Amortissement des immobilisations des activités techniques et administratives

Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études

Intérêt du projet 

Le poisson n’est pas très compliqué à élever, le Tilapia moins que tout autre. Le poisson grossit vite et peut être vendu au bout de six mois d’élevage, souvent moins. Il constitue alors une portion individuelle (200 à 400 g) qui est facile à vendre à l’unité. On peut toutefois le vendre au tas sur les marchés si sa taille est inférieure à la portion. Il rapporte donc assez vite un revenu à l’éleveur. C’est l’un d es intérêts de l’élevage de poisson.
Le poisson peut être élevé de diverses façons : extensive, sans que l’on ne s’en occupe beaucoup ou, intensive, en y passant beaucoup de temps. On peut l’élever dans une petite mare d’eau pour les besoins de la famille mais aussi dans des cages pour en vendre une partie. Son élevage devient alors une activité accessoire roductricep de revenus comme dans notre projet. On peut enfin en faire sa source principale, voire exclusive de revenus en y consacrant beaucoup d’espace et d’eau, beaucoup de moyens et b eaucoup de temps.
Enfin, le poisson surtout le Tilapia est un bon aliment. On le classe dans le groupe un, celui des aliments qui à l’état brut, sont les plus riches en protéines, donc des aliments de croissance, de réparation, de stimulation dans les états de fatigue. Grillé, braisé, cuisiné, il acquiert une odeur et un goût qui stimulent les sécrétions digestives.
A plus forte raison, l’intérêt de ce projet n’est utrea que son but de satisfaire les besoins et la demande des clients en poissons. Effectivement ces clients demandent en permanence ces produits. Pratiquement, les poissons exploités et élevés dans la région d’Itasy suffisent à donner une certaine satisfaction quotid ienne à la population de la région et d’Antananarivo. De notre part, être satisfait se traduit par l’assurance d’une vente quotidienne et régulière.
A priori, cet intérêt peut être confirmé définitivement par l’esprit de qualité qui se veut être perspicace et au goût des consommateurs. Ce cadre tant intéressant soit-il devrait faire l’objet d’entretien fonctionnel entre autre la détermination stricte de la quantité consommée à l’échelle quotidienne. Faute de calcul, on risquerait de courir à une faillite qui constitue un frein final à l’intérêt du projet.

Implantation géographique

La commune rurale d’Analavory fait partie du district de Miarinarivo, dans la région d’Itasy. Elle est délimitée au nord par la région edBongolava (district de Tsiroanomandidy), au sud par le district de Soavinandriana et la région d’Analamanga, à l’Est par le district d’Arivonimamo et à l’ouest par la région de Vakinankaratra (district de Faratsiho)1.
Notre site se trouve à Ampefy dans la commune rural e d’Analavory du district de Miarinarivo. Séparées par une distance de 110 kilomètres d’Antananarivo, le trajet en voiture s’effectue en trois (3) heures les deux localités (Antananarivo et Ampefy) pour les livraisons et les approvisionnements. En pisciculture, les conditions géographiques sont primordiales pour le choix d’u bon site
Le sol d’Itasy, de type volcanique est à vocation a gricole. L’existence d’érosion qui apporte de l’Azote par l’intermédiaire des nodosité restitue la fertilité du sol.
Il est à signaler que ces conditions sont nécessaires pour la construction des cages et à la survie des poissons élevés. Et on peut dire qu’Itasy est meilleur endroit pour placer les cages et pour avoir la meilleure croissance des poissons.

Hydrologie et caractéristique du fleuve

Les deux critères de choix retenu pour les prospections des sites d’élevage en cages flottantes sont une profondeur minimum de deux mètres en basses eaux et une vitesse de courant compatible avec la distribution d’aliment dans les cages afin d’en limiter le plus possible les risques de pertes par entraînement.
Et par ailleurs, nous avons choisi le fleuve de Matiandrano (Ampefy) pour une raison technique. Vu que celui-ci est un fleuve à grande l argeur, profonde, avec un déplacement d’eau régulier qui pourrait être exploité par ceslevagesé (environ 1 à 2 cm/s).condition sine qua non de l’élevage en cage, abondance d’oxygène (entre le mois de septembre et avril) qui sont des facteurs de croissance optimale des poissons.
Le site retenu pour l’implantation des cages est localisé dans un bras vif du fleuve, face au campement des pêcheurs du village d’Ampefy,à 110km d’Antananarivo 1. En hautes eaux, le site est protégé d’un courant trop fort par une avancée rocheuse et une barrière végétation aquatique. En basses eaux, le dispositifdes cages peut être déplacé vers le large où un piton rocheux, immergé en hautes eaux, sert alors d’écran de protection. La profondeur de l’eau est toujours supérieure à 5m.

Choix de la forme de la société

Le choix est libre, toute fois il faut tenir compte des différents facteurs clés de réussite pour la réalisation de ce projet. Ces facteurs sont des moyens matériels, de financement et surtout de savoir faire.
Nous avons choisi comme société à responsabilité mitéeli « SARL » pour des raisons suivantes :
. La responsabilité de tous les associés est limitéeau moment de leur apport.
. L’impôt faible.
. Les futurs associés devraient se connaître.
. Le nombre des associés est illimité.

Caractéristiques de marché

L’intention d’achat des consommateurs et les intent ions de vente des producteurs doivent donc pouvoir se rencontrer et s’ajuster pour donner lieu à des transactions effectives. Pour parvenir à la commercialisation des poissons, le promoteur doit concentrer toute son intention sur un groupe d’acheteurs qui va réellement consommer les poissons. Ces consommateurs finals sont les cibles visées parcette étude de marché. Le projet tente de se prolonger dans un marché de grande consommation et qui vise directement les ménages et les restaurateurs. La consommation de Tilapia est destinée pour la famille toute entière. La cible peut englober toutes les catégories familiales : riche, aisée ou moins aisée.

Restaurants à l’Européenne

Leur clientèle est à 80 % constituée d’étrangers. Ces restaurants consomment en moyenne 20 kg de poissons d’eau douce par semaine à l’exception de l’Hôtel Colbert dont la consommation atteint 70 kg par semaine (pour deux restaurants)
Ils ont une préférence pour le « Tilapia » avec uncalibre compris entre 200 et 250 g au maximum 300 g. Ils les achètent entre 2.600 et 3.400 Ariary par Kg Ils ont des fournisseurs fixes (des intermédiaires) sans contrats écrits.

Restaurants Asiatiques

Ils ont une variété de plats cuisinés mais les spécialités chinoises dominent. Les plats malgaches ne constituent que des compléments. Leurs clients sont pour la plupart des malgaches et une partie d’étrangers. En poissons d’eau douce, ils ont leurs fournisseurs fixes mais ils leur arrivent parfois de faire des achats aux marchés de détail (en cas de non approvisionnement par les fournisseurs)
Leurs consommations varient entre 5 à 20 kg par moi s. Ils exigent des Tilapias entre 200-250 g qu’ils achètent entre 2 000 et 3.200 Ariary par kg selon les saisons.

Restaurants malgaches classe moyenne

Leurs clients sont majoritairement composés de malgaches employés de bureau. Les plats malgaches dominent, ils prennent des poissons de grand calibre pour en faire des tranches pour le plat sauce et des moyens calibres (200-250 g) pour les faire frire.
Ils ont les même consommations que les restaurantsasiatiques mais achètent plus cher le kilogramme : 2 000 à 3 000 Ariary.
Ils ont des fournisseurs fixes (des intermédiaires)qui font une livraison au restaurant et sont payés au comptant.

Restaurant malgaches client des grossistes

Ils se trouvent implantés dans des quartiers de grande fréquentation : près des marchés, axes des grandes circulations. Leurs clients sont tous des malgaches. Ils consomment 12 à 20kg par semaine de poissons d’eau douce, un aliment qui est présent dans le menu tous les jours, ils prennent le Tilapia de grande portion et achètent le Kilogramme de poissons entre 2.000 à 2.600 Ariary selon les saisons.
Ils s’approvisionnent directement au marché de gros, par exemple le marché d’Isotry sans intermédiaires.

Politique de distribution

Elle vise à assurer concrètement la place ou la présence sur le marché des produits offerts. Elle englobe le choix des canaux de distribution adaptés aux objectifs commerciaux de l’entreprise et aux caractéristiques de ses produits.
Pour notre projet, on applique la politique de proximité pour la distribution : c’est tout simplement se mettre en contact direct avec les clients et consommateurs. En effet, les clients apprécient les conseils et avis des producteurs sur leurs achats. Les produits vendus deviennent alors plus personnalisés.
D’après la politique de proximité, nous sommes en ontact direct avec nos clients, ceci permet de recevoir très rapidement leurs réactionset d’éviter que le prix de vente n’augmente. En effet, comme nous le savons bien, les marges commerciales prises augmentent à chaque fois qu’il y a d’intermédiaires.
Nous pouvons affirmer que cette politique de proximité pour la distribution permet de fidéliser plus rapidement les clients.

Politique de communication

Elle vise à susciter dans le public des représentations favorables de l’entreprise et de ses produits et à stimuler la demande de ces dernie rs, comporte le choix des « concepts » et « messages » à faire passer, la sélection des canaux de communication (médias, relations publiques, promotion, mécénat, sponsoring,…).
Les canaux de communication utilisés par notre ferme sont les médias. L’objectif de l’utilisation des médias est d’attirer de plus en plus de consommateurs à partir du choix des messages à faire passer.
Les médias servent aussi à faire reconnaître la motivation des consommateurs et l’image de la ferme. Les outils nécessaires pour arriver à cet objectif, sont les radios et les télévisions puisqu’il s’agit de véhiculer un messag axé sur la vente auprès d’un marché déterminé.
Nous pouvons affirmer que c’est actuellement le support le plus efficace vu que la majorité de la population tananarivienne possède unposte radio ou/et un poste de télévision, et pour que ce soit efficace, il faut et suffit de chercher à quelle heure on atteint le plus grand nombre d’auditeurs (par exemple avant les journaux radiophoniques ou les feuilletons…).

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

PREMIERE PARTIE: PRESENTATION GLOBALE DU PROJET
Chapitre I : RENSEIGNEMENTS GENERAUX
Section 1 : HISTORIQUE DE LA PISCICULTURE
§1. Historique en Afrique :
§.2. Historique à Madagascar
Section 2 : CARACTERISTIQUES DU PROJET
§1. But et objectifs :
§2. Intérêt du projet :
§3. Analyse stratégique
Chapitre II : IDENTIFICATION DE LA SOCIETE
Section 1 : CHOIX DE LOCALISATION DU SITE.ET DE LA FORME DE LA SOCIETE
§1. Choix de localisation du site
1.1. Implantation géographique
1.2. Plan de la ferme
1.3. Etude sociodémographique
1.4. Etude climatique
1.5. Hydrologie et caractéristique du fleuve
§2. Choix de la forme de la société
Section 2 : ORGANIGRAMME ENVISAGE
§1. Structure organisationnelle
§2. Description des tâches et responsabilité du personnel
2.1. Promoteur ou Gérant
2.2. Aide pour la vente en gros
2.3. Chef de production
2.4. Ouvriers
2.5. Gardiens
Chapitre III : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : DESCRIPTION DU MARCHE
§1. Définition de marché
§2. Caractéristiques de marché
Section 2 : ETUDE DE LA DEMANDE
§1. Situation globale de la demande
1.1. Les restaurateurs
1.1.1. Restaurants à l’Européenne
1.1.2. Restaurants Asiatiques
1.1.3. Restaurants malgaches classe moyenne
1.1.4. Restaurant malgaches client des grossistes
1.2. Les ménages
§2. Evolution des besoins
Section 3 : ETUDE DE L’OFFRE
§1. La concurrence
§2. Concurrents directs
§3. Concurrents indirects
Section 4 : PART VISEE SUR LE MARCHE
§1. Situation actuelle du marché
§2. Part du marché couverte par le projet
Chapitre IV : POLITIQUE ET STRATEGIE MARKETING A ADOPTER
Section 1 : POLITIQUE DE MARKETING MIX.
§1 Politique de produit
§2 Politique de prix
§3 Politique de distribution
§4 Politique de communication
Section 2 : STRATEGIE DE COMMERCIALISATION
Chapitre V : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : ACTIVITE DE LA FERME
§1. Activité administrative
§2. Activité technique
Section 2 : ORGANISATION DU TRAVAIL
§1. Travail journalier par cycle
§2. Les grandes étapes d’un cycle de la production
§3. Coûts salariaux par catégorie
Section 4 : GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
§1. Politique de recrutement
§2. Politique de motivation
§3. Politique de rémunération
§4. Politique de développement des Ressources Humaines
Section 5 : CHRONOGRAMME DE LA REALISATION DU PROJET.
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
DEUXIEME PARTIE: CONDUITE ET ETUDE FINANCIEREDU PROJET
Chapitre I : ETUDE TECHNIQUE
Section 1 : CHOIX DE L’ESPECE ET DU SYSTEME D’ELEVAGE
§1 Choix de l’espèce
§2 Choix du système d’élevage
Section 2 : PROCESSUS ET STRATEGIE DE PRODUCTION
§1 Cycle de production
1.1. Production d’alevins
1.2. Production de fingerlings
1.3. Production de poissons marchands
§.2. Alimentation et traitement
2.1. Aliments des poissons
2.2. Traitement
Section 3 : IDENTIFICATION DES MATERIELS
§1. Infrastructures d’élevage
§2. Equipements
Chapitre II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : DESCRIPTION DE LA PRODUCTION ENVISAGEE
§1. Stratégie de production
Section 2 : EVOLUTION PLURIANNUELLE DE LA PRODUCTION
§1. Phase de lancement
§2. Phase de maîtrise
§3. Phase de croisière
§1 Chiffre d’affaires de la première année
§2. Chiffre d’affaires pluriannuel
2.1. Chiffre d’affaires de la phase de maîtrise
2.2. Chiffre d’affaires de la phase de croisière
Chapitre III : INVESTISSEMENTS ET FONDS DE ROULEMENT INITIAL
Section 1 : INVESTISSEMENTS
§1 Investissements des activités techniques
1.1. Terrain
1.2. Construction
1.3. Petit équipement
1.4. Actifs biologiques producteurs
§2 Investissements des activités administratives
2.1. Construction
2.2. Matériel et Mobilier de bureau
2.3. Frais de développement immobilisables
2.4. Matériels Informatique
2.5. Installation Technique
Section 2 : TABLEAU D’AMORTISSEMENT DES IMMOBILISATIONS
§1. Généralités
§2. Amortissement des immobilisations des activités techniques et administratives
Section 3 : COMPTES DE GESTION
§1 Compte des charges
§2. Compte des produits
§3. Compte de gestion de la première année (année 1)
3.1. Compte des charges
3.2. Compte des produits
Section 4 : PLAN DE TRESORERIE ET FONDS DE ROULEMENT INITIAL
§1. Plan de trésorerie de la première année
§2. Fonds de roulement initial (FRI)
Section 5 : TABLEAU DE REMBOURSEMENT DES DETTES
§1. Méthode de calcul
§2. Technique de remboursement adopté
Section 6 : PLAN DE FINANCEMENT DU PROJET.
§1. Apport propre
1.1. Apport en nature
1.2. Apport en numéraire
§2. Ressources d’emprunts
§3 Bilan d’ouverture
§4. Le tableau des flux de trésorerie
Chapitre IV : ETUDE DE FAISABILITE FINANCIERE
Section 1 : COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL PAR NATURE
Section 2 : BILANS PREVISIONNELS
§2 Bilan de la phase de lancement
§3 Bilan de la phase de maîtrise
§4 Bilan de la phase de croisière
Section 3: CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT (CAF)
Section 4 : RATIOS DE RENTABILITE
§.1-Les ratios :
§1. Ratios de rentabilité économique
§2. Ratio de rentabilité financière
§3. Commentaires sur les ratios
§4. Ratio d’autonomie financière
§5. Ratio de taux de valeur ajoutée
Chapitre V: EVALUATION ET IMPACT DU PROJET
Section 1 : EVALUATION FINANCIERE DU PROJET
§1. Outils d’évaluation
1.1. Valeur actuelle nette (VAN)
1.2. Taux de rentabilité interne (TRI)
1.3. Indice de profitabilité (I.P)
1.4. Délai de récupération du capital investi (DRCI)
§2. Critères d’évaluation
2.1. Pertinence
2.2. Efficacité
2.3. Efficience
2.3. Durée de vie
Section 2 : CONTRIBUTION AU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NATIONALE
§1. Contribution du projet dans le produit intérieur brut ou PIB
§2. Contribution du projet dans la finance publique
Section 3 : CONTRIBUTION DU PROJET AU DEVELOPPEMENT SOCIAL
§1. Création d’emploi
§2. Modernisation dans le monde rural :
Section 4 : PERSPECTIVES D’AVENIR
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES PHOTOS
BIBLIOGRAPHIE

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *