Affections neuro-psychiatriques et cérébro-vasculaires

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LES RESSOURCES UTILISEES

On peut classer en trois catégories :
– les ressources humaines.
– les ressources matérielles.
– Les ressources budgétaires.

Les ressources humaines

Le personnel participant à la coordination du travail pour le bon fonctionnement
du service est composé :
– du chef de service, professeur agrégé de l’ université.
– du chef de clinique, anesthesiste-réanimateur.
– De quatre médecins assistants ; médecins diplômés d’Etat.
– des stagiaires internés.
– d’ une infirmière major.
– de cinq infirmiers
– de quatre filles de salles.
– D’ un secrétaire.

Les ressources matérielles

L’ action du personnel de santé ne pourra arriver à ses fins sans les matériels adéquats pour assurer les présentations nécessaires.

Matériel de la salle d’ urgence 

– une installation comprenant un plan dur pour :
· le déchocage.
· le massage cardiaque externe.
· le lavage gastrique.
– Des matériels pour examen : tensiomètre, sthetoscope, thermomètre.
– des matériels de lavage gastrique ( seau, tube de Faucher, tupile de TARNIER ).

Réception du malade en salle d’ urgence

L’ équipe de garde assure la réception du patient. Elle évalue l’état clinique du malade par l’ interrogatoire et la prise des paramètres, pour coordonner les gestes de réanimation.
– Pour tous les cas, il faut installer le malade sur un plan dur et le déshabiller complètement , faire une oxygénation par sonde nasale à raison de 3 litres par minutes de façon continue.
– Pour les comateux, libérer les voies aériennes par la mise en position latérale de sécurité, par une intubation trachéale, et par la trachéotomie, s’il y a détresse respiratoire.
En cas de défaillance cardiaque, on doit effectuer un massage cardiaque externe et administrer des drogues vasoactives comme l’ adrénaline, la dopamine, etc.
Il faut assurer l’ équilibre hydroélectrolitique par la mise en place d’ une voie veineuse, d’ une sonde nasogastrique permettant l’ alimentation entérale des malades ainsi que d’ une sonde urinaire pour contrôler une diurèse horaire.
La surveillance prend une grande place en réanimation car elle assure l’ évolution de l’ état du patient et aide les mesures thérapeutiques appropriées, suivant l’ aspect des différents paramètres médicaux :
– la température.
– la pulsation.
– la fréquence respiratoire.
– la mesure de la diurèse.
– la tension artérielle.
– et surtout l’ état de conscience si le sujet est comateux en appliquant le score de Glasgow.

Geste d’ urgence en service de réanimation (5)

Plusieurs manoeuvres peuvent s’appliquer pour maintenir la perméabilité des voies aériennes supérieures.
* Mise en place des canules.
Utilisées pour aider à maintenir la liberté des voies aériennes supérieures.
On les classe en deux catégories :
– les canules oropharyngées et.
– les canules nasopharyngées.
Mais les canules oropharyngées sont d’ utilisation très fréquente. De très nombreux modèles ont été crées mais la plus classique et la plus employée est la canule de GUEDEL.
Sa mise en place se fait en deux temps :
§- introduction dans la bouche avec la concavité tournée en direction céphalique.
§- puis progression vers le pharynx après une rotation de 180° en associant une subluxation du maxillaire.
* Flexion du rachis par la mise en place d’ un coussin sous la tête ( 7 à 10 cm ), position dite amendée.
* Extension de la tête sur le rachis cervical en faisant jouer l’ articulation occipitoaltoidiènne.
* Subluxation antérieure du maxillaire inférieur par action sur la branche montante ( en faisant attention au risque de paralysée faciales en cas d’ appui prolongé ) ou de traction sur le menton.

Conduite à tenir devant les intoxications aiguës (6) (7) (8)

Les intoxications aiguës sont très fréquentes et potentiellement graves. Leur prise en charge passe par une anamnèse et un examen clinique précis, en donnant la priorité au traitement symptomatique des défaillances vitales. La simple suspicion d’ intoxication suffit pour démarrer le traitement qui comprend les différentes techniques d’ évacuation gastrique et d’ épuration ainsi que certains traitements spécifiques ( antidote).

Traitement épurateur

– épuration par voie rénale.
– épuration par voie extra-rénale.

épuration par voie rénale ( ou diurèse osmotique )

Cette technique favorise l’élimination par voie rénale du toxique absorbé dans le sang par l’utilisation de substance osmotiquement active telle que le mannitol.

Diurèse osmotique neutre ( DON )

Elle est indiquée dans l’intoxication sévère avec présence de signe de gravité après ingestion de base faible ( benzodiazépine, chloroquine etc.)
Les liquides à passer ont composé de :
– SGI 5% et/ou SGH 10% à raison de 2/3 du liquide total.
– Mannitol 10% à raison de 1/3 du liquide total à raison de 70 ml/kg/24 heures.

Accident vasculaire cérébral (11)

La réalisation d’un scanner cérébral est l’examen de première ligne. Le premier but est de faire la différence entre un AVC aigu ischémique, une hémorragie et un AVC ischémique secondairement hémorragique.
En général, le traitement est comme suit :
– repos au lit.
– régime sans sel strict.
– antihypertenseurs :
* Nifedipine ( Adalate 10mg ), une capsule en sublinguale.
* Nicardipine ( Loxen 20mg ) per os, 1 comprimé X 3.
– antioedemateux cérébral : SGH à 15% en perfusion continue.
Synacthéne immédiat 0,25mg, 1 ampoule en IVDL.
– oxygénateur cérébral : Dihydroergotoxine ( Hydergine ), 3 ampoules en perfusion continue avec SGH à 10%.
– calcitherapie : calcium injectable 1 ampoule en IVDL, 2 fois /J.
– vitaminothérapie : Complexe B, 1 dragée, 3 fois/jour la SNG.

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Table des matières

Première Partie :
I. Définition de la Réanimation et de la Toxicologie
II. Présentation du service
III. Rôle et attribution du Personnel
IV. Les ressources utilisés
Deuxième Partie :
I. Matériels d’étude et méthode de travail
II. Résultats
III. Traitement effectués dans le service
Troisième Partie :
I. Commentaires et discussions
1. Etude des admissions
11. Répartition mensuelle des admissions du service de Réanimation Médicale en 2002 et 2003
12. Fréquence des admissions du service par rapport à celle de tout l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona
13. Pathologies des entrants
14. Sexes des entrants
2. Indicateurs hospitaliers
21. Séjour moyen à l’hôpital
22. Taux moyen d’occupation des lits ( TMO )
23. Taux de rotation des lits ( TRL )
3. Concernant le volume horaire
4. Etude du devenir de nos patients
41. Etude des sortants
411. Les sorties indemnes
412. Les sorties avec séquelles
42. Etude des décédés
421. Selon le sexe
422. Selon l’age
5. Les pathologies
51. Les intoxications aiguës
511. Les intoxications volontaires
a- Les moyens utilisés
b- Selon le sexe
c- Selon l’age
512. Les Intoxications accidentelles
a- admission mensuelle
b- selon le sexe
c- selon l’age
d- les produits incriminés
52. Les detresses médicales
521. affections parasitaires
522- affections neuro-psychiatriques et cérébro-vasculaires
523- affectionspulmonaires
524- affections cardio-vasculaire
525- affections métaboliques
526- malades infectieuses
527- affections digestives
528- affections rénales
53. Les autres cas
6. Le taux de décès
61. Décès par intoxication volontaire
62. Décès par intoxication accidentelles
63. Décès par pathologies médicales
64. Décès par d’autres motifs d’admission
PETIT RESUME
II. Suggestion et proposition
CONCLUSION

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