Soutenance mémoire
La Martinique
Située au cœur de l’arc des Petites Antilles dans la Mer des Caraïbes, la Martinique est une île volcanique au même titre que ses proches voisines anglophones que sont Sainte-Lucie et la Dominique L’île s’étend sur 64 Km de long sur 31 Km de large. Avec une superficie de 1128 Km² c’est le plus petit département d’outre-mer français. C’est au nord que l’on retrouve le relief le plus accidenté, on y retrouve la Montagne Pelée, point culminant de l’île avec 1397 m d’altitude, mais également les Pitons du Carbet ou le Mont Jacob. Le centre lui est une vaste plaine parsemée petites collines. Le sud est le domaine des mornes, ce sont des points de relief dont l’altitude oscille entre 200 et 500 m d’altitude. Le climat de l’île est tropical, chaud et humide. Il s’alterne deux saisons, le carême autrement dit la saison sèche et l’hivernage ou la saison des pluies. Entre ces deux saisons l’amplitude thermique est très faible, et on observe une température moyenne annuelle de 27°C. Le générale est donc favorable aux activités d’extérieures tout au long de l’année. Après avoir longtemps été une colonie, la Martinique devient un département français en 1946. C’est également une région mais l’on tend actuellement vers une modification de cette organisation administrative au bénéfice d’une assemblée unique. L’île est constituée de 34 communes et Fort de France est sa capitale. Les communes martiniquaises sont regroupées au sein d’intercommunalité. Trois structures couvrent l’intégralité du territoire. Deux communautés d’agglomérations la CACEM (communauté d’agglomération du centre de la Martinique) et la CAESM (communauté agglomération de l’espace sud de la Martinique) et une communauté de communes, la CCNM. (Communauté des communes du nord de la Martinique). Depuis 1990 la population a augmenté de 10.6% pour atteindre au dernier recensement de 2009, 397 693 habitants. Ce qui entraîne une forte densité de population de l’ordre de 350 hab/km2. La Martinique est séparée en trois zones dont la dynamique économique est très différente. Tout d’abord le centre, il peut être considéré comme le pôle commercial et industriel de l’île. Il regroupe à lui seul 64% des sociétés de Martinique. Il y a le sud dont l’activité économique est tournée vers le tourisme, le sud de l’île regroupe 72% des capacités d’accueil touristique. Et enfin le nord dont l’économie est essentiellement agricole alors que l’agriculture est un secteur problématique en Martinique.
Le Lamentin
Le Lamentin est une commune du centre de la Martinique limitrophe de Fort de France. La commune s’est développée sur une vaste plaine et s’étend sur 62,3 Km², au dernier recensement la population atteignait 40 414 habitants dont 36% ont moins de 25 ans. La densité de population est de 648,5 hab/Km² sur la commune. Avec Fort-de-France, Saint Joseph et Schœlcher elle compose la Communauté d’Agglomération du Centre de la Martinique (CACEM) La CACEM a été crée en 2000 et dispose d’un large panel de compétences. Elle est chargée. Du développement économique, de l’aménagement de l’espace communautaire et l’organisation des services de transports urbains, de L’équilibre social de l’habitat et de a politique de la ville, qui sont les compétences obligatoires d’une communauté de communes. Mais elle est également chargée de l’assainissement, la protection et la mise en valeur de l’environnement et du cadre de vie, de la construction, l’aménagement, l’entretien et la gestion d’équipements culturels et sportifs d’intérêt communautaire et de la gestion de certaines voies de son territoire. Dans le cadre de sa compétence transport la CACEM étant une communauté de plus de 100 000 habitants, elle est donc dotée d’un plan de déplacement urbain.
Un réseau de bus moderne …
Sur le territoire du Lamentin, le réseau de bus présent est le réseau de bus Mozaïk géré par la CACEM. Le parc est constitué de grand bus présenté photo 4 qui assurent les 3 lignes permettant de relier le Lamentin à Fort-deFrance, de moyen et de petits bus présentés photos 2 et 3 qui assurent eux la desserte des quartiers, ainsi que la connexion avec Saint-Joseph. Ce réseau n’existe que depuis 2006 et n’a pas de réel équivalent dansles autres communautés de communes de l’île. Il représente une véritable avancée en matière de transport public. Le Lamentin est desservie par les lignes de bus MozaÏk qui effectuent des circuits sur l’ensemble de la commune. Avant la création de ce réseau de transport, il n’y avait aucune politique globale en matière de transport public dans l’agglomération centre.…mais présentant de nombreuses carences. Si le réseau prétend desservir le territoire selon trois niveaux :
– Les lignes structurantes ayant une fréquence de 10 à 15 min,
– Les lignes complémentaires ayant une fréquence de 15 à 30 min,
– Les lignes locales ayant une fréquence de 30 min à 1h.
Parmi toutes les lignes existantes les lignes les plus régulières ont une fréquence d’une demie heure les autres lignes elles ont des fréquences de l’ordre d’une heure auquel il faut rajouter les retards réguliers. Les jeunes non scolarisés et les adultes utilisant régulièrement le réseau ne bénéficient d’aucun privilège, les cartes d’abonnés sont réservées aux scolaires et aux étudiants exclusivement. Le centre bourg est mal desservi. Il existe cependant un bus dont onne peut connaître ni les horaires ni l’itinéraire qui assure une circulaire à l’intérieur du bourg. Toutes ces carences font que le transport en commun est de moins en moins utilisé par la population, ce sont surtout les adultes qui l’utilisent de moins en moins.
Le piéton
On retrouve essentiellement les piétons là où il y a une concentration d’activité à proximité des établissements scolaires et dans le centre bourg, plus précisément à la rue Ernest André, la rue des Barrières et la rue Schœlcher, ces rues étant les rues du centre bourg où l’on retrouve le plus de commerces et d’administrations. C’est également dans ces rues que l’on retrouve le plus de véhicules. A l’heure actuelle aucune voie n’est strictement réservée aux piétons dans le centre ville. Les stationnements illicites peuvent porter atteinte à la circulation des autres automobilistes mais également à celle des piétons et par conséquent à leur sécurité. Ils doivent donc composer avec les véhicules qui empiètent régulièrement sur leur espace et sont parfois obligés d’emprunter la chaussée. Le manque d’infrastructure les oblige également à ce type de pratique.
Enjeux
Le Lamentin est un territoire attractif pour l’ensemble de l’île, sa population n’a cessé de croître, et la part des jeunes y est importante.A l’heure actuelle, la ville souffre déjà de congestion, dans quelques années, si rien est fait, et si la commune continue à se développer comme cela a été le cas jusqu’à maintenant, la situation deviendra critique. On est donc face à un territoire où la voiture domine le paysage urbain avec toutes les conséquences que cela entraîne, mais la population n’est pas vraiment incitée à modifier ses pratiques quotidiennes. En effet, les alternatives à la voiture particulière que sont le bus ou le vélo ne sont pas ou peu exploités. Le réseau de bus, malgré sa position de pionnier sur le territoire martiniquais demeure un mode de transport peu compétitif. Bien que le Lamentin dû faite de sont relief et du climat martiniquais, soit un territoire favorable au développement de la pratique du vélo ce n’est nullement le cas.
Alternatives a la voiture pour les déplacements vers les établissements scolaire
Cette route permet de desservir les lycées Acajou I et II ainsi que le collège Lisette MOUTACHIE qui se trouve a environ 2km du centre ville. La priorité d’utilisation de cet axe est également en vigueur pour les déplacements scolaires vers ces établissements qui sont pour deux d’entre eux les seuls lycées d’enseignement général de la commune. La stratégie encourageant les collégiens et lycéens à se rendre à vélo dans leur établissement scolaire pourrait aisément s’étendre à ces établissements Les jeunes cyclistes se trouveraient donc confronté à un obstacle majeur, le giratoire du carrefour Mahault. Les giratoires sont généralement des points à bien analyser lors de la mise en place d’un itinéraire cyclable et celui-ci, plus qu’un autre du centre ville mérite d’être analyser. Il s’agit d’un grand giratoire urbain, il a un rayon extérieur de 34,30 m et possède 2 bandes de circulation sur son anneau. Ce type de giratoire peu accueillir un trafic important mais bénéficie malheureusement d’un bilan sécurité inférieur à ceux possédant une seulebande de circulation sur l’anneau. C’est ce type de giratoire que l’on retrouve partout ailleurs dans le centre ville, ils sont plus abordables par les cyclistes et ne requiert pas d’aménagement particulier. Si les giratoires à 2 bandes de circulation sont plus accidentogène pour les automobilistes c’est également le cas pour les cyclistes. Un aménagement cyclable s’y avère nécessaire.
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Table des matières
Introduction
Partie1 : Diagnostique
Présentation du territoire étudier
La Martinique
Le Lamentin
Analyse des modes de déplacement au Lamentin
La voiture particulière au Lamentin
Le transport en commun au lamentin
Une pratique marginale du vélo
Le piéton
Partie 2 : enjeux et orientations
Enjeux
Orientations
Parti 3 : Proposition d’aménagement
Amélioration de la circulation le long de l’axe RD3- Avenue Nelson Mandela
Les alternatives
Leur cadre sécuritaire
Amélioration de la circulation le long d’une portion de RD15
Alternatives a la voiture pour les déplacements vers les établissements scolaire
Alternatives aux autres types de déplacements
Vers l’intermodalité
Aménagements permettant la compatibilité effectives des différents modes de déplacement
Complémentarité et cohérence des modes de déplacements
conclusion
Annexes
Bibliographie
Résumé
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