Amélioration de l’environnement organisationnel et structurel

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Documentation de recherche orientée

Cette documentation est plus orientée au vif du sujet. Les documents consultés sont spécifiques à la recherche. Les informations sont décortiquées de façon à répondre aux questions suscitées par l’étude. La grande différence avec laprécédente est l’extension de cette recherche au sein des organismes qui ont des approches similaires ou des objectifs communs à ceux des UCVs et de l’organisme d’accueil tels que la FIFATA-FITA VA, le CTHA, le CRS.

Démarches méthodologiques : Diagnostic stratégiquede toutes les étapes franchies par les UCVs

Comme l’étude est une analyse descriptive, le traitement s’est fait le plus souvent par les analyses des informations recueillies afin de les orienter au terme de la recherche. « Le diagnostic est un moyen de préparer l’action afin :
– D’identifier à partir d’indicateurs rigoureusement choisis les problèmes auxquels sont confrontés les UCVs, les contraintes principales qui pèsent sur eux et les atouts dont elles disposent pour résoudre ces problèmes.
– De déboucher sur l’identification des lignes de travail et sur la définition des priorités » .

Observation globale de l’environnement structurel des UCVs

Le but de cette démarche est de voir le degré d’acceptation de ces UCVs aux yeux de la communauté et surtout au niveau juridique. Le premier souci est d’arriver à solliciter leur participation active dans le recueil de cette information. Cette collaboration a facilité la connaissance de l’organisation interne et externe de leur environnement. Pour cela, les échanges directs ont été multipliés. Elles ont été confrontées par la contribution dans les diverses manifestations organisées par les UCVs. En plus, ces manifestations regroupent dans la plupart du temps des individus aptes à décrire cet environnement organisationnel de ces UCVs. La fiabilité de l’information même n’étant pas absolue peut êtreorsal appréciée de visu.

Exploration de l’état des lieux des activités de production et de transformation Une activité commerciale est basée incontestablemen sur une activité productive

fonctionnelle. Pour cela, l’élaboration d’un état des lieux de la production était nécessaire. Sa mise en œuvre demande une descente sur le terrain de pro duction ou à défaut la rencontre avec les membres qui forment les producteurs. Par cet état des lieux ressortira les forces et les faiblesses des moyens et du système de production. Il en découleraaussi les opportunités et les menaces de l’environnement. Le relevé de toutes ses informations sur l’activité productive facilitera la recherche des tactiques indispensables pour pallier aux lacunes détectées et pour saisir les opportunités.

Prospections des circuits commerciaux

Ces prospections ont été matérialisées en grande rtiepa par la réalisation des visites échanges auprès des opérateurs spécialisés dans la vente oula valorisation des produits de la ferme. Elles ont permis de conscientiser les membres des UCVs sur la réalité du marché.
A part le repérage des éventuels clients, ces prospections donnent aussi l’occasion d’approcher les principaux concurrents de ces coopératives et leurs probables partenaires qui sont respectivement les collecteurs et les transporteurs. La connaissance de ces paramètres a été indispensable pour mieux analyser les opportunités et les menaces se rapportant à l’entrée au marché de ces coopératives. Cette analyse a par lasuite aidé dans la formulation des stratégies commerciales qui serviront de balise pour ces UCVs.
L’organisation des foires agricoles permet aussi parfois cette rencontre directe avec les acteurs économiques.

Recherche en matière d’appui au niveau des cibles

Cette recherche a permis de souligner les différents appuis que les UCVs disposent. Elle a entre autre donné l’occasion de parfaire la liste de ces appuis et leur provenance. Ces appuis forment déjà des atouts considérables pour les UCVs mais leur analyse a contribué dans l’évaluation des points à combler.
Cette démarche a aussi amené dans le ciblage des organismes d’appuis ou des personnes susceptibles d’apporter des propositions novatrices et bénéfiques pour assurer l’opérationnalisation de ces UCVs. Ces cibles sont :
– Le personnel travaillant dans le département Agriculture de l’ADRA.
– Les personnes ressources auprès des partenaires de l’ADRA, en général étatiques comme le CRD, celles des organismes de développement similaires ou non (CARE, CRS, CTHA) et celles auprès des autres coopératives malgaches (FIFATA/FITAVA).
– Les membres des UCVs qui forment les principales cibles.
– Les autorités compétentes de la sous région Mango.r
Pour faciliter la mise en œuvre de toute cette déma rche, il a fallu mettre en place une approche méthodologique rigoureuse.

Approche méthodologique

L’approche méthodologique portera sur les outils à utiliser pour faciliter la compréhension de l’étude. Pour cela, les trois approches telles l’approche filière, l’approche simulatrice et l’approche participative dirigée seront définies.

Approche filière

Cette approche a été choisie par le fait que la filère facilite le recueil des informations se rattachant de près ou de loin à une quelconque production. Elle traite au mieux la question commerciale de la distribution en optant pour une perspective verticale de la filière. Ainsi, les trois fonctions suivantes vont être prises en compte : l’approvisionnement, la production en passant un peu en revue la transformation et pour terminer la commercialisation des produits.
A titre indicatif, « la filière est caractérisée parquatre activités de bases qui sont la production, la transformation, la commercialisation et la consommation. Elle est aussi particularisée par deux activités d’appui notamment l’approvisionnement en intrants et la prestation de services »16. Prétendre réussir une opérationnalisation qui s’appuie sur le marché, nécessite avant tout la maîtrise de cette approche. En plus, les UCVs ont eux aussi choisi l’approche filière pour mieux cerner leurs activités. Pour y voir plus clair, la notion de filière sera définie. Par la suite, la façon dont cette notion sera adaptée au terme de l’étudesera exposée.
Deux définitions très simples ont été prises du concept de filière pour faciliter sa compréhension. Le concept de filière est formé d’unensemble constitué par des agents économiques concernés par un produit quelconque desa production jusqu’à sa consommation et notamment par les rapports qu’ils entretiennent.
La filière est aussi une technique d’organisation de l’information destinée à une compréhension complète des acteurs, des flux d’échange et des relations17.
La finalité de l’étude est d’inciter les UCVs à dépasser l’économie de besoins en s’ouvrant à une autre forme économique liée directement au marché. Dans un contexte spatial donné, l’économie agricole ne peut que se constituer d’un système de production, d’un système de transfert et d’un système de consommation. Cependant, faute de temps et de moyens, l’étude de filière entamée ne sera pas holistique. Elle sera orientée par rapport aux hypothèses et au contexte actuel de ces UCVs. Ainsi, la recherche ne sera un peu plus approfondie qu’au niveau de la commercialisation.  Néanmoins, les autres étapes san trop être délaissées seront abordées d’une façon générale.

Approche participative « dirigée »

La finalisation de cette étude a nécessité l’implication totale des membres des coopératives. Ainsi, toutes les actions à entreprendre doivent pr endre racine de leur volonté. En plus, l’organisme de développement initiateur de ces UCVs prône l’approche « bottom-up ». Cette approche stipule en général que les idées de développement doiventmaneré de la base. Elle a donc permis en étroite collaboration avec les membres des UCVs d’abord d’i dentifier les problèmes, ensuite d’analyser de manière complète leurs causes pour enfin d’arriver à planifier leurs solutions. L’approche participative « dirigée » a ainsi joué un rôle fondamental dans la responsabilisation des membres de chaque coopérative. Elle les a aussi amenée à participer dans la mise en place de leurs stratégies opérationnelles en identifiant eux-mêmes leurs actions prioritaires.
En bref, les principes de cette participation ont permis :
– De se mettre à la place des UCVs pour les aider à d éfinir leurs problèmes et leurs réactions envers les mesures prises en leur faveur, à compren dre leurs attentes en les incitant à apporter leurs solutions aux problèmes qu’elles ont identifiés etsurtout pour gagner leur confiance.
– De répondre aux attentes de l’ADRA, organisme prenant en charge l’appui à ces UCVs, afin de rallier leurs objectifs à ceux de ces dernières pour garantir l’atteinte des résultats.
– D’approcher les autorités compétentes pour étudierle fonctionnement des rouages administratifs et les conceptions de l’Etat ainsi que les autres organismes en matière de développement.
– De comprendre le degré d’intervention des autres acteurs, des acteurs qui peuvent devenir des partenaires ou des concurrents pour ces UCVs afin de connaître respectivement les appuis qu’ils peuvent leur apporter et les dangers qui les menacent.

Difficultés rencontrées

Ces difficultés se rapportent surtout sur le thèmede l’étude et les contraintes matérielles. 3.1- En rapport avec le thème.
Le thème s’est avéré peu compliqué à aborder par manque de références avec des études locales similaires. De plus, les faibles expériences des coopératives déjà existantes n’ont pas facilité le recueil d’informations suffisantes pour l’analyse. Il est à stipuler que cette étude servira de guide pour orienter les actions futures des UCVs.

Limites de l’étude

Faute de moyens surtout matériels, cette étude ne rétendp pas offrir des modèles stratégiques applicables à chaque situation que ces UCVs aura à affronter. Néanmoins, le guide stratégique élaboré peut quand même être utilisé pour conduirel’opérationnalisation de ces coopératives. En plus, il est capital de préciser que ces stratégiesont été élaborées de façon à ce qu’elles puissent répondre aux attentes des UCVs.
Ces ressources restreintes ont réduit notre champ d’action. Les descentes ont été limitées en raison de l’éparpillement géographique des UCVs. Pour conserver l’intégrité de cette étude, il est sage de clarifier que ni le temps ni les moyens n’ont pas permis de faire une descente dans le district d’Anosibe An’Ala. Ainsi, toutes les données collectées concernant les deux UCVs opérant dans ce district sont toutes les résultats de la consultation des documents ayant rapport direct avec eux.

Aperçu global du chronogramme des activités

Cette recherche, en matière de documentation et de phase pratique, a duré quatre mois à partir du mois d’Août 2006. Pendant ces mois, les rencontres avec les UCVs, avec les opérateurs économiques et les différents organismes étatiquesou non gouvernementaux se sont succédées. Des dates précises ne peuvent pas être avancées puisque les programmes pré établis n’ont pas été suivis faute de temps et de moyens.
Quant à la rédaction du présent mémoire, les notesprises durant les recherches ont beaucoup aidé dans son élaboration. Pour la rédaction proprement dite, elle a duré trois mois exactement à compter du mois de décembre 2006. Des réajustementsont été apportés au fur et à mesure de l’avancement de l’étude.
Pour le chronogramme détaillé, seul celui des grandes lignes des activités peut être fourni par le tableau ci-après faute de données.

Au niveau des activités de production et de transformation

Les UCVs débutent aussi en termes de production à part quelques coopératives qui ont choisi la filière spécifique de leurs localités. Tel estelcas de la coopérative TAMIA .
Pour affiner la description dans cette partie, les facteurs de production suivants seront considérés : la terre et son mode d’exploitation, el capital incluant son mode de financement ainsi que les intrants et matériels agricoles.

Mode d’exploitation des terres par les coopératives

Une coopérative est formée de sept OPs ou Organisations Paysannes au minimum26. Ces OPs sont formées à leur tour par des individus pratiquants des activités similaires et ayants des objectifs communs. Les membres donnent chacun des apports qui serviront au profit de l’organisation. La dotation foncière se fait aussi presque de la même façon. Une partie du terrain agricole exploité par chaque individu membre est dotée pourservir les intérêts communs. La part de chaque membre détermine sa rémunération et les plus valueseront pour le compte de l’organisation. Ainsi, quand les dotations sont considérables mieux les membres se portent mieux les organisations fonctionnent. Et c’est à peu près le même principe quand ces OPs deviennent des coopératives agricoles. D’autres cas peuvent aussi être décelés au sein des UCVs, certaines coopératives exploitent des terres qui ont été données gratuitement par les membres ou dotées par la commune. La dotation communale peut être obtenuemoyennant un accord bilatéral profitable aux deux parties. Ces terres sont ensuite enregistrées au nom de la coopérative pour sécuriser leur exploitation. Cet enregistrement est pris en charge par l’organisme d’appui, tel est le cas de la coopérative EZAKA. Il est judicieux de noter que ces terres seront restituées à leur propriétaire si les coopératives viennent à se dissoudre.
Les risques sont incontournables pour les parts fonciers des membres. Les accords se font dans la plupart des cas verbalement. En plus, la sécurisation foncière en milieu rurale est encore une matière à réflexion.

Capital utilisé et mode de financement des activités

Ces coopératives sont parties de zéro en termes deressources financières. L’organisme qui se charge d’appuyer ces unités ne leur octroie aucune forme pécuniaire. Son appui est restreint à doter aux UCVs des moyens qui leur permettront de se procurer un revenu confortable. Outre, le financement propre de ces UCVs est minime car il provenait seulement soit de la vente de leurs produits, soit d’un transfert de revenu. Plus expressément, il peut être le fruit des activités connesx
à l’Agriculture comme par exemple la vente des prod uits transformés. Durant la recherche, l’organisation des foires agricoles était la seule occasion qui a permis à ces UCVs de se faire de l’argent.
Pour le financement extérieur, les coopératives misent sur le partenariat avec les organismes de crédit pour pouvoir faire des investissements. Ces partenaires sont le CECAM27, le CEM et l’OTIV. Cependant, ce partenariat est encore conditionné par plusieurs critères d’éligibilité non accessible à ces coopératives.

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Table des matières

INTRODUCTION
I- METHODOLOGIE
1- Etapes prospectives
2- Traitement et analyse des données
3- Difficultés rencontrées
II- RESULTATS ET ANALYSES
1- Au niveau de l’environnement organisationnel
2- Au niveau des activités de production et de transformation
3- Au niveau de l’intégration sur le marché
4- Appuis dispensés
III- DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
1- Amélioration de l’environnement organisationnel et structurel
2- Réorganisation des activités de production et de transformation
3- Analyse des diverses facettes du marché
4- Renforcement des appuis
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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