ANALYSE EPIDEMIOLOGIQUE DE L’HYPERTHERMIE CHEZ LES ENFANTS AU CSB2 D’AMPASANIMALO

Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études

La rhinopharyngite

La rhinopharyngite est la cause la plus fréquente de fièvre chez le nourrisson. Elle associe un écoulement nasal muco-purulent, un aspect inflammatoire des amygdales et de la paroi postérieure du pharynx, contre laquelle est souvent visible une coulée de muco-pus, à l’examen de la bouche.

L’otite moyenne

L’otite moyenne suppurée est également très fréquente. Elle est souvent associée à une rhinopharyngite et découverte par l’examen systématique du tympan à l’otoscope. Le tympan peut être simplement congestif, de coloration rosée, avec conservation des reliefs, ou au maximum bombé avec disparition des reliefs ; cet aspect traduit alors l’existence d’une collection dans l’oreille moyenne. Parfois, une perforation spontanée est constatée à l’origine d’une otorrhée purulente (Figure n° 1).

La méningite aiguë bactérienne (10)(11)(12)

La méningite aiguë bactérienne est la cause la plus redoutée de fièvre du nourrisson.
L’examen clinique détaillé appareil par appareil et l’interrogatoire des parents à la recherche d’une notion de contage permettent parfois une orientation diagnostique (Exemple : signes en faveur d’une maladie-éruptive, constatation d’un panaris, d’une boiterie, etc).
Lorsque la fièvre est isolée et que l’examen n’apporte aucune orientation diagnostique, il s’agit le plus souvent :
– d’une maladie infectieuse infantile durant la période d’incubation .
– d’une infection urinaire dont le diagnostic sera possible par l’examen cytobactériologique des urines.

La varicelle

La varicelle est une maladie fréquente de l’enfant et du nourrisson, due à un virus appartenant au groupe des herpès virus.
L’incubation est de deux semaines. La contagiosité est très grande, débutant deux jours avant l’éruption et persistant dix jours après. L’immunité assurée est solide.
L’éruption est caractéristique, faite de vésicules clairsemées sur une peau saine, affectant le tronc, le visage, le cuir chevelu. Chaque vésicule se dessèche en 24 à 48 heures, devient croûteuse et cicatrise en cinq à vingt jours. Il existe deux à trois vagues éruptives. La fièvre est modérée, durant deux à quatre jours. Le diagnostic est fait cliniquement. Les complications sont exceptionnelles chez les sujets normaux, mais fréquentes et graves chez les sujets immunodéprimés.

Les oreillons

Les oreillons touchent les enfants de plus de 2 ans. L’agent infectieux est viral, du groupe des myxovirus. L’incubation est de trois semaines. La contagiosité apparaît quatre à six jours avant la parotidite et disparaît avec elle. L’immunité assurée est solide.
Les signes cliniques sont constitués d’une parotidite fébrile, bilatérale, souvent arymetrique, recouverte d’une peau normale non inflammatoire. La douleur est spontanée et provoquée (palpation, ouverture de la bouche).
Une céphalée importante est souvent associée. La guérison est spontanée en dix jours environ. Il peut exister d’autres localisations associées à la parotidite ou plus souvent isolées, essentiellement l’orchite et la méningite, extrêmement fréquente.

Le domicile

L’étude de la répartition des cas d’hyperthermie selon le domicile présentée au tableau n° 5 montre que :
– 31,2% des malades sont domiciliés à Tsiadana.
– 16,8% à Ampasanimalo.
– 15,2% à Faliarivo-Ambanidia.
– 9,6% à Ambatoroka.
– 6,4% à Miandrarivo.
– 4,8% à Volosarika.
– 3,2% à Antsahabe.
– 3,2% à Ambohimiandra.
– 0% à Ambohitsoa.
– 9,6% dans les autres secteurs sanitaires
Ces chiffres semblent refléter l’existence même dans la ville d’Antananarivo, d’un problème d’accessibilité géographique. Les fokontany comme Ampasanimalo, Tsiadana et Ambanidia bénéficient d’une proximité géographique par rapport aux autres fokontany du secteur sanitaire du CSB2 d’Ampasanimalo.
Le fokontany d’Ambohitsoa-Ankazolava-Ivanja n’utilise pratiquement pas le CSB2 d’Ampasanimalo et mériterait d’être réétudié dans la répartition des fokontany au niveua des formations sanitaires d’Antananarivo ville.

Le diagnostic

Selon le tableau n° 6, les diagnostics portés au niveau du CSB2 se répartissent comme suit :
· Syndrome palustre : 20%.
· Syndrome grippale : 54,4%.
· Toux fébrile : 16,8%.
· Diarrhées fébriles : 2,4%.
· Rhinopharyngite : 2,4%.
· Broncho-pneumopathies aiguës : 4%.
Les chiffres observés montrent que la grippe et le paludisme dominent le problème d’hyperthermie au CSB2 d’Ampasanimalo. Les cas de toux fébriles ou de broncho-pneumopathies aiguës pourraient faire penser à des complications de la grippe dues à un retard de consultation et de traitement adéquat.

Les variations saisonnières

Le tableau n° 7 et la figure n° 9 montrent les variations saisonnières de l’hyperthermie.
On note trois périodes pendant lesquelles les cas d’hyperthermie sont fréquents.
· Au mois de Janvier.
· Du mois de Mars au mois de Mai.
· Du mois de Septembre au mois de Novembre.
Ces trois périodes correspondent à la période des pluies et aux périodes de passage de la saison froide à la saison chaude. Les changements de climat favorisent apparemment les épisodes grippales sous forme de petites épidémies pendant lesquelles les familles et les responsables des formations sanitaires devraient doubler de prudence et de vigilance.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

1ère partie : GENERALITES SUR L’HYPERTHERMIE
1. Définition
2. La fièvre de l’enfant
2.1. Retentissement de la fièvre
2.2. Etiologie de la fièvre de l’enfant
2.2.1. La rhinopharyngite
2.2.2. L’otite moyenne
2.2.3. La méningite aiguë bactérienne
2.2.4. Les maladies infectieuses infantiles
2.2.4.1.La rougeole
2.2.4.2.La rubéole
2.2.4.3.L’exanthème subit
2.2.4.4.La varicelle
2.2.4.5.Les oreillons
2.2.5. Autres problèmes hyperthermiques de l’enfant
2.2.5.1.Paludisme de l’enfant
2.2.5.2.Les angines
2.2.5.3.Les pneumopathies aiguës
2.2.5.4.Autres affections
2ème partie : ANALYSE EPIDEMIOLOGIQUE DE L’HYPERTHERMIE CHEZ LES ENFANTS AU CSB2 D’AMPASANIMALO
1. Cadre d’étude
1.1. Le CSB2 d’Ampasanimalo
1.2. Le secteur sanitaire
1.3. Démographie
1.4. Autres formations sanitaires du secteur
2. Méthodologie
2.1. Méthode d’étude
2.2. Les paramètres d’étude
3. Résultats
3.1. Le nombre de cas
3.2. L’âge
3.3. Le sexe
3.4. Le domicile
3.5. Le diagnostic
3.6. Les variations saisonnières
3ème partie : COMMENTAIRES, DISCUSSIONS ET SUGGESTIONS
1. Commentaires et discussions
1.1. L’âge
1.2. Le sexe
1.3. Le domicile
1.4. Le diagnostic
1.5. Les variations saisonnières
2. Suggestions
2.1. Un renforcement des activités d’IEC
2.2. Un réajustement de la délimitation du secteur sanitaire d’Ampasanimalo
2.3. Une amélioration des moyens du CSB2
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *