ANALYSE DE L’IMPORTANCE DU FINANCEMENT EXTRENE DES MICRO-ENTREPRISES ET PME

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Schumpeter (1911) et le rôle de l‟entrepreneur7

Joseph Schumpeter fait du progrès industriel la clé du changement. L‟analyse schumpeterienne est intéressante car elle ne repose pas seulement sur le progrès technique, sur l‟évolution des connaissances ou les grandes inventions. Schumpeter y ajoute un autre élément clef : le chef d‟entreprise qui prend le risque de lancer un nouveau produit ou une nouvelle façon de produire .

Les modèles de croissance post-keynésiens : Modèles d‟Harrod-Domar8

A la suite de la crise de 1929, de nombreux économistes inspirés par les travaux de J.M Keynes, vont s‟interroger sur les possibilités d‟une croissance équilibrée.
Le point de départ de Domar est de considérer que l‟investissement exerce une double influence sur l‟économie :
– Du côté de la demande, la variation de l‟investissement détermine (par le principe du multiplicateur keynésien) le niveau de revenu et de la demande globale. C‟est l‟effet revenu.
– Du côté de l‟offre, l‟investissement accroît la capacité de production. C‟est l‟effet capacité et celui-ci stipule que l‟investissement doit engendrer une stimulation de la capacité de production, par le mécanisme de l‟accélérateur.
Pour qu‟il y ait croissance équilibrée, il faut que les revenus supplémentaires engendrés par l‟effet multiplicateur permettent d‟absorber la production supplémentaire obtenue. Donc, l‟effet de revenu doit être égal à l‟effet de capacité.
Harrod va remettre en cause cette théorie de Domar. Selon lui, la croissance est par nature instable; la raison de cette instabilité est que l‟effet revenu ne peut être égal à l‟effet capacité que dans un régime de croissance équilibrée.

Le modèle néoclassique : l‟approche de Solow9

Le modèle de Solow repose sur des hypothèses de type néoclassique : toute épargne est investie, les rendements sont décroissants, la substitution du capital au travail, la concurrence empêche l‟existence de rentes de monopole. Il rend également compte de plusieurs faits importants comme les phénomènes de rattrapage des pays qui ont commencé leur croissance économique tardivement. C‟est la propriété de convergence (plus le niveau de départ du PIB/habitant est faible, plus le taux de croissance attendu est élevé).
Le modèle de Solow s‟est cependant écarté de la réalité en considérant que la croissance économique par tête devait peu à peu diminuer et finir par cesser de progresser. Durant les années 50-60, les théoriciens ont reconnu cette limite et cherché à surmonter cette difficulté en intégrant à côté du travail et du capital, un troisième facteur pour expliquer la croissance à long terme : le progrès technique. Ce facteur est un peu particulier car il accroît l‟efficacité productive des deux autres.
Afin d‟avoir une vision générale de ces différentes théories, ci-après un tableau récapitulatif des points essentiels qui les caractérisent.

Les indicateurs alternatifs de la croissance12 :

Mais si tout le monde est bien d‟accord pour souligner les limites et les insuffisances du PIB, il est encore difficile de savoir ce que l‟on pourrait mettre à la place. Le PIB est le résultat d‟une longue réflexion qui prend comme source, le cadre comptable édifié par les économistes au lendemain de la seconde guerre mondiale. Ce cadre a subi quelques évolutions depuis, cependant il peine à répondre aux besoins du moment.
 Les experts du PNUD (Programmes des Nations Unies pour le Développement) utilisent l‟ Indice de Développement Humain ( IDH) . Cet indicateur synthétique combine trois critères : le PIB par habitant, l‟espérance de vie à la naissance et le niveau d‟instruction (taux de scolarisation et taux d‟alphabétisation). Il consiste à ramener des grandeurs disparates sur une échelle allant de 0 à 1 puis à les additionner.
 Les experts européens disposent de 155 indicateurs pour analyser le développement durable, dont une dizaine d‟indicateurs dits de premier rang incarnent les objectifs majeurs (le PIB par habitant doit rendre compte du développement socioéconomique).
 En 2014, dans la lignée des conclusions de la commission Stiglitz-Sen-Fitoussi sur la mesure du progrès social, cette note propose sept indicateurs susceptibles d‟accompagner le PIB dans un tableau de bord de la qualité de la croissance française.

Risque de change

Il correspond au risque de perte sur des opérations effectuées sur des devises. C’est le risque d’observer des pertes à cause des évolutions des taux de change. La position de change est définie comme la quantité de monnaie détenue ou cédée, exprimée dans une devise distincte de la monnaie locale.

Risque de taux d‟intérêt

C’est le risque de perte représenté par une variation des taux d’intérêt appliqué aux emplois et aux ressources. Il provient de l’éventualité d’une baisse de rentabilité induite pour la variation des taux d’intérêt. Ce risque peut notamment se manifester à l’occasion d’opérations de transformation lorsque les banques financent des crédits de long terme à taux fixe par des ressources de court terme dont le taux d’intérêt s’accroît soudainement. Il touche également les portefeuilles de titres que possèdent les banques et dont la valeur peut varier brutalement à la suite d’une modification des taux d’intérêt.

Risque de solvabilité

Il s’agit du risque de ne pas disposer des fonds propres suffisants pour absorber des pertes éventuelles, il résulte du montant des fonds propres disponibles et des risques pris (risque de crédit, de taux de change…).

Classification des Institutions de MicroFinance (IMF) :

Les IMF peuvent être tout d‟abord mutualistes ou non mutualistes. Les institutions de microfinance mutualistes sont qualifiées comme des personnes morales fondées sur les principes de coopération, de solidarité et d’entraide mutuelle et ayant principalement pour objet de collecter l’épargne de ses membres et/ou de consentir du crédit à ceux-ci. Les IFM non mutualistes ne suivent pas les principes authentique au mutualistes, c’est-à-dire qu‟il y a des limites sur les adhésions.
Les IMF mutualistes ou non mutualistes sont classées en trois niveaux : les IMF 1, les IMF 2 et les IMF 3. Elles sont distinguées grâce à la limite des plafonds qu‟elles peuvent octroyer ; ce plafond est fixé par l‟instruction de l’autorité de supervision des établissements de crédit.
A Madagascar il y a trente IMF dont quatorze (14) IMF 1, treize (13) IMF 2 et trois (3) IMF 317.
 Quatorze IMF 1 : Mampita, Mamelasoa S.a.r.l (en cours de dissolution), ONG Vahatra, Crédit Epargne Formation (CEFOR), Soahita (en attente liquidateur), Mutua Fide Microfinance, Harmonisation pour la Réalisation d’un Développement Intégré (HARDI-FINANCE), Tahiry Iombonan’ny Tantsaha Eto Madagasikara (TITEM), Organisme Diocesain de Microcredit (ORDIMIC), Vakinankaratra Tsimisaramianakavy (VATSY), AGRICRED, Organisation pour le Développement de la Région de Diégo Suarez (ODRD), APEM PAIQ S.A, Programme d’Appui aux Petits Métiers (PAPM).
 Treize IMF 2 : Réseau OTIV de la DIANA, Réseau OTIV Antananarivo, Réseau OTIV Sava, Vola Mahasoa S.A, Mada Credito, Fanampiana Ivoarana S.A, Mutuelle d‟Epargne et de crédit de l‟INSCAE, Réseau «OTIV Alaotra Mangoro», Réseau des OTIV Toamasina zone «littoral », Réseau Tahiry Ifamonjena Amin‟ny Vola (TIAVO), Mutuelle de Mandrare, E Entreprendre à Madagascar Finances S.a.r.l.( EAM FINANCES), OTIV BOENY Mahajanga.

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Table des matières

PARTIE I : THEORIES SUR L’IMPORTANCE DU DEVELOPPEMENT FINANCIER DANS LA CROISSANCE ECONOMIQUE ET ETAT DE LIEU DES MICRO-ENTREPRISES ET PME A MADAGASCAR
Chapitre 1 : DEVELOPPEMENT FINANCIER ET CROISSANCE ECONOMIQUE
Section I : Les concepts de la croissance
I-1. Les théories sur la croissance économique
I-2. La mesure de la croissance économique
Section II : Relation entre institutions financières et croissance économique
II-1. Les institutions financières
II-2. Revue de la littérature sur la relation entre le développement financier et croissance économique
Chapitre 2 : GENERALITE SUR LES MICRO-ENTREPRISES ET PME A MADAGASCAR
Section I : Cadre général
I-1. Etat de lieu des micro-entreprises et PME à Madagascar
I-2. Aperçu des entreprises créées à Madagascar
Section II : Spécificités et mode financement des micro-entreprises et PME
II-1. Les caractéristiques propres aux micro-entreprises et PME
II-2. Les comportements financiers des micro-entreprises et PME
PARTIE 2 : ANALYSE DE L’IMPORTANCE DU FINANCEMENT EXTRENE DES MICRO-ENTREPRISES ET PME
Chapitre 1 : PLACE DES MICRO-ENTREPRISES ET PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES A MADAGASCAR
Section I: Rôles des Micro-entreprises et PME
Section II : L‟environnement des affaires pour le secteur des micro-entreprises et PME
II-1. L‟environnement interne des micro-entreprises et PME
II-2. L‟environnement externe des micro-entreprises et PME
Section III : Les principales contraintes des Micro-entreprises et PME
Chapitre 2 : ANALYSE DU FINANCEMENT EXTERNE DES MICRO- ENTREPRISES ET PME (CAS DE BFV-SG ET DE PAMF) ET PROPOSITION DE SOLUTIONS
Section I : Analyse du financement externe des micro-entreprises et PME. Cas de la BFV-SG et de la PAMF
I-1. Présentation des zones d‟étude
I-2. Les critères de sélection des dossiers de demande d‟octroi de crédits
I-3. Procédures d‟octroi de crédits
Section II : Analyse critique du financement des micro-entreprises et PME
II-1. Les problèmes rencontrés au niveau des institutions financières
II-2. Les problèmes propres aux micro-entreprises et PME
Section III : Propositions de solutions
III-1. Solutions aux problèmes de financement des micro-entreprises et PME
III-2. Solutions aux difficultés propres des micro-entreprises et PME
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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