AMELIORATION DE LA GESTION DE TRESORERIE

Dévaluation de l’Ariary

     Etant donné que notre pays est considéré comme l’un de pays les plus pauvres du monde, la situation s’est empirée ces dernières années du fait des crises politiques mais surtout de la dévaluation de l’Ariary. Pour satisfaire la demande de la population, Madagascar procède à des exportations et des importations qui permettent aussi au pays de se développer. Cette société fait partie de ceux qui importent des produits et des matières pour faire marcher son activité. La société NY HAZAVANA importe des matières premières en Chine, Coré, les pays asiatiques, et ces matières représentent la plus part des intrants que cette société utilise. La dévaluation des monnaies constitue une diminution de la valeur d’une monnaie parrapport à d’autres monnaies ou à un étalon de référence dans un système de change flexible. L’inflation de l’Ariary est due essentiellement à la détaxation de produit électroménager, voitures utilitaires, machines industrielles. Celle-ci avait pour but de permettre l’essor économique du pays mais elle n’a fait que l’aggraver, la détaxation a eu pour conséquence un renchérissement du prix des importations et une diminution du prix des exportations. De ce fait, toutes les entreprises qui importent leurs matières premières subissent la conséquence de la dévaluation de l’Ariary. Elles confrontent évidemment des problèmes délicats.

Rééquilibré la structure financière

     La situation financière de l’entreprise est définie par son aptitude à maintenir un degré de liquidité suffisant pour assurer en permanence sa solvabilité. L’équilibre financier résulte de l’opposition entre la liquidité des actifs que l’entreprise détient et l’exigibilité de son endettement. Le principe est le suivant: le financement permanent doit être supérieur ou égal aux besoins générés par les investissements et le cycle d’exploitation.
a) Concernant le problème d’investissement : Les investissements sont des dépenses qui produisent de revenu sur une longue période aussi la décision d’investissement peut dépasser le cadre budgétaire. La décision d’investissement est une décision fondamentale de la politique de l’entreprise, dont la croissance et développement reposent le plus souvent sur l’accumulation d’un capital économique. Le chef d’entreprise devrait être prudent quand il procède à la décision d’investissement. Il est indispensable d’avoir la connaissance suffisante sur les besoins de financement à long terme et les ressources à long terme pour éviter les problèmes de déséquilibre financier. On ne doit jamais faire oublier que la décision d’investissement est étroitement intégrée à la politique générale et la politique financière de l’entreprise. La politique de croissance et développement de l’entreprise repose le plus souvent sur la croissance de son capital fixe de production et de commercialisation. Cette croissance résulte d’un ensemble de « décision d’investissement ». Cette décision est sans doute la décision la plus grave prise par l’entreprise. Elle est généralement irréversible et l’engage sur une longue période; sa politique de croissance détermine son avenir. La décision d’investissement est une décision financière dans la mesure où la réalisation d’investissement financière implique son financement et par conséquent une immobilisation de fonds. Qu’il s’agisse d’un homme ou d’une équipe, l’entrepreneur engage toujours un pari. L’investissement est une opération qui se traduit par une dépense importante généralement engagée sur très courte période : immédiate lors de l’acquisition d’un bien, étalée sur plusieurs périodes. D’après l’analyse que nous avons effectuée, l’origine du problème de trésorerie de cette société se situe au niveau de l’activité d’investissement. Pour ramener cette trésorerie à un niveau satisfaisant, la société NY HAZAVANA doit programmer son activité d’investissement; le programme d’investissement permet aux entreprises de maintenir son équilibre financier. Ce dernier est une condition nécessaire pour sa solvabilité. La solvabilité mesure l’aptitude de l’entreprise à assurer à tout instant le paiement de ses dettes exigibles.
b) Concernant le problème de l’activité de financement : Nous savons que l’opération de distribution de dividende crée des problèmes de trésorerie. Distribuer des dividendes, c’est effectuer un décaissement et priver l’entreprise d’une fraction de son financement interne. Distribuer des dividendes, c’est assurer une revenue aux associés qui ont fait un placement financier. Il ne faut pas oublier que si l’entreprise est engagée dans un processus de développement, elle aura largement recours à l’endettement. Il n’existe pas d’affectation valable d’une forme de financement à un type d’emploi, on doit cependant constater que la distribution des dividendes entraîne une augmentation de l’endettement, si on veut maintenir le même niveau d’investissement. La décision de distribution est une décision liée au financement, à la structure et à la croissance du capital. Elle est également un facteur important dans l’évaluation du capital de l’entreprise. Comme cette société est déjà engagée à investir avec une somme de Ar 42 520 144, cela représente un énorme décaissement pour cette société; Ses dirigeants ont aussi décidé à distribuer des dividendes de Ar 40 000 000 qui constitue aussi un décaissement. La distribution des dividendes doit être aussi programmée pour éviter de rencontrer encore des problèmes trésorerie. On peut dire que la rétention d’une fraction des bénéfices est considérée d’une manière générale comme une mesure de prudence non seulement pour stabiliser la dividende mais également pour assurer l’assise financière de l’entreprise.

Le découvert bancaire

     Le découvert consiste à la possibilité d’avoir un compte bancaire débiteur. En général, le banquier fixe un plafond (montant maximum débiteurs) en fonction d’un certain nombre de critère (taille et chiffre d’affaires de l’entreprise, situation financière, montant des sommes transitant par la banque). Par fois le nombre de jours de découvert est limité. La possibilité d’avoir un compte bancaire débiteur peut correspondre:
– à une facilité de caisse qui ne dure que quelques jours et permet de faire face à de « pont » dans le décaissement (échéance de fin de mois par exemple)
– à un découvert proprement dit d’une durée plus longue.
Bien utilisé, le découvert est un moyen de financement intéressant, souple, il permet de couvrir exactement les besoins de l’entreprise.

L’escompte des effets de commerce

     L’escompte d’un effet de commerce est l’opération par laquelle l’entreprise sert cet effet avant son échéancier à sa banque. Cette opération permet à l’entreprise de disposer du montant de créance représentée par l’effet (diminué des agios) avant sa date d’échéance. Elle s’analyse donc comme un crédit accordé à la banque. Par ailleurs, le banquier, qui dispose de renseignement sur les tiers, peut refuser d’escompter des effets paraissant trop risqués.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
CHAPITRE I : Présentation du Cabinet BEFA et la société NY HAZAVANA 
Section 1 : Le Cabinet BEFA
Section 2 : La société NY HAZAVANA
CHAPITRE II : THEORIE GENERALE SUR LA GESTION DE TRESORERIE 
Section 1 : Caractéristiques
Section 2 : Mode de financement des investissements et le fonds de roulement
Section 3 : Equilibre financier à court terme et besoin en fonds de roulement
DEUXIEME PARTIE : IDENTIFICATION ET FORMULATION DES PROBLEMES 
CHAPITRE I : LES PROBLEMES ENDOGENES
Section 1 : Insuffisance de trésorerie
Section 2 : Vitesse de rotation de cycle d’exploitation trop longue
Section 3 : Faible rentabilité
CHAPITRE II : LES PROBLEMES EXOGENES
Section 1 : Conjoncture économique défavorable
Section 2 : Diminution du potentiel commercial
TROISIEME PARTIE : PROPOSITION DES SOLUTIONS
CHAPITRE I : CONCERNANT LES PROBLEMES ENDOGENES
Section 1 : Amélioration de la trésorerie
Section 2 : Réduire le cycle d’exploitation
Section 3 : Amélioration de la rentabilité
CHAPITRE II : CONCERNANT LES PROBLEMES EXOGENES
Section 1 : Faire face à la conjoncture économique
Section 2 : Fidélisation de la clientèle
CHAPITRE III : SOLUTIONS RETENUES ET RESULTATS ATTENDUS
Section 1 : Solutions retenues
Section 2 : Résultat attendus et recommandations
CONCLUSION
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIES

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *