ANALYSES DES ACTIVITES DE L’ASSOCIATION RF2 « TSINJO AINA » AU NIVEAU DES HABITANTS D’AMBOHIPO

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Répartition démographique d’Ambohipo

La population du fokontany d’Ambohipo compte 24. 324 personnes. Sa superficie est sensiblement égale à 2 km2
La population jeune représente la population majeure qui est comprise entre 18 à 34 ans. La population totale est de 24 324 dont 24 086 sont de nationalité malgache et 238 étrangère, cela signifie que les malgaches tiennent la majorité de la population avec 99,02% et 0,98% d’étrangers. Ce quartier comporte 1.947 toits et 4.913 ménages. De ce fait, il rassemble plusieurs groupes sociaux, représentant les diverses cultures malgaches des 22 régions d’où l’appellation cosmopolite et dont la majorité est constituée par des étudiants universitaires.

Activités socio-économiques

Du point du vue économique, l’activité économique des habitants est basée sur l’activité informelle. D’un côté, Il est connu sur la marchandisation des médicaments illicites qui marque la popularité de ce fokontany et celle d’Ambolokandrina. Les commerçants y commercialisent des médicaments à des prix abordables que ceux des pharmacies. A propos des activités socio-économiques de sa population, on y trouve plusieurs secteurs aussi bien formels qu’informels. Beaucoup d’activités sont ainsi effectuées à travers ses informalités, comme les ventes des marchandises alimentaires (légumes, fruit, huiles…) des ustensiles de cuisine, (marmites, assiettes), des fournitures scolaires et des friperies.
.Ainsi, la multiplication incessante des multiservices et des cybercafés en vue de répondre aux besoins des étudiants. On rencontre ces derniers dans tous les coins du quartier et récemment même au sein des cités universitaires.
Ces trois dernières années, on a remarqué l’ouverture de plusieurs bars, épi-bars, salle de karaoké et récemment des boites de nuit ou discothèques et celui des écoles privées. En effectuant une observation simple, nous avons remarqué l’existence des lieux distributeurs des boissons alcooliques et qui font des tours d’animation de leurs derniers produits en vue de les publier, toujours dans ce fameux quartier populeux. En effet, on y trouve trente-trois (33) magasins livrant des produits alcooliques, d’après les données recueillies auprès du fokontany. Quant au niveau de vie de la population, le niveau de vie de la population d’Ambohipo se trouve majoritairement dans la classe moyenne avec un taux de 57%.

Les Infrastructures existantes :

Sur le plan infrastructurel, le fokontany connait beaucoup de problèmes au niveau des équipements communs, économiques, culturels, ainsi que sociales. Ces derniers sont insuffisants pour la population, vu que ce quartier comporte le plus de population parmi les autres quartiers dans le 2ème arrondissement.

Généralités sur l’association RF2« TSINJO AINA » d’Ambohipo

Historique de l’association

En tant qu’association, l’association RF2 « tsinjoaina »dans le fokontany d’Ambohipo est sensé suivre et respecter l’article 5 de l’ordonnance N° 60.133 du 03 octobre 1960 à Madagascar portant que nous devrons faire une déclaration auprès de la direction interrégionale de l’Administration territoriale d’Antananarivo du nom de notre association ainsi que les membres du bureau et le siège de cette association. (cf. annexe 1)
Cette association est née le 19 Aout 2013 dans le fokontany d’Ambohipo mais la déclaration officielle était effectuée le 27 Aout 2013 avec l’acquisition d’un récépissé via de l’arrêté municipal N° 826-CUA/DS/CAB.13 du 27 Aout 2013 (cf. 2). L’activité de l’association RF2 « tsinjoaina » a commencé le 3 Mars 2014 au niveau du fokontany d’Ambohipo. Depuis son lancement en 2011, il est à noter que dans la CUA,155 fokontany sur 192 possèdent chacun une association RF2 dont le fokontany d’Ambohipo se trouve en 100ème position.

Activités de l’association RF2

Dans le cas du fokontany Ambohipo, les activités de cette association au sein du fokontany consistent à nettoyer les ruelles dans toutes les coins du fokontany et les canaux d’évacuation des eaux usées et pluviales. Puis, l’aménagement des sites de bacs à ordures, .Enfin, l’octroi de matériels d’appui à la pré-collecte des déchets, ainsi qu’au curage et à l’entretien des canaux d’assainissement.
Rappelons que c’est la cotisation locale des habitants qui fait fonctionner cette association.

Objectifs

Cette association a pour but de favoriser le développement : le développement social, le développement économique, et le développement culturel dans ce fokontany.
Objectifs spécifiques
Améliorer les conditions d’hygiène et d’assainissement pour 4.913 ménages. Permettre un meilleur accès à des facilités sanitaires de gestion de déchets et de gestion de l’eau, associé à un comportement collectif et individuel adéquat afin de réduire les maladies d’origine hydrique, notamment chez les enfants en bas âge. Diminuer de 15 à 25% le taux des maladies liées à l’eau et à l’insalubrité.

Les membres

Normalement, tout habitant d’Ambohipo peut être membre de l’association RF2 « tsinjoaina ». Mais comme toutes les associations, on exige qu’il y ait des membres des bureaux élus par les adhérents. La plupart des adhérents sont presque des :
• Commerçants
• Riverains
• Ménages
• Fédération des clubs sportifs
• Eglises
• Pharmacies
• Ecoles
• Etudiants, etc.
Parmi les membres des bureaux, il y a ce qui est permanant et non permanant dont il y a 6 sortes des responsabilités tels que :
Le président,
Le vice-président,
Le Secrétaire
Le trésorier
Les conseilleurs
Les précepteurs
Les mains d’œuvres ou les exécutants directs sont les agents :
Agent de collecte (ramasseurs des ordures ménagères)
Agent d’entretien (curages des canaux)
Agent de maintenance (responsables des nettoyages)
Agent de sensibilisation
Nous pouvons dire qu’il y a une répartition de tâches entre les travailleurs afin d’assurer l’aménagement du fokontany. D’où DURKHEIM se conceptualise la solidarité organique où l’individu s’est spécialisé dans le but de mettre la cohésion sociale et l’harmonie. ; « tout un système de droit et de devoirs » in de la division du travail social de DURKHEIM.
L’effectif des membres de bureau n’est pas limité mais cela dépend des nombres des entités dans le fokontany, environ 15 individus. Le membre de bureau est élu par voix d’élection et chaque entité doit avoir un (e) représentant(e) qui peut représenter l’association RF2 dans le bureau avec procès-verbal à chaque élection. Le membre de bureau a pour mission d’organiser les activités de l’association en générale. Il veille les fonctionnements de ses ouvriers et celui des autres membres .enfin, c’est le bureau permanant qui fait les rapports auprès des fokontany, l’arrondissement, service eau, BMH, et auprès des partenariats financiers.

Les partenariats

La Communauté Urbaine Antananarivo via le Bureau Municipal d’Hygiène de la Direction des Affaires Sociales et de la Santé Publique (DASSP)
• Le « Water and Sanitation Program » (WASP) pour la construction des bornes fontaines (projets encours)
• Et l’ONG CARE International qui finance les moyens matériels de cette association comme : des brouettes, des fourches, des pelles, des blouses, et des masques.

Approche méthodologique

Pour respecter la scientificité de notre recherche, il est important d’utiliser des techniques et méthode d’analyse sociologique pour entamer l’évaluation des impacts de cette association sur les habitants d’Ambohipo pour cette année.

Techniques

D’ après GRANAI, GEROGES, dans leur ouvrage intitulé «technique de l’enquête sociologique»2;« la technique de l’enquête sociologique n’est que les procédés opératoires qui permettent l’application de la méthode sociologique à l’objet choisi pour l’étude»3.Ainsi, cela nous permet d’utiliser les diverses techniques en sociologie telles que les techniques documentaires et d’entretien en profondeur ainsi que l’enquête par questionnaire et l’observation participante.
. Ces dernières nous aideront à compléter les données d’ordre théorique et pratique sur le sujet.

Techniques vivantes

L’échantillonnage

Pour avoir une bonne représentativité de la population mère, nous avons procédé à la technique d’échantillonnage non probabiliste par quotas. Puisque nous n’avons pas pu obtenir la liste du ménage dans ce fokontany et vue la contrainte temps que le département nous a procuré, nous n’arrivons pas à voir tous les ménages d’Ambohipo mais il suffit d’avoir la représentativité des habitants d’Ambohipo. Donc, nous avons préféré adopter l’échantillonnage non probabiliste par quotas. La démarche est comme suite : nous avons déterminé en avance la taille de notre échantillonnage qui est de 50 ménages. Ici nous avons comme unité d’enquêté le ménage car nous voulons faire une évaluation des impacts de l’association RF2 sur le fokontany.
-Ampahateza et cité universitaire ambohipo
Ambohipotanana
-Andohaniato Nord
Andohaniato Sud
Ensuite, nous avons déterminé déjà les nombres de ménages enquêtés par secteur soit de 10 ménages par secteur. Et enfin, le choix de ces 10 ménages se fait aléatoirement suivant l’instruction du chef fokontany d’Ambohipo.

Questionnaires

Nous avons également utilisé la méthode par questionnaire afin d’avoir des données quantitatives. Dans cette grille de questionnaire nous n’avons employé que des questions fermées avec des réponses éventuelles.

L’entretien

C’est un dialogue oral entre deux individus dans le but de soutirer les maximums d’informations d’ordre qualitatif sur notre objet d’étude et de savoir si notre thème est pétunant afin de vérifier l’hypothèse. Dans cette partie, nous avons utilisé l’entretien libre et semi libre auprès des responsables de cette association, au chef fokontany et à chaque chef du ménage.

L’observation

Comme nous avons cité dans le choix du terrain, nous sommes résidents de ce fokontany alors il est nécessaire d’appliquer l’observation participante afin de pouvoir appréhender la réalité sociale ou le fait social dans le fonkotany (la propreté).

Techniques documentaires

Pour compléter les informations collectées durant l’enquête sur terrain, nous avons utilisé la technique de documentation dont la recherche sur les sites internet, des bibliothèques, de quelques journaux et magazines. Et nous avons récolté des données chiffrés auprès du ministère de la santé. Enfin, des mémoires des étudiants précédents qui correspondent à notre thème de recherche.

Cadrage théorique

Pour pouvoir faire l’évaluation des impacts de cette association au niveau du fokontany, nous avons opté la méthode fonctionnaliste, l’holisme et l’analyse psychosociologique de A .Weil-Barais comme instrument d’analyse.

Le fonctionnalisme de ROBERT Merton

Tout d’abord, le fonctionnaliste c’est « l’ensemble de courants Anthropologique et sociologique qui considèrent le système social comme une totalité unifiée dont les éléments (division du travail, institution, idéologie) sont nécessaires à son bon fonctionnement. On postule la cohésion des éléments entre eux »4. Ici nous pouvons dire que le fokontany d’Ambohipo est un système qui se compose des divers éléments comme les habitants du fokontany, le chef fokontant, l’association. Pourtant dans cette association, il y a encore des éléments à considère : c’est les membres.
De plus, nous constatons que chaque individu dans ce fokontany a des rôles dans la mise en œuvre de l’activité de l’association car il paye une cotisation et respecte les règlements imposés par le fokontany. Ainsi, lors de notre entretien avec les responsables de l’association RF2, on a su que dans cette association, il y avait beaucoup d’entités qui fait partie de l’association et qui sensibilisent ses membres. Par exemple, dans le membre du bureau, il y a un représentant des étudiants et celui-ci est le premier responsable de l’assainissement dans la cité universitaire et par ailleurs pour les autres entités. Donc, en un mot, ici, nous considèrerons que l’association RF2 dans le fokontany d’Ambohipo est un système social qui regroupe toutes les entités dans le fokontany et chacun à des rôles afin de mettre le développement humain par le biais de la mise en œuvre du volet d’assainissement d’eau et d’hygiène dans le fokontany et que les habitants participent activement. Alors, la sécurité sociale règne également dans ce fokontany. Bref, nous avons utilisé le fonctionnaliste relativisme de ROBERT Merton comme instrument d’analyse de notre recherche.

L’holisme de DURKHEIM (E) et l’approche psychosociologique de WEIL-Barais .A

Ensuite, l’holisme c’est une méthode d’analyse en sociologie classique et le plus utilisé par les chercheurs en sciences sociales. Par définition, « l’holisme c’est le tout qui explique la partie ».5 Nous avons pris cette méthode car l’association RF2 est une institution créée au niveau du fokontany. Avec cela, elle impose des règlements sur la propriété et le mode de payer la cotisation mensuelle au niveau du fokotany d’Ambohipo . De ce fait, nous aimerons étudier le poids de cette association sur les habitants de ce fokontany. C’est à dire, les comportements de chaque individu par rapport à la contrainte de l’association RF2 d’Ambohipo.
Enfin, nous y mettrons en parallèle avec cette méthode holistique l’approche psychosociologique de WEIL- Berais qui tente de mettre en relation les différents aspects du psychisme (cognitif, motivation, émotionnel…) avec l’insertion sociale des individus (relations inter-individuelles, groupes, institutions …) dans un environnement donné. La question centrale de l’approche psychosociologique est celle de la relation entre individu et société6. Donc, comme Ambohipo est l’un de fokontany cosmopolite. Il parait que chaque individu vivant dans ce fokontany a sa culture et son propre mode de vie. Ainsi, nous allons voir leur comportement vis-à-vis de l’association RF2 au sein de leur fokontany.

Le développement de Madagascar et la vie des habitants

D’après le Rapport National sur le Développement Humain (RNDH) du PNUD pour cette année, l’indice de développement humain (IDH) de Madagascar est de 0,498. Ce qui classe Madagascar dans la catégorie des pays à faible IDH. Son rang est de 155ème pays su 187. Il faut noter que l’IDH se fonde sur 3 critères majeurs : l’espérance de vie à la naissance, le niveau d’éducation et le niveau de vie. Si l’espérance de vie laisse plutôt perplexe (64,85 ans pour Madagascar contre 52,8 ans pour l’Afrique du sud), le niveau de vie est en perpétuelle dégringolade. Et le taux de mortalité set de 6, 95.
La moitié des travailleurs touche 50 000 Ar/mois, d’après les données du Centre de recherches, d’études et d’appui à l’analyse économique à Madagascar (CREAM). Pour eux, avoir un travail n’est plus synonyme d’une condition de vie décente. Un emploi donne seulement le moyen de survivre. Conséquence : les 84% des dépenses des ménages vont à l’alimentation selon le rapport 2012 sur l’Afrique orienté sur la sécurité alimentaire. Et même si une grosse partie des dépenses va à l’alimentation, celle-ci est loin de répondre aux besoins nutritionnels de la population. Par conséquent, la moitié des enfants sont en situation de malnutrition chronique. L’ancien premier ministre malgache, Omer Beriziky souligne : « Madagascar n’a pas pu profiter de son potentiel à cause de la crise. Le chemin est long et nous interpelons le gouvernement, la société civile, le secteur privé et les partenaires techniques et financier à coordonner leurs actions pour le bien-être et la sécurité alimentaire des Malagasy »20.
Sur le plan économique, la situation macroéconomique s’est considérablement dégradée avec la crise. Après un recul de la croissance (-3,7% en 2009), la situation macroéconomique s’est légèrement améliorée, néanmoins la croissance macroéconomique est demeurée très faible en 2010 avec 0,5% et 0,7% en 2011Cette situation n’a pas permis d’endiguer la dégradation de la situation socioéconomique de la population dont les trois quarts vivent en dessous du seuil de pauvreté. En 2009, le PNUD à Madagascar a publié que 92% des malgaches vivent en moins de deux dollars par jour. Cela signifie que 92% des malgaches sont pauvres et 8% de la population malgaches sont riches. Selon les données chiffrées de la statistique mondiale, Madagascar compte 22.599.698 d’habitants.
En outre, face au gel des financements traditionnels dont dépendent une grande partie des dépenses publiques, la politique d’austérité appliquée par le Gouvernement et la gestion monétaire rigoureuse ont permis de contenir l’inflation autour de 10% (9% en 2009 et 10,2% en 2010) mais ont eu hélas des conséquences dommageables sur la capacité de l’Etat à assurer un fonctionnement correct des services sociaux de base. Durant ces trois dernières années, les prix de PPN (Produits Première à la Nécessite) ne cessent de s’augmenter sur le marché. Citions quelques exemples : le prix d’huile devient 6000 Ar s’il était 5500 Ar le litre en 2011, le riz 1400 Ar le kilo/1200 Ar auparavant. De plus, le frais du taxi – be est passé de 300 Ar à 400 Ar dans le centre urbain d’Antananarivo selon l’ATT. Cela a pour cause l’augmentation du prix d’essence et la dévalorisation monétaire malgache. Maintenant un euro vaut 3500 Ar (cours d’échange). Alors, c’est normal si les malgaches s’en appauvrissent de jour en jour et que l’insécurité domine dans toutes les régions entre autres l’insécurité routière et l’insécurité dans le Sud. Le taux de mortalité devient 6,95 % pour cette année (Statistique Mondiale 2014).
Bref, le niveau de croissance trop faible ne permet pas d’amorcer une inversion de la tendance de l’aggravation de la pauvreté et d’achever l’atteinte des OMD. Par ailleurs, la persistance, en 2011, d’une croissance quasi nulle et d’une gouvernance en déliquescence consécutivement à la crise a confirmé l’impossibilité pour Madagascar d’atteindre plus d’un OMD sur huit à l’horizon 2015. (Source: Rapport Nationale du Développement 2014 de PNUD).
Cela signifie que, malgré l’Aide Publique pour le Développement et Programme Régionale du Développement à Madagascar durant ces 54 ans d’indépendance, elle n’aboutit pas à des fins escomptées par le peuple malgache. Cette inefficacité est de par le non considération par les bailleurs ou le gouvernement de la culture locale et le non-respect du « HASINA » Malgache même. Tout cela engendre l’échec du projet du développement. Ainsi, ces aides n’aident pas les bénéficiaires .De ce fait, cela ne répond pas aux aspirations des habitants.
En plus, le manque d’approche participationniste de partisans (acteurs du développement et la population locale) sont des facteurs de la mise en place du développement au sein d’une localité donnée par exemple, au niveau du fokontany ou d’une commune.
La minimisation de la santé publique est considérée comme facteur de cet emplacement fait par le ministère de la santé actuelle. Ce dernier ne disposait pas de programme national de la santé précis, d’où leur négligence.

Les données qualitatives

Réponses de la direction de l’assistance sociale et de la santé publique

L’association RF2, en général, fait partie d’un projet de la CUA dans le but d’améliorer la santé dans la CUA. Alors il est important d’interviewer la direction de la santé dans la CUA et nous avons pu récolter ces résultats.
La direction principalement concernée par ces problématiques est la Direction de l’Assistance sociale et de la Santé Publique (DASSP). Elle travaille à l’amélioration de l’accès à l’eau potable, l’étude et la mise en place des infrastructures sanitaires au niveau des communautés, la coordination des relations avec les institutions et partenaires, la gestion des RF2.
La CUA a instauré cette association avec les ONG dans le capital qui travaillent dans le domaine social comme l’ONG -CARE, l’ENDAOI, l’EAST et le SAFE FJKM. Le but est d’assurer la santé des populations dans les zones vulnérables au niveau de la CUA.
. Ce programme se développe dans la continuité du volet social du Plan Vert – Plan Bleu de la CUA qui a été lancé avec l’appui du CRIF (Conseil régional d’Ile-de-France) et de l’AFM (Ambassade de France à Madagascar) en 2005 dans le 3ème et 5ème arrondissements de la capitale de Madagascar. Ce projet a ensuite été étendu en 2008 dans les quartiers d’Anosibe, 4ème arrondissement, dans la continuité de l’action entreprise dans la capitale. L’objectif du projet est d’améliorer les conditions de vie des populations les plus démunies en associant les Autorités Locales (AL), les Acteurs Non Etatiques (ANE) et les communautés locales afin de renforcer leur influence dans les prises de décision relatives aux besoins essentiels actuels, non couverts, de la population : l’accès à l’eau potable, l’hygiène publique, l’assainissement et l’éducation sanitaire communautaire.
Comme nous voyons et entendu par des journaux, le SMAVA n’arrive plus à collecter les ordures dans la capitale. C’est pour cette raison qu’il y a même des ordures sur la route. Alors, la CUA a collaboré ensemble avec ses divers organismes non gouvernementales par le bais de l’association RF2.D’après les données chiffrées de SMAVA, 10 tonnes d’ordures par jours dans la capitale.
Selon eux, les cinq clés de l’hygiène sont :
• Hygiène de l’environnement et de l’habitat
• Hygiène alimentaire
• Hygiène de l’eau de boisson
• Hygiène corporelle
• Hygiène de vie
Alors il veut mettre ces cinq clés afin d’assurer l’hygiène dans la CUA.
En un mot, si on fait l’évaluation des impacts socio-économiques de cette association, nous avons pu connaitre que l’activité de cette association n’aboutit pas au développement socio –économiques des habitants. Elle n’arrive même pas à participer les habitants ainsi que l’aménagement du fokontany d’Ambohipo.

Contexte malgaches sur la santé

La législation sanitaire de Madagascar comporte plusieurs textes législatifs et règlementaires, dont certains ne sont pas à jour mais restent encore en vigueur. L’élément essentiel du cadre législatif est l’ordonnance n°62-072 du 29 septembre 1962 portant codification des textes concernant la santé publique. Ce «Code de la Santé Publique» demeure à ce jour la référence règlementaire dans le domaine de la santé à Madagascar.
Par conséquent, la situation sanitaire des malgaches est encore faible car l’espérance de vie pour Madagascar est de 63 ans disait l’EPM 2010. Cela prouve que nous sommes des individus « amorphe » et que nous sommes pauvres. De plus, Madagascar est l’un des pays les plus touchés par la peste dans le monde.

Santé et Environnement:

L’hygiène et l’assainissement du milieu ainsi que d’autres facteurs environnementaux constituent des déterminants fondamentaux de la plupart des problèmes de santé (maladies parasitaires, virales, diarrhéiques, respiratoires etc).
L’assainissement du milieu, dans la CUA environ 84% des ménages utilisent des latrines mais traditionnellement inadéquates et défaillantes. Ce qui peut amener à des contaminations diverses. En ce qui concerne l’hygiène individuelle, seulement 39,8% de la population connaissent les quatre moments critiques du lavage des mains. Pour la gestion des déchets solides, ces derniers sont conditionnés dans des sacs plastiques ou des vieux sceaux et déversés dans des dépotoirs anarchiques. Par contre, nous n’avons pas l’habitude de faire cela.
En ce qui concerne l’eau, le projet d’installation des bornes fontaines dans la CUA est en cours.

La promotion de la santé

« La promotion de la santé désigne les actions visant à privilégier les modes de vie et les autres facteurs sociaux, économiques, environnementaux et personnels qui contribuent à la santé »21. Elle contribue au contrôle et à l’amélioration de la santé de la communauté à travers des actions intégrées qui facilitent la participation sociale et communautaire.
Elle maximise, ainsi, l’impact des programmes de santé à travers la prévention des maladies, la réduction des facteurs de risques associés à des maladies spécifiques, la pratique de modes de vie favorables à la santé et l’augmentation de l’utilisation des services de santé disponibles.
En effet, le pays ne dispose ni de politique ni des ressources humaines qualifiées en la matière à un moment où les facteurs sociaux, économiques et environnementaux et les comportements individuels constituent les déterminants fondamentaux de l’état de santé des populations
Le défi majeur à relever est le renforcement des capacités nationales pour la définition et la mise en œuvre des politiques et programmes de promotion de la santé en vue de la réduction de la morbidité et de la mortalité des maladies transmissibles et non transmissibles.

Impacts des activités de l’association RF2

Changement apporté par cette association

Social

Depuis la création de cette association dans la C U A, y compris Ambohipo, nous avons pu constater que la pollution visuelle dans les quartiers vulnérables se démunie. Pour le cas d’Ambohipo, depuis 2013, l’association RF2 faisait son activité dans le fokontany .Mais d’une manière officielle, c’était le 3 mars 2014 que la C.U A l’avait inauguré .Maintenant, nous avons remarqué qu’il n’y a pas des ordures dans tous les coins du fokontany même dans la ruelle et aussi dans les canaux. Ces dernières sont devenues propre et nous ne sentons plus fréquemment des mauvaises odeurs .D’ailleurs, le civisme des habitants change également. Au lieu de jeter les ordures dans la rue, il s’habitue de les jettes dans les bacs à ordures ou dans les bacs intermédiaires. De plus, il se conscientise entre eux de préserver la santé et l’environnement. Mise à part cela, ils payent de cotisation mensuelle pour le fonctionnement des activités de l’association.
Celle-ci nous permet de dire qu’il l’aménagement du fokontany et la participation active des habitants.
C’est grâce à l’activité de l’association que ces individus deviennent « normaux » c’est-à-dire ils suivent les normes sociétales, de respecter l’importance de la sante dans la vie même le proverbe Malgache disait «ny fahasalama no voalohan-karena » et « ao anatin’ny vatana salama no misy saina matsiro ». Par conséquent, la santé est vraiment importante pour le malgache.
Ainsi, ils ont déjà s’habitudes à la présence des bacs intermédiaires .Auparavant, ils ont été obligés ses enfants de jeter leur ordure dans les grands bacs, dès fois, cela va créer des conflits entre parents –enfants. Or lors qu’il y a des bacs intermédiaires dans chaque coin du fokontany, il y a la paix et une solidarité entre la famille. Et même entre les voisinages, nous avons de fois constante qu’il y a une cohésion et un inter culturalité entre eux, parce ce que ce bacs à ordures sont place auprès des petits épicières Donc, lorsque une mère de famille jette ses ordures il s’échange des nouveaux.

Économique

Comme nous avons dit dans le paragraphe au-dessus, les habitants payent de cotisation mensuelle de 500 Ar à 1000 Ar qui varient selon le niveau de vie des ménages .
De ce fait, cela a pour conséquence sur la dépense du ménage. Avant les habitants paient des particuliers pour emporter et jeter leurs ordures avec un prix moyen de 200 à 500 Ar par jour or à présent, grâce à la dotation en bac à ordure, les habitants ne paient que 500 à 1000 Ar par mois. Alors, l’existence des bacs intermédiaires dans ce fokontany rend sa vie plus facile. De l’autre côté, pour les classe défavorisées, le fait de payer encore de cotisation pour l’association va augmenter encore ses dépenses. Car ils n’ont pas plus assez de revenu pour payer cette cotisation. Or ces individus ce sont des individus «mitrogovaohomana ».Alors nous pouvons dire qu’il entraine une difficulté auprès des individus qui ont un pouvoir d’achat faible.
Au niveau du fokontany, l’association RF2, a créé un emploi pour les jeunes qui veulent collaborer avec eux. En effet, elle engage 33 employeurs aujourd’hui. Nous savons très bien qu’à nos jours, il y a eu la concurrence dans la marche du travail. Ainsi, ceux qui n’ont pas la bonne qualification ne pourrait pas y avoir de poste. Par contre, avec l’association RF2 seule la motivation est exigée de la part des travailleurs. A part cela, il peut exercer une autre fonction dès qu’il a terminé de nettoyer la ruelle et les canaux par exemple. A ce moment, il est fort probable qu’il y a une amélioration de niveau de vie de ces travailleurs. Les parents peuvent payer le frais de scolarité de ses enfants dans l’école publique parce que un employé gagne 40.000 Ar / mois.
L’association a besoins de matériels pour mettre en œuvre ses activités. Ces matériels ont été financé par l’O N G -C A RE .Dans ce cas, il y a eu augmentation de demande des brouettes, des fourches, des pelles, des blouses, des masques sur le marché. Donc non seulement les habitants bénéficient de ce «projet d’assainissement d’eau et d’hygiène» de l’association RF2 et la C U A mais aussi les commerçants et les forgerons malgaches (voir le schéma ici- après).

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Table des matières

Introduction Générale
PARTIE I APPROCHE CONCEPTUELLE ET CONTEXTUEL
CHAPITRE I PRESENTATIONS DU TERRAIN DE RECHERCHE
I.1.1 Historique du lieu
I.1.2 dentification et localisation
I.1.3 Répartition démographique d’Ambohipo
I.1.4 Activité socio –économique
I.1.5 Les infrastructures
I.1.6 L’insécurité
I.2 Généralité de l’association RF2 « tsinjo aina »d’Ambohipo
I.2.1 Historique de l’association
I.2.2 L’activité de l’association
I.2.3 Objectifs
I.2.4 Les membres
I.2.5 Les partenaires
CHAPITRE II L’APPROCHE METHODOLOGIQUE
II.1 Techniques
II.1.1 Techniques vivantes
II.1.1.1. L’échantillonnage
II.1.1.2 Questionnaires
II.1.1.3 L’entretien
II.1.1.4 L’observation
II.1.2 Techniques documentaires
II.1.3 Cadrage théorique
II.1.4 Outil conceptuels
II.1.5 Les mots clés
II-2 Les étapes de la recherche
II.2.1 Rupture
II.2.2 Construction
II.2.3 Constat
Conclusion partielle
PARTIE II ANALYSES DES ACTIVITES DE L’ASSOCIATION RF2 « TSINJO AINA » AU NIVEAU DES HABITANTS D’AMBOHIPO
CHAPITRE III PRESENTATIONS DES DONNES ET INTERPRETATIONS
III.1 Données quantitative et interprétations
III.1.1 Réponses obtenues à partir des questionnaires
III. 1.1 Caractéristiques généraux du chef des enquêtés
.III.1.2Laconsommation de ménage
III.1.3 Le développement de Madagascar et la vie des habitants
III.2 Les données qualitatives
III.2.1 Réponses de la direction de l’assistance sociale et de la santé publique
III.2.2 Contexte malgache sur la santé
CHAPITRE IV IMPACTS DES ACTIVITES DE L’ASSOCIATION RF2 « TSINJO AINA » D’AMBOHIPO
IV.1 Les changements apportent par cette association
IV.1.1 Au niveau social
IV.1.2 Au niveau économique
IV.1.3 Sécurité
IV.2 Avis des habitants
IV.2 .1 Avis des enquêtés sur la réalisation des activités de l’association RF2 « tsinjoaina »
IV.2.2. Avis des enquêtés sur projets du développement
IV.2.3 Critiques provenant des habitants sur l’activité de cette association
Conclusion partielle
PARTIE III ANALYSE PROSPECTIVE
CHAPITRE 5 LIMITES ET APPORTS
V.1-Limites de l’association
V.1.1 Limites de la démarche participative utilise par l’association
V.1.2 Sur le choix de partenaire
V.2 Apports du stage
CHAPITRE 6 SUGGESTION PERSONNELLES
VI.1 Au niveau de la politique de l’Etat et la commune
VI.1.1 Pour l’Etat
VI.1.2 Pour la Commune
VI .2 Au niveau du fokontany
Conclusion partielle
Conclusion générale
Bibliographie

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