AFFECTIONS PSYCHIATRIQUES

AFFECTIONS PSYCHIATRIQUES

Les stages

Parmi les 65 étudiants ayant fini leur cursus, ils étaient 49 soit 75,38% à avoir fait le nombre suffisant de stage pour valider la formation à la souffrance psychique et 9 d’entre eux ont même fait 6 stages. Pour les étudiants en 5ème semestre, 15 soit 37,5% remplissaient les critères de validation et 19 soit 47,5% avaient fait 4 stages sur 5 (Tableau 2). En moyenne, les internes disaient réaliser 7,39 demi-journées par semestre et ils étaient 32 soit 30,48% à avoir effectué les 10 demandées (Figure 1). 22 internes soit 20,95% déclaraient que la validation n’avait jamais été faite à l’occasion d’une rencontre spécifique avec le référent. Pour 42, soit 40%, elle avait eu lieu lors de 1 ou 2 stages et pour 41 soit 39,05% lors de 3 stages ou plus (Figure 2).Ils étaient 46 soit 43,8% à ne jamais avoir rencontré de difficultés à être accueilli dans le stage prévu, 31 soit 29,5% lors un semestre et 28 soit 26,7% lors de 2 semestres ou plus (Figure 3). Au total, les étudiants avaient rencontré des difficultés liées à leur lieu d’activité lors de 200 semestres sur 651 soit 30,72% (Annexe 2). Le motif principal évoqué, lors de 136 semestres soit 20,89%, était lié au planning du service. Les difficultés étaient plus importantes dans les hôpitaux périphériques, et concernaient 105 stages soit 38,12%. Ainsi, les stages qui généraient le plus de difficultés étaient ceux réalisés aux urgences des hôpitaux périphériques.

En effet, les internes avaient rencontré des difficultés lors de 47 semestres soit 54,65%, dont 41 soit 47,67% liées au planning de service. A contrario, les internes en stage aux urgences du CHU d’Angers ne rencontraient pas de difficultés dans 88,1% des semestres. Lors du stage MG Niveau 1, la raison principale évoquée 12 fois soit (11,54%) était liée à l’organisation personnelle. L’organisation de ces stages ne satisfaisait pas ou peu 56 internes soit 53,33%(Figure 4). Concernant la forme, 73 internes soit 69,52% trouvaient que le fait d’assister à des entretiens était formateur pour repérer et explorer des troubles psychiques (Figure 5). Mais dans le fond, 69 étudiants soit 65,7% estimaient ces journées pas assez ou pas formatrices (Figure 6).

Les objectifs de formation 21 internes, soit 20%, ne connaissaient pas l’existence même d’objectifs de formation(8).

Parmi les 84, soit 80%, qui en avaient pris connaissance, 69 soit 65,71% l’ont fait dès le premier semestre (Figure 7). Le contenu de ces objectifs était peu ou pas du tout connu par 75 étudiants, soit 71,43%, dont 25 soit 23,8% qui ne les connaissaient pas du tout (Figure 8). Parmi ces derniers, ils étaient 88% à penser que ces objectifs ne répondaient pas ou peu à leur besoin de formation contre 48,75% chez ceux qui en connaissaient le contenu (p=0,0002; Figure 11 et Figure 12). Seulement 15 étudiants soit 14,3% s’y étaient référés régulièrement durant leur formation alors que 90 soit 85,71% ne l’avaient qu’occasionnellement ou jamais fait (Figure 9). D’un autre coté, 64 internes soit 60,95% ne pensaient pas que les référents pédagogiques les utilisaient afin d’adapter la formation (Figure 10).

Enfin, ils ont 68, soit 64,76%, à trouver que ces stages ne leur avaient pas ou peu permis de connaître les structures de soins spécialisés.

Les capacités

Statistiquement, on retrouvait des différences significatives dans le degré de capacité ressenti par les internes selon les affections psychiatriques (syndrome dépressif, trouble anxieux, risque suicidaire, trouble bipolaire, trouble psychotique et addiction) et dans les différentes capacités que sont le repérage, le suivi, l’organisation des soins, l’adaptation et l’initiation des traitements psychotropes, la psychothérapie de soutien, la prise en charge précoce, la prévention (Annexe 3 à 10). En moyenne, les internes s’estimaient très majoritairement capables de prendre en charge, dans les différents domaines, les patients souffrant de syndrome dépressif ou anxieux, pour respectivement 85,1% et 85,9% d’entre eux. Avec toutefois une nuance pour la psychothérapie où ils étaient 69,5% et 68,6% à se sentir capables d’en proposer une.

Dans l’appréciation des capacités concernant les patients souffrants d’addiction, ils étaient en moyenne 66,5% à juger pouvoir prendre en charge ces patients, 62,9 % l’étaient pour la recherche des symptômes précoces, 60 % pour initier les traitements psychotropes et 55,2% pour les adapter. Pour un patient présentant un risque suicidaire, en moyenne 58,4% s’exprimaient capable de le prendre en charge et 10,5% pas du tout. Ce ressenti de capacité est variable selon les domaines : 99,3% le disaient pour le repérage, 81% dans l’organisation de la prise en charge avec le psychiatre, 53,3% pour l’exploration des symptômes précoces et 51,4% pour le suivi. 65,7% s’estimaient peu ou pas prêts à proposer un suivi psycho-thérapeutique.

Concernant les patients présentant un trouble bipolaire ou un trouble psychotique, les internes se sentaient peu ou pas en capacité de les prendre en charge, pour respectivement 64% et 69% en moyenne. Les seules exceptions où les étudiants s’estimaient en majorité capables étaient le repérage pour 64,8% et 66,7%, et l’organisation de la prise en charge avec le spécialiste pour 70,5% et 66,7%.

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Table des matières

INTRODUCTION
CONTEXTE

1.OBJECTIFS
1.1. Principal                                     
1.2. Secondaires                        
MATERIELS ET METHODES                                   
RESULTATS
1.TAUX DE REPONSES
2.ETAT DES LIEUX DE LA FORMATION A LA PRISE EN COMPTE DE LA SOUFFRANCE PSYCHIQUE
2.1. Les stages                               
2.2. Les objectifs de formation
3.PERCEPTIONS SUR LA PRISE EN CHARGE DES AFFECTIONS PSYCHIATRIQUES
3.1. Les capacités                     
3.2. Les rôles du médecin généraliste                          
3.3. Réalisation d’un semestre en psychiatrie ?                          
DISCUSSION                     
1.TAUX DE REPONSES
2.ETAT DES LIEUX DE LA FORMATION A LA PRISE EN COMPTE DE LA SOUFFRANCE 3.PSYCHIQUE
4.PERCEPTIONS SUR LA PRISE EN CHARGE DES AFFECTIONS PSYCHIATRIQUES
CONCLUSION                                          
BIBLIOGRAPHIE                                    
TABLE DES ILLUSTRATIONS                               
TABLE DES TABLEAUX                   
ANNEXES                        

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