Analyse de la soutenabilité des énergies renouvelables dans le domaine économique

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L’impact environnemental des énergies fossiles

Comme vous le savez surement, les énergies fossiles, au-delà du fait qu’elles soient en quantité limité donc épuisable, présentent un autre désavantage majeur : les gaz à effet de serre.
Ces gaz sont la principale cause du réchauffement climatique qui entraine des conséquences dramatiques sur la biosphère. On peut citer entre autres les sécheresses, l’acidification des océans,les inondations qui seront globalement néfastes pour l’humanité et la bio-diversité.

L’impact environnemental du nucléaire

Le nucléaire engendre deux types de problèmes environnementaux.
Le premier est lié au problème de l’exploitation des centrales nucléaires. L’impact sur l’environnement proche de la centrale est dramatique, pour le cas Fukushima, un rayon de 30 km autour de la centrale est contaminé par des particules radioactives. Cet impact peut être bien plus important, comme nous l’a montré Tchernobyl, oùmalheureusement, le nuage a bien dépassé les frontières françaises se trouvant à plus de 2000 km du site.
A la fin de l’année 2010, ilexistait en France environ 1320000 m3 de déchets radioactifs. Sur ces 1320000 m3, 40000 m3 était des déchets à haute ou moyenne activité dont la radioactivité reste notable pendant des centaines de milliers d’années voir des millions. Cet état de fait pose le problème de la gestion de ces déchets dangereux.
L’air contient du CO2 de façon naturelle, et il joue un rôle positif. Mais depuis le début de l’ère industrielle, il y a environ deux siècles, on utilise une grande quantité de combustibles fossiles. Quand on les fait bruler, ces combustibles rejettent l’énergie et le carbone qu’ils avaient stockés. Leur carbone se combine à l’oxygène de l’air et forme du dioxyde de carbone (CO2), qui est ajouté à l’atmosphère. A cause de la combustion du charbon, du gaz et du pétrole, le CO2 présent dans l’atmosphère a augmenté de 40%, il commence à modifier le climat.
Au niveau mondial, 30 milliards de tonnes de CO2 sont rejetées chaque année dans l’air.En France, ce rejet est de 6 tonnes par habitant et par an. Comme la terre ne peut en absorberque 1.5 tonne,l’objectif, en France, est de diviser par 4 nos émissions de gaz à effet de serre pour freiner le changement climatique.
Des centaines de millions de personnes dans le monde sont déjà affectées par la sécheresse, la famine, les maladies tropicales, les inondations et les phénomènes climatiques extrêmes, des conditions appelées à empirer si nous continuons à accroitre les émissions gaz à effet de serre dans l’atmosphère. L’OMS estime que le changement climatique cause déjà plus de 150000 morts par an. Le réchauffement climatique global menace l’équilibre fragile de l’écosystème de notre planète et pourrait condamner un quart de toutes les espèces à l’extinction. De même, la perte des services rendus par les écosystèmes des forêts,barrières de corail et autres écosystèmes aura d’importantes conséquences économiques. Le cout de l’adaptation au changement climatique sera colossal : un récent rapport suggère que d’ici 2030, le monde devra dépenser plus de 200 milliards par an sur des mesures de défense contre les inondations, la canalisation de l’eau pour l’agriculture et la reconstruction des infrastructures affectées par le changement climatique. Pour éviter des conséquences dévastatrices, nous devons garder le réchauffement global final en deçà de 1.5° en comparaison des températures de l’ère préindustrielle.
Pour avoir une chance d’y parvenir, les émissions globales de gaz à effet de serre doivent commencer à diminuer dans les 5 prochaines années et elles auront besoin d’être diminuées globalement d’au moins d’ici 2050(à partir des niveaux de 1990) et bien plus encore au-delà de cette date. Le secteur de global l’énergie détient la clé. Il est responsable d’environ deux tiers des émissions de gaz à effet de serre, un taux qui augmente plus rapidement que pour n’importe quel autre secteur. Le charbon est la plus productrice de GES (Gaz à Effet de Serre) et la source la plus grande d’émissions de gaz à effet de serre. Accueillir les énergies renouvelables en les associant à des mesures d’économies d’énergies est la meilleure solution pour atteindre les réductions rapides d’émissions dont nous avons besoin. Pour certains, l’énergie nucléaire est vue comme une partie de la solution à la crise énergétique. Elle produit de l’électricité à grande échelle avec de faibles émissions de GES bien que l’extraction et l’enrichissement de l’uranium soient très intensifs en énergie. Mais nous ne pouvons échapper à la réalité que la fission nucléaire produit de dangereux déchets qui restent hautement toxiques pendant des milliers d’années et qu’il n’y a aucun endroit dans le monde où les stocker sans danger. Les Etats-Unis et l’Allemagne ont à eux seuls accumule respectivement plus de 50000 tonnes et 12000 tonnes de déchets hautement radioactifs qui n’ pas encore été de manière sécurisée.

UN état des lieux des énergies renouvelables

Fournies par le soleil, levent, la chaleur de la terre, les chutes d’eau, les marées ou encore la croissance des végétaux, les énergies renouvelables n’engendrent pas ou peu de déchets ou d’émissions polluantes. Elles participent à la lutte contre l’effet de serre et les rejets de CO2 dans l’atmosphère. Elles facilitent également la gestion raisonnée des ressources locales et génèrent des emplois. Le solaire (solaire photovoltaïque,solaire thermique), l’hydroélectricité, l’éolien, la biomasse, la géothermie sont des énergies à flux inépuisables par rapport aux « énergies stock » tirées des gisements de combustibles fossiles en voie de raréfaction : pétrole, charbon, lignite, gaz naturel. Dans l’univers de l’énergie renouvelable, quelques questions sont susceptibles d’être posées : quelles d’énergies ? Pour quels besoins ? Comment les capter, les transformer ? Sous quelle forme les utiliser ? (Energy Information Administration, 2000).

L’énergie hydraulique

L’énergie hydraulique est la plus exploitée des énergies renouvelables. En effet en 2006, la production mondiale d’électricité d’origine hydraulique est de 3137.3 TWh(Téra Watt par heure), soit 89.0% comparé à 11% pour les cinq (5) autres sources d’électricité d’origine renouvelable. (Observ’ER 2007).
Généralement, on distingue deux sortes d’énergies hydrauliques : les grandes hydrauliques et les petites hydrauliques. Les grandes centrales hydroélectriques permettent de réguler la production d’électricité en injectant l’électricité dans le réseau en fonction des besoins.
Les petites centrales hydroélectriques(ou microcentrales) souvent installées en site isolé, permettent de répondre aux besoins d’une plusieurs habitations, d’une exploitation agricole, d’un atelier d’artisan.
Les énergies hydrauliques proviennent généralement de sources marines :
– L’énergie des vagues : elle est produite par le mouvement des vagues et peut être captée par des dispositifs tels le Pélamis(sorte de vers en métal articulé) ou le Searev.Leur puissance correspond à celle d’une petite éolienne.
– L’énergie marémotrice : elle est produite par le mouvement de l’eau par les marées(variations du niveau de la mer, courants de marée).
– L’énergie hydrolienne : elle est issue de l’utilisation des courants sous-marins.
– L’énergie thermique des mers : elle est produite en exploitant la différence de température entre les eaux superficielles et les eaux profondes des océans.
– L’énergie osmotique : elle a pour origine la diffusion ionique qui a lieu lors de l’arrivée et du mélange d’eau douce dans l’eau salée de la mer. L’idée remonte aux années 1970, c’est donc une énergie nouvelle. L’énergie osmotique consiste à tirer parti du phénomène d’osmosequi se produit lors du mélange d’eau douce (grâce à leur salinité différente). La première centrale osmotique a été ouverte à Hurum en Norvège par la société Statkraft à l’embouchure du Fjord d’Oslo au bord de la Mer du Nord. Il s’agit encore d’un prototype destiné à tester la fiabilité du processus et à en améliorer le rendement. Pourtant l’ouverture d’une première centrale industrielle est prévue pour 2015. Une centrale de la taille d’un terrain de football pourrait produire de l’électricité pour 30000 ménages. D’après l’entreprise. à terme 50% de la production électrique de l’Union Européenne pourrait être d’origine osmotique (Energy Information Administration, 2000).

L’énergie éolienne 

L’activité solaire est la principale cause des phénomènes météorologiques. Ces derniers sont notamment caractérisés par des déplacements de masses d’air à l’intérieur de l’atmosphère. C’est l’énergie mécanique de ces déplacements de masses d’air qui est à la base de l’énergie éolienne. L’énergie éolienne consiste ainsi à utiliser cette énergie mécanique.
Des voiliers ont été utilisés dès l’Antiquité, comme en témoigne la Barque solaire de Khéops. Jusqu’au milieu du XIXesiècle, l’essentiel des déplacements nautiques à moyenne et longue distance se sont faits grâce du vent (AIE, 1998).
L’énergie éolienne a aussi été vite exploitée à l’aide de moulins à vent équipés de pales en de voile, comme ceux que l’on peut voir aux Pays-Bas. Ces moulinsutilisent l’énergie mécanique pour actionner différents équipements. Les moulins des Pays-Bas actionnent directement des pompes dont le but est d’assécher ou de maintenir secs les polders du pays.
Aujourd’hui, ce sont les éoliennes qui prennent la place des moulins à vent. Les éoliennes transforment l’énergie mécanique en énergie électrique, soit pour l’injecter dans un réseau de distribution soit pour être utilisée sur place. Pour résoudre le problème d’espace, les éoliennes sont de plus en plus souvent placées en mer.
L’éolien se développe également de plus en plus à l’échelle individuelle. En effet, le petit éolien devient très rentable. Les fabricants proposent des génératrices de plus en plus performantes, et aux prix de plus en plus abordables.
L’Allemagne est le numéro un mondial de la production d’électricité à partir d’énergie éolienne. Cette position particulière de l’Allemagne n’est pas le fruit du hasard. Elle résulte d’une longue évolution qui elle-même s’alimente comme souvent dans de tels cas à plusieurs sources (Rapport du GLOBAL Trends in renewableenergyinvestments, 2013).

Analyse économique des énergies renouvelables

Dans ce deuxième chapitre, nous analysons dans la première section l’impact économique des politiques de soutien aux énergies renouvelables et la capacité des énergies renouvelables à assurer ou à soutenir la croissance économique dans la seconde section.

Efficacité des énergies renouvelables dans le domaine économique

Selon une étude consacrée aux impacts du soutien aux sources d’énergie renouvelables(SER) sur l’économie de l’UE, accorder une aide importante au développement des SER pourrait avoir des conséquences positives sur l’économie et favoriser la l’énergie et des transports de la commission Européenne, est la première à évaluer en détail les impacts économiques découlant du soutien aux énergies renouvelables.
Fin 2008, le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne avaient approuvé une directive sur les énergies renouvelables, qui engageait les Etats membres de l’UE à atteindre sur les énergies renouvelables, qui engageait les Etats membres de l’UE à atteindre d’ici 2020, une consommation énergétique totale en Europe de 20% à partir de sources d’énergie totale. Il est primordial de comprendre les impacts des politiques actuelles sur les SER pour s’assurer que ces objectifs sont réalisables.
Les chercheurs ont eu recours à plusieurs modèles économiques afin de déterminer l’impact des politiques SER sur l’économie et le marché du travail de l’UE, ainsi que leurs impacts passés et les impacts potentiels qu’elles auront à l’avenir. Ils ont examiné le secteur des SER ainsi que son impact sur les secteurs économiques, entre autres sur le marché énergétique traditionnel, les ménages et le secteur de la restauration et de l’hôtellerie. Ces résultats nous permettent de mieux comprendre les implications des politiques sur les SER en Europe.
L’étude s’est notamment appuyée sur un modèle de sortie appelé Multireg en vue d’évaluer les effets des développements dans le secteur des SER sur les autres secteurs économiques dans le passé. Afin de prévoir les développements futurs, les chercheurs ont utilisé un modèle appelé Green-X, conçu pour stimuler les impacts des politiques de soutiens aux SER jusqu’en 2030. Dans ce modèle, les effets économiques futurs ont été calculés en utilisant deux modèles macro-économiques indépendants : Némésis et Astra. Ensuite, deux modèles ont été utilisées en vue de comparer et de valider les résultats. Les résultats de l’étude ont également été révisés par un comité d’évaluation.
D’après les chercheurs, le secteur des SER est d’ores et déjà réellement important en termes d’emploi et de valeur ajoutée. De nouvelles industries au potentiel commercial considérable ont été créées et contribuent à environ 0.6% du PIB total (produit intérieur brut) et de l’emploi en Europe. Ce développement devrait s’accélérer si les politiques actuelles sont renforcées de manière à obtenir une consommation énergétique à partir des SER à hauteur de 20% en Europe d’ici 2020. La popularité des projets sur la biomasse peu onéreuse et sur le développement des énergies éoliennes à terre (on shore) doit être maintenue car il est fort probable que ces technologies génèrent la majorité de la future production de SER, des emplois et une forte croissance économique », peut-on lire dans l’étude. «Des technologies toujours plus innovantes telles que la photovoltaïque, l’énergie éolienne en mer, l’électricité thermale solaire et les biocombustibles de deuxième génération nécessitent un soutien financier accru à court terme. Et ce sont précisément ces technologies qui permettront à l’Europe d’atteindre l’objectif qu’elle s’est fixé en matière de SER et d’obtenir des parts de marché plus importantes, qui lui garantiront le maintien de sa position concurrentielle actuelle dans le marché mondial des technologies de SER et permettront une augmentation du nombre d’emplois et du PIB.
Selon le rapport, « les politiques qui encouragent l’innovation technologie en matière de SER sont essentielles pour renforcer la position de l’Europe dans le secteur de l’industrie des SER. Si ces politiques portent leurs fruits, ces technologies pourraient aider l’UE à maintenir une part de SER élevée sur le marché mondial et l’avantage net du PIB devrait atteindre près de 10% de plus que prévu par les statiques pour 2020. »

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Table des matières

INTRODUCTIONGENERALE
CHAPITRE I : Le passage de l’énergie fossile aux énergies renouvelables 
Section 1 : L’avenir incertain des énergies renouvelables
Section 2 : Un état de lieux des énergies renouvelables
CHAPITRE II : Analyse économique des énergies renouvelables
Section 1 : Efficacité des énergies renouvelables dans le domaine économique
Section2 : Analyse de la soutenabilité des énergies renouvelables dans le domaine économique
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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