ACTUALISATION DU DODUMENT D’OBJECTIFS DU SITE « POINTE FAUCONNIERE FR9301609 »

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Les impacts sur l’environnement

Les impacts environnementaux
Les invasions biologiques menacent les écosystèmes natifs à différents niveaux, provoquant une perte de la biodiversité et une diminution de la richesse spécifique endémique (nombre d’espèces présentes dans une aire géographique donnée). L’équilibre environnemental se voit ainsi perturbé (ARPE PACA et al., 2003). Ces invasions peuvent modifier la structure des communautés en colonisant, par exemple, une niche écologique (espace occupé par une espèce donnée dans un écosystème), réduisant l’habitat des espèces indigènes (source : developpement-durable.gouv.fr). L’introduction d’espèces invasives entraîne également d’autres impacts, telles qu’une homogénéisation de la végétation, une altération du sol (composition, stabilité…), des effets génétiques (hybridation entre espèces exotiques et indigènes) et de la dynamique des populations (compétitions, parasitismes…) (VANDERHOEVEN S., 2006). Les EVEE peuvent également accaparer une part importante des ressources disponibles dans le milieu dont les espèces indigènes ont besoin pour survivre (eau, lumière, espace pour se développer…). Ainsi, la raréfaction, voire la disparition des espèces indigènes, est le résultat d’une action combinée du changement climatique et des invasions biologiques (source : conservation-nature.fr).
Les impacts sanitaires
Les impacts sanitaires varient en fonction des espèces végétales invasives et peuvent affecter la qualité de vie des individus vivant dans les régions envahies. Certaines espèces sont toxiques (sève, feuilles, fleurs, écorces…), d’autres peuvent provoquer des allergies avec la dispersion du pollen (ex : Ambroisie à feuilles d’Armoise – Ambroisia artemisiifolia), des brûlures cutanées (ex : Berce du Caucase – Heracleum mantegazzianum) ou des infections suite à des coupures et blessures superficielles (ex : Figuier de barbarie – Opuntia stricta) (VANDERHOEVEN S., 2006). Les impacts économiques
Les impacts économiques des invasions biologiques sont difficiles à évaluer en raison des nombreux paramètres à prendre en compte. Les pertes économiques sont multiples. Par exemple, nous pouvons citer la diminution des rendements agricoles, de la sylviculture ou de la pêche ; les coûts liés aux problèmes sanitaires, aux herbicides et pesticides ; à la restauration des habitats naturels et ceux liés à la détérioration des infrastructures. Les coûts économiques engendrés par ces invasions représenteraient 1 400 milliards de dollars, soit 5 % de l’économie mondiale (PIMENTEL D., et al., 2000). En Europe, près de 11 000 espèces non indigènes ont été recensées, dont 10 à 15 % sont susceptibles d’avoir une incidence économique ou écologique négative. Les coûts liés aux dommages causés par ces espèces et aux mesures de lutte s’élèveraient à 12 milliards d’euros par an (source : europa.eu/index-fr). A titre d’exemple, l’éradication des EVEE sur site de la Pointe Fauconnière en 2014, dans le secteur de La Gâche (2 060 m2), a coûté 4 784 € TTC (cf. Contrat Natura 2000 INV-01, page 39).

Les principales réglementations et outils contractuels

Depuis quelques années, les pouvoirs publics nationaux et les institutions internationales ont pris conscience de l’ampleur des problèmes liés aux espèces exotiques envahissantes. A l’heure actuelle, les réglementations et outils mise en œuvre sont nombreux, que ce soit au niveau mondial, européen ou national, et se rapportent majoritairement à la commercialisation et à l’introduction des EVEE.
Au niveau international
La Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV) : traité multilatéral visant la coopération internationale dans le domaine de la protection des végétaux. Elle prévoit l’application de mesures par les États pour protéger leurs ressources végétales des parasites nuisibles susceptibles d’être introduits dans le cadre du commerce international. Elle fut ratifiée par la France le 20 août 1957 (source : wto.org).
La Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe : aussi appelé Convention de Berne, fut mis en place en 1979. Cette convention est un instrument juridique international dans le domaine de la conservation de la nature. Elle a émis de nombreuses recommandations relatives aux espèces exotiques envahissantes. Elle fut ratifiée par la France en 1982 (source : developpement-durable.gouv.fr)
La convention sur la diversité biologique (CBD) : aussi appelé Convention de Rio, fut mis en place en 1992 et prévoit dans son article 8 que chacun des 168 pays signataires « empêche d’introduire, contrôle ou éradique les espèces exotiques qui menacent des écosystèmes, des habitats ou des espèces ». Elle fut ratifiée par la France en 1994 (source : developpement-durable.gouv.fr)
La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d’extinction (CITES) :
elle s’engage depuis 1973 à contrôler les transactions internationales d’espèces animales et végétales sauvages menacées d’extinction. Elle assure la protection et la conservation de ces espèces en établissant des conditions pour leur importation, leur exportation ou réexportation et leur circulation au sein de l’Europe. Ella a été ratifiée par la France en 1978 (source : developpement-durable.gouv.fr).
D’autres réglementations au niveau international permettent de lutter contre les espèces végétales exotiques envahissantes. Nous pouvons citer la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS) et la Convention relative aux zones humides d’importance internationale (pour plus d’informations, se référer aux sites : developpement-durable.gouv.fr ; wto.org).
Au niveau européen
En 2004, la Convention de Berne a adopté une stratégie européenne relative aux espèces exotiques envahissantes. A la suite de cette stratégie, plusieurs règlements et outils ont été élaborés pour limiter l’introduction et la propagation des EVEE en Europe et présentés ci-dessous. Ces outils n’ont pas suffi à limiter leur introduction et leur prolifération sur le territoire européen. C’est pourquoi, plus récemment, un règlement européen relatif à la prévention et à la gestion de l’introduction et de la propagation des espèces exotiques envahissantes a été adopté par le Parlement européen le 16 avril 2014. A ce règlement doit s’ajouter une liste d’espèces exotiques envahissantes prioritaires à l’échelle de l’Union européenne (TERRIN E., 2014).
La Directive Oiseaux (1979) et la Directive Habitats (1992) : elles visent à recenser un certain nombre d’habitats naturels et d’espèces animales ou végétales, et à mettre en place sur des sites identifiés des mesures garantissant leur préservation. D’autre part, elles interdisent l’introduction dans la nature d’espèces susceptibles de menacer les espèces indigènes (source : developpement-durable.gouv.fr)
Le règlement d’application 338/97 de la CITES : règlement mis en place en 1996, relatif à la protection des espèces de faune et de flore sauvages par le contrôle de leur commerce (source : developpement-durable.gouv.fr).
La Directive 2000/29/CE phytosanitaire : directive mise en place depuis 2000, qui concerne les mesures de protection contre l’introduction et la propagation d’organismes nuisibles aux végétaux ou aux produits végétaux en provenance d’autres États membres ou de pays tiers. Par ailleurs, elle prévoit des mesures de contrôle et la création de zones protégées (source : europa.eu/index-fr). Etude espèces végétales exotiques envahissantes (avril-juillet 2015) 6
Mise à jour de la cartographie du Document d’Objectifs du site « Pointe Fauconnière FR9301609 »
D’autres réglementations et outils au niveau européen permettent de lutter contre les espèces végétales exotiques envahissantes. Nous pouvons citer le Passeport phytosanitaire européen (PPE) ; la législation vétérinaire européenne et le règlement 708/2007 du Conseil Council (pour plus d’informations, se référer aux sites : developpement-durable.gouv.fr).
Au niveau national
La réglementation française : le cadre du dispositif législatif et réglementaire national en vue de la lutte contre les espèces exotiques envahissantes est construit, mais des arrêtés complémentaires sont attendus (pour plus d’informations, se référer au chapitre : 1.5.3 « Echelle nationale », TERRIN E., 2013).
L’article L. 411-3 du Code de l’environnement : il précise que certaines espèces animales ou végétales non indigènes ne peuvent pas être introduites dans le milieu naturel et ne doivent pas être diffusées. L’article prévoit également que, dès que la présence dans le milieu naturel d’une des espèces visées est constatée, l’autorité administrative peut procéder ou faire procéder au prélèvement ou à la destruction des spécimens de l’espèce introduite. Il est l’élément majeur de la réglementation française concernant les EVEE. Ces espèces doivent figurer sur des arrêtés interministériels fixant des listes. A ce jour, la liste des espèces végétales invasives visées par cet article concerne deux espèces de jussie (arrêté 2007) : Ludwigia grandiflora et Ludwigia peploides (source : developpement-durable.gouv.fr).
L’article L.415-3 : il prévoit que soit puni de six mois d’emprisonnement et de 9000 € d’amende le fait d’introduire volontairement dans le milieu naturel, de transporter, colporter, utiliser, mettre en vente, vendre ou acheter un spécimen d’une espèces animale ou végétale en violation de l’article L. 411-3 ou des textes pris pour son application (source : developpement-durable.gouv.fr).

LE SITE D’ETUDE ET SES PRINCIPALES CARACTERISTIQUES

La région méditerranéenne et son littoral varois

Le patrimoine naturel de la région méditerranéenne est sensible à bien des égards. La douceur du climat méditerranéen, associé à la diversité géologique de la région, la complexité du relief et à la proximité de la mer sont propices à l’expression d’une diversité d’habitats naturels et d’espèces. Tous ces éléments réunis rendent cette région particulièrement attractive, qui est ainsi soumise à une très forte pression foncière, essentiellement d’origine touristique. Or, l’anthropisation progressive du bord de mer transforme les paysages littoraux et provoque de fortes modifications au sein des écosystèmes, propices aux invasions biologiques. Le biome méditerranéen compte parmi les secteurs de la planète les plus sévèrement touchés par ces invasions. De plus, les littoraux et les zones humides sont les milieux plus colonisés, mais aussi les plus riches en espèces rares et endémiques (ABOUCAYA A., 2013). La plus grande source d’EVEE établies sur le territoire concerne les plantes dites « ornementales » (LAMBDON P-W., HULME PE., 2006). Le Conservatoire Botanique National Méditerranéen de Porquerolles a inventorié quinze espèces végétales envahissantes dans les habitats naturels de la région méditerranéenne française continentale (ARPE PACA et al., 2003). Les espèces introduites en Méditerranée proviennent principalement de régions arides ou semi-arides, telles que la Californie en Amérique du Nord, le Cap en Afrique du Sud, le centre du Chili et le Sud et l’Ouest de l’Australie (LAVAGNE A., MOUTTE P., 1980).

Le site Natura 2000 « Pointe Fauconnière FR9301609 »

Le site Natura 2000 de la Pointe Fauconnière, situé sur la commune de Saint Cyr-sur-Mer, à l’ouest du département du Var dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a été proposé à la Commission Européenne et désigné au titre de la Directive Habitat 92/43/CEE en juillet 2003 comme étant un Site d’Intérêt Communautaire (SIC). Il s’étend sur 764 hectares, avec une extension de 108 hectares de la zone d’étude depuis 2007en raison de la continuité des habitats. Il couvre 532 hectares de milieux terrestres et 232 hectares de milieux marins, dont 101 hectares font partie du DPM (Domaine Public Maritime) attribué au Conservatoire du littoral (CERL) et géré par la commune (cf. Figure 2).
Aux portes de la ville, se mêlent un environnement et des paysages historiques et culturels relativement bien préservés sous la douceur du climat méditerranéen, avec des étés chauds et secs et des hivers doux. Ceci explique la forte attractivité du site et une fréquentation importante, surtout en période estivale. En effet, la population de Saint-Cyr-sur-Mer (12 000 habitants) est multipliée par trois en été, avec un tourisme principalement familial (communes limitrophes, pôles urbains, pays étrangers). Ce flux touristique est très présent sur le site Natura 2000, que ce soit dans les dunes de la colline de La Gâche (45 hectares), sur les sentiers des vignes et du littoral ou dans la Calanque de Port d’Alon (environ 3000 passages/jour enregistrés par le Conservatoire du littoral à la calanque) (DOCOB, 2011).
Au cours de ces dernières décennies, le site a connu quelques bouleversements qui ont probablement eu des impacts sur son environnement et sa biodiversité, liés notamment à l’urbanisation avec, par exemple, les rejets ou les déchets de jardins dans la nature. Les zones urbanisées sont principalement concentrées en bord de mer : le lotissement privé du Port d’Alon (71 hectares et 241 résidences individuelles) a été construit en bordure littorale au niveau de la Pointe du Défens en 1963 (avant la Loi littoral de 1986) ; le quartier résidentiel de La Madrague, dont une partie est sur site Natura 2000, s’est développé dans les années 80 autour du port de la commune de Saint Cyr-sur-Mer. A l’intérieur des terres, une urbanisation diffuse s’est opérée dans les secteurs d’Alon, Don Bosco, La Moutte. L’urbanisation est maintenant relativement limitée avec l’acquisition de nombreux terrains par le Conservatoire du littoral entre 1980 et 2000, le classement du site en 1995 et la mise en place d’espaces boisés classés (source : pointefauconniere.n2000.fr).
Le patrimoine naturel
Le site de la « Pointe Fauconnière » offre des paysages e exceptionnels et typiquement méditerranéens, où les cultures, occupant le plus souvent les fonds des vallons et les plaines, alternent avec les pinèdes et la garrigue qui dominent l’ensemble du secteur (cf. Figure 3). Neuf habitats naturels terrestres d’intérêt communautaire et cinq habitats naturels marins d’intérêt communautaire, dont certains sont également des habitats d’intérêt prioritaire, ont été inscrits dans la Directive Habitats du Document d’Objectifs (cf. Annexe 1 et 2).
Côté terre, de nombreuses calanques et des falaises avec végétation des côtes méditerranéennes longent le littoral et abritent le Statice nain (Limonium pseudominutum sensu lato), plante endémique et protégée. Une source calcaire pétrifiante, habitat rare et prioritaire pour l’Europe. Un matorral à Genévrier turbiné (Juniperus turbinata), habitat ponctuel sur le site mais avec de forts enjeux écologiques. Des pinèdes de Pins d’Alep (Pinus halepensis) marquées par le vent, accueillant la Violette arborescente (Viola arborescens), qui est ici dans une des trois stations françaises. Des pelouses sèches riches en orchidées, dont certaines sont protégées (21 espèces d’orchidées sont présentes sur le site). Un milieu dunaire atypique, la dune éolienne plaquée de la colline de La Gâche, formée de dépôts de sable littoral transporté par le vent à l’intérieur des terres. Autrefois alimentée par le sable de la plage des Lecques, la dune n’a plus d’apport depuis 1950 en raison de la progression de l’urbanisation. Aujourd’hui, elle fait l’objet d’une gestion par le Conservatoire du littoral et la commune de Saint Cyr-sur-Mer afin de préserver ce secteur menacé par l’érosion éolienne et la forte fréquentation.
Le site accueille également une faune diversifiée et remarquable, comme le Minioptère de Schreiber (Miniopterus schreibersii) ou bien la tortue d’Hermann (Testudo hermanni), espèces protégées par la Directive européenne. Aucune espèce végétale recensée sur le site n’est identifiée d’intérêt communautaire et prioritaire dans la Directive Habitat du site Natura 2000 (cf. Annexe 3), mais seulement à valeur patrimoniale (DOCOB, 2011).
Côté mer, le site Natura présente également un patrimoine naturel remarquable riche en habitats naturels d’intérêt communautaire. L’herbier de Posidonie couvre une grande superficie de la zone Natura 2000 et joue un rôle écologique et économique majeur du point de vue de sa richesse biologique. Le maintien des herbiers est donc un objectif important de la préservation du milieu marin en Méditerranée. Des grottes marines contribuent à la valeur esthétique du site. Des habitats profonds comme le coralligène ou des fonds marin abritent une faune riche et variée, telles que les gorgones, le Corail rouge (Corallium rubrum Linnaeus), la Grande nacre de Méditerranée (Pinna nobilis) ou le Mérou (Epinephelus marginatus). D’autres espèces emblématiques et protégées, inscrites à l’annexe II de la Directive Habitats, sont également visible sur le site, comme le Grand dauphin (Tursiops truncatus) ou la Tortue caouanne (Carette caretta).
Des activités humaines centrées sur le tourisme et l’agriculture
Le site de la « Pointe Fauconnière » témoigne d’une activité humaine, terrestre et maritime, importante depuis plusieurs siècles (aux alentours du Vème siècle avant J-C), avec les nombreux vestiges historiques et archéologiques découvert sur le territoire (fours, meules, Bastide des Douanes, tour de Vigie, villa romaine…). Randonneurs, cyclistes, cavaliers, agriculteurs, plaisanciers, pêcheurs, plongeurs, scolaires… etc., aujourd’hui de multiples acteurs et usagers sont observés sur le site (source : pointefauconniere.n2000.fr).
Les activités de tourisme et de loisirs sont prédominantes sur ce site à forte fréquentation. Les visiteurs peuvent apprécier la qualité des paysages au bonheur d’une balade entre terre et mer (cf. Figure 4). Différents itinéraires sont ainsi proposés. Le sentier du Littoral (7,5 km) offrant des vues imprenables sur la côte, est très fréquenté en période estivale.
Le sentier des Vignes (3,5 km) allie les paysages à la découverte du patrimoine historique et culturel local, témoignant de l’activité humaine traditionnelle avec un circuit à thème. Les sentiers des Engraviers (2,5 km) et du Défens (boucle de 2,5 km) parcourant la garrigue et les forêts de Pin d’Alep (Pinus halepensis) et de Chêne vert (Quercus ilex). La forêt communale de La Gâche est également un lieu de promenade très fréquenté par la population locale en toute saison.
Le site a une forte vocation agricole, notamment viticole (cf. Figure 5). Les vignobles représentent 63 % des pratiques agricoles du site, couvrant 9 % de sa surface, soit 45 ha de vignes. Ce sont 4 exploitations viticoles qui dominent, toutes classées en AOC Bandol (cépages de Mourvèdre, Grenache et Cinsault). L’oléiculture s’étend sur 6 hectares, dont l’entretien et la récolte des olives sont à la charge du Service Espaces Naturels de la ville, structure animatrice du site Natura 2000. De nombreuses friches agricoles témoignent d’une déprise agricole globale. La chasse au petit gibier est également pratiquée sur une grande partie du site Natura 2000. Les autres activités présentes sur le site, comme la sylviculture et l’apiculture sont minimes (DOCOB, 2011).
De nombreuses activités humaines sont également pratiquées en mer. Les activités de loisirs, majoritairement liées au tourisme, sont largement représentées sur ce secteur. À l’exception de la plaisance et la baignade, le site héberge des activités professionnelles représentées principalement par la plongée sous-marine, la pêche professionnelle et les excursions en mer. A proximité de la Calanque de Port d’Alon, un sentier sous-marin est proposé aux visiteurs, en période estivale, dans un objectif de sensibilisation à l’environnement.

L’ENSEMBLE DES REGLEMENTATIONS ET LA GESTION DU SITE

Le réseau Natura 2000

Natura 2000 est un réseau regroupant un ensemble de sites naturels européens, terrestre et marins, identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces sauvages et de leurs habitats. Ces sites sont dits « d’intérêt communautaire » car ils participent à la préservation d’un ou plusieurs habitats ou espèces d’intérêt communautaire et/ou contribuent à maintenir une biodiversité élevée dans la région biogéographique considérée. Chaque site Natura 2000 est géré par une structure désignée lors de la création du site. Ces sites sont désignés par chacun des pays en application de deux directives européennes : la Directive « Oiseaux » (79/409/CEE du 2 avril 1979) relative à la protection de certaines espèces d’oiseaux rares ou menacés et des habitats nécessaires à la reproduction et à la survie de ces espèces, qui prévoit la désignation de Zones de Protection Spéciale (ZPS), et la Directive « Habitat-Faune-Flore » (DHFF) (92/43/CEE du 21 mai 1992) relative à la conservation des habitats naturels ainsi que des espèces de la faune et de la flore sauvages, rares ou menacées de disparition, qui prévoit la désignation de Zones Spéciale de Conservation (ZSC). Parmi ces habitats et espèces, la directive en distingue certains dits « prioritaires » du fait de leur état de conservation très préoccupant (DOCOB, 2011).
L’ambition de Natura 2000 est de concilier la préservation de la nature et les préoccupations socio-économiques, culturelles et régionales dans un objectif de développement durable. Pour cela, la France a choisi de mettre en place un plan de gestion spécifique à chaque site appelé « Document d’Objectifs » (DOCOB). Ce document est réalisé de manière concertée avec les acteurs du territoire et mis à jour selon les besoins du Comité de Pilotage, des scientifiques, politiciens et autres usagers du site et quand il y a une évolution de la connaissance et un changement sur le territoire. Par exemple, quand des aménagements ou la pratique de nouvelles activités sont prévus, quand des espèces patrimoniales ont disparues ou de nouvelles ont été recensées ou alors quand des risques naturels ou anthropiques ont impacté les habitats naturels ou les espèces d’un site Natura 2000. Le DOCOB s’articule autour de 3 Tomes dans le but de maintenir ou d’améliorer l’état de conservation des habitats naturels et des espèces : Tome 0 : Compilation des études préparatoires au DOCOB et des études réalisées pendant le DOCOB ; Tome 1 : Diagnostic, enjeux et priorisation des objectifs de conservation (objectifs prioritaire, secondaire et tertiaire) ; Tome 2 : Plan d’actions et financement. Une commission régionale d’animation a lieu tous les 3 ans pour lancer des contrats Natura 2000 qui devront être traité sur cette durée. Tous les contrats ne sont pas réalisés (priorités et faisabilité financière). Trois types de contrats existent : forestiers, non-agricoles et non-forestiers, marins (DOCOB, 2011).
Quelques chiffres… au total, ce sont 27 308 sites terrestres et/ou marins qui font parties du réseau Natura 2000, recouvrant 18,40 % du territoire de l’Union européenne. En France, 1 758 sites terrestres sont inscrit dans le réseau Natura 2000 (7 millions d’hectares) et 209 sites marins (4 millions d’hectares) (DG Environment, European Commission., 2015). Ce réseau couvre plus de 30 % du territoire de la région PACA, avec 128 sites. Cela représente environ 1 million d’hectares terrestres, auxquels s’ajoutent 320 000 hectares marins, ce qui atteste de l’exceptionnelle biodiversité de la région reconnue au niveau européen (paca.developpement-durable.gouv.fr).

Le Conservatoire du littoral

Le Conservatoire du littoral est un établissement public national à caractère administratif, crée en 1975 et placé sous la tutelle du ministre chargé de la protection de la nature. Le Conservatoire mène une politique foncière visant à la protection définitive des espaces naturels littoraux et des espaces lacustres. Il développe l’offre de loisir et touristique (sentiers, gîtes, découvertes du patrimoine culturel, sports de plein air…) et contribue à la croissance verte. L’acquisition des terrains peut se faire à l’amiable, par préemption (prioritaire sur l’achat d’une propriété) ou par expropriation. Une fois les terrains acquis, il délègue la gestion à des structures qualifiées, comme les collectivités territoriales ou des associations. Les gestionnaires sont les employeurs des gardes du littoral qui assurent l’entretien et la surveillance des sites au quotidien et veillent à la protection de la biodiversité (conservatoire-du-littoral.fr).
Le Conservatoire du littoral multiplie les actions pour préserver cette richesse écologique en prolongeant son programme d’acquisitions foncières. Actuellement, le Conservatoire assure la protection de 159 966 hectares sur plus de 600 sites en France métropolitaine et en Outre-mer, représentant environ 1 500 km de rivages maritimes, soit 22 % du linéaire côtier (données août 2015, conservatoire-du-littoral.fr). Sur le site de la Pointe Fauconnière, plusieurs propriétés ont été achetées par le Conservatoire du littoral, soit 170 hectares de terrains acquis depuis 1980 (cf. Annexe 4) : Pointe Grenier (1989) ; Don Bosco – La Nartette (1997) ; Le Défens (1993) ; Port d’Alon (2000) et La Galère (1980) avec l’extension de la zone d’étude.

Les autres zonages écologiques et mesures de protection

En plus du site Natura 2000 et des terrains du Conservatoire du littoral, d’autres dispositifs de protection sont en vigueur sur certaines zones, comme le site classé, la Loi littoral, l’Espace Boisé Classé (EBC), la ZNIEFF (Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique) et les arrêtés municipaux.
Le site classé… la Pointe Fauconnière bénéficie du statut de « site classé » depuis le 6 mai 1995. Ce statut s’applique aux monuments naturels et aux sites présentant un intérêt général du point de vue historique, artistique, scientifique, légendaire ou pittoresque. Ce classement est une protection forte qui correspond à la volonté de maintien en l’état du site désigné, ce qui n’exclut ni la gestion, ni la valorisation. Le site en question ici se nomme « Le littoral naturel entre Bandol et St-Cyr-sur-Mer » et couvre 1 040 ha, dont 368 ha sur le site Natura 2000 (DOCOB, 2011).
Loi littoral… loi française est entrée en vigueur le 3 janvier 1986. Elle a pour objet l’orientation et la limitation de l’urbanisation de la côte pour protéger les espaces naturels caractéristiques du patrimoine naturel et culturel littoral des excès de la spéculation immobilière et permet le libre accès du littoral au public. Elle comporte un ensemble de mesures relatives à l’urbanisme, à la protection et à l’aménagement et s’inscrit dans une démarche de développement durable. En pratique, la loi contraint les communes riveraines du littoral à déclarer l’inconstructibilité de ces espaces. Une bande d’au moins 100 mètres de large depuis le niveau des plus hautes eaux doit demeurer vierge de constructions, à l’exception de certaines installations indispensables aux services publics et aux activités économiques liées à la mer (source : ct78.espaces-naturels.fr). Espace Boisé Classé… le classement d’un milieu en Espaces Boisés Classé empêche les changements d’affectation ou les modes d’occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements. L’objectif de l’EBC est la protection ou la création de boisements ou d’espaces verts, particulièrement en milieu urbain ou péri-urbain. Il concerne les bois, forêts et parcs, qu’ils relèvent ou non du régime forestier, qu’ils soient enclos ou non et attenants ou non à des habitations (source : ct78.espaces-naturels.fr).
La ZNIEFF… la commune de Saint-Cyr-sur-Mer comprend plusieurs ZNIEFF, témoignant des fortes capacités biologiques et du bon état de conservation de ses espaces naturels. Les ZNIEFF de type I sont présentes sur terre et en mer, alors que celles de type II sont présentes uniquement en mer. Au total, six ZNIEFF sont inventoriées sur le site Natura 2000 et occupent 556 ha. Elles concernent les Collines littorales de la Madrague à l’île Rousse, la Pointe Grenier, la Pointe Fauconnière, la Pointe du Défens, la Sèche d’Alon, ainsi que la Baie de la Ciotat et des Lecques (DOCOB, 2001).
Les arrêtés municipaux… le site est soumis à des arrêtés municipaux afin de réguler la circulation dans les massifs et de protéger certains secteurs ou certaines espèces faunistiques ou floristiques remarquables. Ainsi, quelques interdictions sont nécessaires à la protection du site, mais aussi à la sécurité du public comme l’accès à certains sentiers balisés ou à certaines plages en périodes pluvieuses ou orageuses (DOCOB, 2011).

Le Services Espaces Naturel de Saint Cyr-sur-Mer

Le Service Espaces Naturels de la commune de Saint Cyr-sur-Mer est la structure animatrice du site Natura 2000 « Pointe Fauconnière FR9301609 » depuis 2011 et le gestionnaire des terrains du Conservatoire du littoral sur son territoire depuis 1980. Le Comité de Gestion annuel, pour les terrains du Conservatoire, rassemble tous les acteurs du site (structure animatrice, propriétaire, financeurs, agriculteurs conventionnés, riverains, fédérations ou associations d’usagers) pour un bilan des actions de l’année écoulée et une présentation des projets pour l’année à venir. De même, le Comité de Pilotage (Copil), pour le site Natura 2000, équivalent au Comité Consultatif d’une réserve naturelle, a lieu chaque année avec tous les acteurs en présence sur le site. Ces deux comités veillent à la bonne application des mesures et au bon déroulement de la gestion du site Natura 2000 et des espaces communaux (DOCOB, 2011).
Ce service se compose d’une équipe de trois agents pour assurer l’animation du site et la gestion des terrains du Conservatoire du littoral situé sur le site Natura 2000. Pendant la période estivale, un saisonnier vient en renfort pour les patrouilles nautiques, l’accueil du public et la surveillance des parkings de la calanque. Un ou deux stagiaires sont également accueillis selon les années et les besoins de la structure animatrice. Les agents ont des compétences complémentaires, dont un est assermenté aux titres de Garde du Littoral et de Garde Particulier, Faune & Flore et Circulation Motorisée en espaces naturels. La Service Espaces Naturels de la ville de Saint Cyr-sur-Mer est basé à la Bastide de la Nartette, un domaine viticole construit à la fin du XVIème siècle, possédant une grande valeur patrimoniale et appartenant au Conservatoire du littoral (REYNAUD P., 2013). Afin d’orienter les choix de gestion et d’animation pour une protection efficace et durable du milieu, les enjeux et les objectifs du service ont été définis au préalable avec différents acteurs environnementaux et scientifiques. Ce point sera abordé plus en détail en troisième partie concernant l’actualisation du DOCOB relatif à la gestion des EVEE. Nous pouvons citer quelques exemples, comme la préservation des espaces naturels et des espèces (ex : suivis faune et flore et découverte du milieu marin dans la Calanque de Port d’Alon) ; le maintien des activités agricoles traditionnelles sur le site (ex : réhabilitation du Domaine viticole de la Nartette et culture des oliviers…) ; la protection du site contre l’impact d’une forte fréquentation ; la valorisation du patrimoine naturel, agricole et industriel (ex : restauration du patrimoine bâti par des chantiers de bénévoles ou sensibilisation et projet pédagogique à destination des scolaires) (DOCOB, 2011). Une animation et une gestion concertée du site Natura 2000 et des terrains du CERL
Les études et les actions menées pour animer le site de la Pointe Fauconnière et gérer les terrains du Conservatoire du littoral sont financées par plusieurs organismes et partenaires. Pour le site Natura 2000, ce sont la Mairie de Saint Cyr-sur-Mer, l’Etat (Natura 2000) et l’Europe (FEDER : Fonds européen de développement régional). Pour la gestion des terrains du Conservatoire, les entrées d’argents peuvent se faire par le propriétaire et le gestionnaire, mais aussi via les parkings payants à proximité de certaines plages, les redevances annuelles comme le vignoble de la Nartette ou ponctuelles avec la réalisation de films ou par donation.
Des communautés scientifiques ou des associations de défense de l’environnement peuvent travailler en partenariat avec les gestionnaires du site dans le cadre d’études de suivis ou pour la recherche. Nous pouvons citer la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) ou le CSRPN (Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel). Un apiculteur et un viticulteur ont signé une convention agricole avec la Mairie et le Conservatoire du littoral pour une durée déterminée dans le but de participer au maintien de la biodiversité du site, des paysages et des activités traditionnelles. D’autres acteurs contribuent également à la sensibilisation du public et à la mise en valeur du patrimoine naturel et culturel, tel que l’association Initiatives Océanes qui mène des campagnes de nettoyage sur les plages, lacs ou rivières et l’association Chantier APARE (Association pour la Participation et l’Action Régionale) qui a participé à la restauration de la Bastide de Nartette et de la Bastide des Douanes, ainsi qu’aux vestiges militaires sur la Pointe Grenier (DOCOB, 2011).
La gestion forestière et l’entretien des équipements et des pistes DFCI (Dispositif de protection de la Forêt Contre les Incendies) se fait en collaboration avec les sapeurs-pompiers du Var, le Comité Communal Feux de Forêts (CCFF), le Canal de Provence, l’Office National des Forêts (ONF) et l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) (DOCOB, 2011). De plus, un programme de sylvopastoralisme a été mis en place en 2005 avec l’acquisition de deux ânes pour maintenir le site en état débroussaillé afin de limiter les risques d’incendie. Un troupeau de brebis effectue également des passages annuels sur le site et participe au maintien du milieu (REYNAUD P., 2013).

Méthodologie et outils utilisés

La réalisation de l’état initial est la première étape de la mise en œuvre de toute action de gestion d’un espace naturel. Il s’agit de définir les raisons conduisant à une action de gestion sur un écosystème pour la préservation de sa biodiversité et de contrôler à terme si les objectifs ont été atteints ou non. Sur le site de la Pointe Fauconnière, les attentes et les enjeux liés à la problématique des EVEE sont d’apporter des connaissances sur les espèces invasives et d’évaluer leur répartition géographique, pour une gestion efficace et pérenne sur le territoire. La méthode employée pour évaluer la colonisation des EVEE sur le site se décline en plusieurs étapes : l’acquisition de connaissances, la phase de prospection et le traitement des données, pour établir par la suite un protocole et définir une stratégie de gestion.

Première phase : l’acquisition de connaissances

Les premières semaines ont été consacrées à l’acquisition de l’information, à partir des recherches bibliographiques et de la mise en contact avec différentes personnes ressources rencontrées sur le site ou via des appels téléphoniques (gestionnaires, scientifiques, animateurs…). Ceci afin d’améliorer les connaissances relatives aux EVEE, de prioriser les espèces à étudier, de se renseigner sur les actions d’éradication déjà mises en place et évaluer les moyens humains et financiers. La recherche bibliographique s’est effectuée à partir de documents acquis par les différents acteurs rencontrés et depuis internet, sur divers sites de recherches d’articles et de revues scientifiques (Google Scholar, Cairn…).

Deuxième phase : la prospection sur le terrain

La phase de prospection a duré environ deux mois (mi-avril à fin mai 2015), à raison de quatre jours par semaines. Elle consiste à vérifier l’exactitude des données recueillies sur la localisation des espèces invasives listées, de recueillir des informations sur les stations et de caractériser de nouvelles stations potentielles dans la zone d’étude, afin d’élaborer une stratégie de lutte et prioriser les secteurs d’interventions. En effet, les données recueillies préalablement ne couvrent pas la totalité du territoire et des stations présentant des espèces invasives connues des animateurs du site n’ont pas été répertoriées sur la carte, il est donc nécessaire de rechercher de nouvelles données.
Le protocole utilisé… un protocole de caractérisation écologique a été établi avec l’aide des responsables scientifiques et du Service Espaces Naturels de la ville de Saint Cyr-sur-Mer pour les différentes espèces et est détaillé ci-dessous. Afin d’obtenir un protocole cohérent, ce dernier a été testé plusieurs fois sur le terrain. Cela a permis de préciser la méthode d’inventaire pour chaque EVEE, soit le nombre d’individus et/ou soit la surface en mètre carré.
 Luzerne arborescente : le comptage des pieds et l’évaluation de la surface en mètre carré ont été préconisés. L’âge des individus a été pris en compte pour estimer la méthode et le temps nécessaire à l’éradication et pour intervenir. Il est préconisé de faire l’inventaire pendant la saison de floraison (fin février à juin) car il y a une meilleure détectabilité sur le terrain (différenciable grâce à sa fleur jaune).
 Agave américaine : le comptage des pieds et l’évaluation de la surface en mètre carré ont été préconisés. La taille des individus a été prise en compte pour estimer la méthode et le temps nécessaire à l’éradication. Elle est différenciée selon deux groupes d’individus : les adultes (> 1 m) et les individus moyens (20 à 100 cm).
 Griffe de sorcière : une mesure de la surface en mètre carré de l’étendue de l’espèce a été préconisée puisqu’il est difficile de déterminer le nombre d’individus.
 Figuier de barbarie : une mesure de la surface en mètre carré a été préconisée puisqu’il est difficile de déterminer le nombre d’individus. La taille des individus a été prise en compte pour estimer la méthode et le temps nécessaire à l’éradication. Elle est différenciée selon deux groupes d’individus : les adultes (> 1 m) et les individus moyens (20 à 100 cm).
 Herbe de la pampa : le comptage des pieds et l’évaluation de la surface en mètre carré ont été préconisés. La taille des individus a été prise en compte pour estimer la méthode et le temps nécessaire à l’éradication. Elle est différenciée selon deux groupes d’individus : les adultes (> 1 m) et les individus moyens (20 à 100 cm).

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Table des matières

Chapitre I : LES ESPECES VEGETALES INVASIVES DANS LES ESPACES NATURELS ET LITTORAUX
I – GENERALITES SUR LES ESPECES VEGETALES EXOTIQUES ENVAHISSANTES
1.1 Les invasions biologiques dans les espaces naturels et littoraux
1.2 Les impacts sur l’environnement
1.3 Les principales réglementations et outils contractuels
1.4 Des stratégies de lutte opérationnelle
Chapitre II : LE SITE D’ETUDE NATURA 2000 « POINTE FAUCONNIERE FR9301609 »
I – LE SITE D’ETUDE ET SES PRINCIPALES CARACTERISTIQUES
1.1 La région méditerranéenne et son littoral varois
1.2 Le site Natura 2000 « Pointe Fauconnière FR9301609 »
II – L’ENSEMBLE DES REGLEMENTATIONS ET LA GESTION DU SITE
2.1 Le réseau Natura 2000
2.2 Le Conservatoire du littoral
2.3 Les autres zonages écologiques et mesures de protection
2.4 Le Service Espaces Naturels de Saint Cyr-sur-Mer
Chapitre III : ACTUALISATION DU DODUMENT D’OBJECTIFS DU SITE « POINTE FAUCONNIERE FR9301609 »
I – DIAGNOSTIC DES ESPECES VEGETALES INVASIVES SUR LE SITE NATURA 2000 (TOME 0 – DOCOB)
1.1 Identification des espèces végétales invasives présentes sur le site
1.2 Méthodologie et outils utilisés
II – ANALYSE ECOLOGIQUE ET RESULTATS (TOME 1 – DOCOB)
2.1 Cartographies des espèces végétales invasives et des habitats colonisés
2.2 Les enjeux de conservation
2.3 L’objectif de conservation relatif aux espèces végétales invasives
III – OBJECTIFS ET STRATEGIE DE GESTION (TOME 2 – DOCOB)
3.1 L’objectif de gestion relatif aux espèces végétales invasives
3.2 Les actions préconisées pour la gestion des espèces végétales invasives définies dans le DOCOB
3.3 Introduction de nouvelles mesures de gestion dans le DOCOB
3.4 Mesures de gestion contractuelles et actualisation des fiches actions
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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