parution de « Le site du Palais de l’intendant à Québec : genèse et structuration d’un milieu urbain » (Moussette 1994) un grand nombre de publications et de rapports ont été diffusés soit par des maisons d’édition, soit par le CELAT (Centre de recherche Cultures -Arts – Sociétés, autrefois Centre interuniversitaire d’études sur les lettres, les arts et les traditions). Le service d’archéologie de la Ville de Québec s’est aussi livré à des fouilles exhaustives sur les lieux, surtout lorsqu’il était question, dans un premier temps, d’y construire un musée pour mettre en valeur les fondations du premier palais et, dans un deuxième temps, de reconstruire le second palais (Simoneau 2014). Ce projet, au coût estimé de 30 millions $, fut abandonné en 2007.
Le terrain sur lequel se retrouvent les vestiges faisait partie d’une terre de 52 arpents concédée formellement à Guillemette-Marie Hébert, veuve de Guillaume Couillard16 le 5 juin 1668, mais occupée depuis 30 ans par la famille Hébert à la suite d’une promesse verbale faite à Guillaume Couillard par les « Cent-Associés » (Trudel 1973 : 242). Cette propriété, dont la filiation remonte aux origines de la colonie de Québec, Guillemette Hébert étant la fille de Louis Hébert, premier agriculteurs à s’y établir en permanence avec sa famille, sera complétée par des acquisitions successives.
Au XVIIe siècle, l’intendant Jean Talon identifia cet endroit comme propice à la poursuite de ses ambitions économiques en Nouvelle-France à cause de sa situation stratégique, avec un accès facile à la rivière Saint-Charles. La brève entreprise de Talon dans la construction navale, le brassage de la bière et la production de la potasse a succédé à une série d’occupations autochtones discrètes du site datant du Sylvicole supérieur (ca 1300 apr. J.-C.) (Auger et al. 2009 : 146). La brasserie cesse ses opérations vers 1675, après environ cinq années d’existence (Moussette 1994 : 47). Ce bâtiment ne fut probablement jamais désaffecté, servant en partie de logis grâce à ce pavillon de huit toises de longueur construit en maçonnerie et recouvert de bardeaux d’ardoise, entre 1670 et 1679. Ce grand édifice industriel se prêterait bien à maints usages et, dès 1679, on propose de le transformer en manufacture (Auger et al. 2009 : 149 ; Moussette 1994 : 49).
L’intendant de Meulles, en 1684, s’est logé dans l’ancienne brasserie de Talon, vaste bâtiment auquel il trouve un potentiel très intéressant pour y installer sans trop de frais l’intendance au grand complet. La réponse du roi ne se fait pas attendre et une lettre datée du 10 mars 1685 donne son approbation au projet de de Meulles, du moins dans ses grandes lignes (Moussette 1994 : 50). L’achat de la brasserie est conclu en juin 1686. C’est donc là à partir de 1686 qu’on trouvera le Premier palais de l’intendant, reconnaissable sur les plans à son corps central étroit flanqué de deux pavillons (figure 10) (Simoneau 2009 : 161). L’intendant Champigny engage le roi à acheter les terres de Talon l’entourant afin d’y établir une population (Moussette 1994 : 50-51). Talon vend ses terres au roi en 1688 (Moussette 1994 : 48). En 1691, il semble bien que le Palais soit pourvu de prisons (Moussette 1994 : 70). Quant aux anciens magasins, ceux incorporés au Palais de l’intendant, ils occupaient, tel qu’illustré sur le plan de Villeneuve de 1692, la partie centrale de l’édifice (Moussette 1994 : 71).
Figure 10. L’îlot des Palais en 1699
Source : ANC, C-46450
Les cargaisons des bateaux arrivant à Québec contenaient toutes les choses nécessaires au service du roi (inventaire de 1688) dont une bonne partie a dû aboutir dans les magasins du roi à Québec. En 1689 on trouve dans les magasins un armurier et un canonnier. L’année suivante un autre document mentionne deux armuriers, en plus d’un tonnelier (Moussette 1994 : 72).
Près de 2 500 soldats débarquent à Québec avant la fin du siècle. Leur entretien et leur logement sont d’abord assurés à Québec ; puis les dépenses en vue des expéditions militaires et des travaux de fortification sont considérables. Entre 1690 et 1697, le roi débourse près de 180 000 livres au seul titre des fortifications. L’industrie de la construction devient une activité économique très importante (Hare et al. 1987 : 28-29).
Tous ces événements ont tissé la trame d’une vie domestique, par l’occupation des intendants successifs et de leur famille qui ont habité les lieux entre 1684 et 1713, d’une vie commerciale par la réception et la distribution de marchandises via les magasins du roi et d’une vie militaire par le va-et-vient des soldats. Il n’est pas surprenant que les fouilles menées sur ce site aient mené à la découverte de milliers d’artefacts dont certains ont été associés à des contextes du XVIIe siècle. Quatre opérations, numérotées de 50 à 53 inclusivement, furent alors déterminées (Simoneau 2014 : 5). Pour la saison 2007, vu l’ampleur de la tâche, la Ville de Québec a sollicité et obtenu la collaboration de l’équipe des professeurs Tholbecq et Bain de l’Université Laval (Simoneau 2014 : 5). Toujours en 2007, trois numéros d’opérations supplémentaires furent utilisés (58, 59, 60) (Simoneau 2014 : 5). On notera au passage l’importante présence dans les assemblages récupérés de terre cuite grossière vernissée de couleur kaki et pratiquement dans chaque déposition mise en place tout au long des travaux (Simoneau 2014 : 90). Par ailleurs ce type céramique est intéressant. Il est probable qu’il s’agisse d’une production locale (Monette 2000 : 79, 83), et cette présence dans notre contexte montre qu’il était déjà en circulation en 1668 (Simoneau 2014 : 90).
Les fouilles antérieures, nombreuses, effectuées sur ce site avaient déjà permis l’élaboration d’une séquence événementielle pour la période qui nous intéresse. La consultation de cette séquence (annexe S) a validé la provenance chronologique des tessons sélectionnés (tableau 2). Les tessons 52E8 et 54A42-5, trouvés dans des contextes remaniés, appartiennent peut-être au XIXe siècle mais ils ont quand même été conservés pour cette étude. La collection du site CeEt-30 contient onze tessons. Les photos et les descriptions macroscopiques des tessons sont illustrées aux annexes D et E.

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Table des matières

Chapitre 1 : Introduction
1.1 L’argile
1.2 Analyses sur les terres cuites communes du Québec
1.3 Bilan historiographique
1.4 Les cadres chronologique et géographique
1.4.1 Le cadre chronologique
1.4.2 Le cadre géographique
1.5 Problématique de recherche et hypothèses
1.6 Plan de rédaction
Chapitre 2 : Méthodologie de recherche
2.1 Introduction
2.2 La sélection des tessons
2.2.1 Le site de la maison des Jésuites (CeEt-27)
2.2.2 Le site de l’îlot des Palais (CeEt-30)
2.2.3 Le site du Parc des Braves (CeEt-677)
2.2.4 Le site du domaine Maizerets (CfEu-1)
2.3 Applications des méthodes archéométriques en céramologie
2.3.1 Objectifs généraux
2.3.2 La sélection des méthodes
2.4 Méthodologie
2.4.1 Les sources écrites et leur collecte
2.4.2 Les analyses micromorphologiques et minéralogiques
2.4.3 La grille d’analyse : méthodes et définitions
2.4.4 L’analyse par tomodensitométrie (CT-Scan)
2.4.5 Le traitement statistique des données
Chapitre 3 : Résultats des analyses
3.1 Analyses minéralogiques des terres cuites grossières
3.1.1 Les terres cuites grossières de la maison des Jésuites (CeEt-27)
3.1.2 Les terres cuites grossières de l’îlot des Palais (CeEt-30)
3.1.3 Les terres cuites grossières du Parc des Braves (CeEt-677)
3.1.4 Les terres cuites grossières du domaine Maizerets (CfEu-1)
3.2 La classification ascendante hiérarchique (CAH) pour les quatre sites
3.3 Les résultats de la tomodensitométrie (CT-Scan)
3.4. Analyse statistique
3.4.1 Analyse statistique utilisant les données de la micromorphologie
3.4.2 Analyse statistique reliée à la tomodensitométrie
Chapitre 4 : Une production locale distinctive
4.1 La provenance géographique des groupes micromorphologiques
4.2 Les caractéristiques tomodensitométriques des productions locales
4.3 Observations micromorphologiques et classification automatique
4.3.1 Les tessons de la variété 1
4.3.2 Le tesson de la variété 2
4.3.3 Les tessons de la variété 3
4.3.4 Les tessons de la variété 4
4.3.5 Les tessons de la variété 5
4.3.6 Les tessons de la variété 6
4.3.7 Les tessons de la variété 7
4.3.8 Les tessons de la variété 8
4.3.9 Le tesson de la variété 9
4.3.10 Le tesson de la variété 10
4.4 Des méthodes d’analyse éclairantes ?
4.4.1 La CAH et l’examen micromorphologique
4.4.2 Examen visuel vs examen micromorphologique
4.4.3 L’apport de la tomodensitométrie
4.4.3 L’apport de la statistique en dehors de la CAH
Chapitre 5 : Conclusion
5.1 Rappel de la problématique
5.2 Résultats de la démarche
5.3 Recommandations
Bibliographie
Annexes
A. Liste des potiers locaux
B. Photos des tessons du site de la Maison des Jésuites (CeEt-27)
C. Description macroscopique des tessons de la maison des Jésuites (CeEt-27)
D. Photos des tessons du site de l’îlot des Palais (CeEt-30)
E. Description macroscopique des tessons de l’îlot des Palais
F. Photos des tessons du site du parc des Braves (CeEt-677)
G. Description macroscopique des tessons du parc des Braves (CeEt-677)
H. Photos des tessons du site de Maizerets (CfEu-1)
I. Description macroscopique des tessons du domaine Maizerets (CfEu-1)
J. Photos des lames minces de la maison des Jésuites (CeEt-27), grossissement 25X
K. Photos des lames minces de l’îlot des Palais (CeEt-30), grossissement 25X
L. Photos des lames minces du parc des Braves (CeEt-677), grossissement 25X
M. Photos des lames minces du site de Maizerets (CfEu-1), grossissement 25X
N. Description des lames minces de la maison des Jésuites (CeEt-27)
O. Description des lames minces de l’îlot des Palais (CeEt-30)
P. Description des lames minces du Parc des Braves (CeEt-677)
Q. Description des lames minces de Maizerets (CfEu-1)
R. Données diverses de la tomodensitométrie, relation entre les valeurs HU et celles en g/cm3
S. La séquence événementielle du site îlot des Palais : CeEt-30
T. Les valeurs particulières de densités (HU) pour les inclusions
Lexique

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