ACCES A L’EAU POTABLE

LA DECENTRALISATION

  Avec l’échec répété des politiques de l’Etat, comme le programme d’ajustement structurel, la crise économique et la crise de gouvernabilité ont valorisé les compétences et le savoir- faire des acteurs locaux, dont leur participation est vivement souhaitée dans le processus de l’accès à l’eau potable. La décentralisation agit dans le sens contraire de la centralité. Ici, les décisions ne viennent plus du haut vers le bas mais du bas vers le haut. C’est pourquoi, la décentralisation est une des réformes institutionnelles les plus importantes mises en œuvre par les Etats africains depuis l’indépendance. Le concept de la décentralisation s’est rependu à partir des années 1990, suite à l’échec des politiques d’ajustement structurel qui étaient imposées par la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International. Elle est le transfert de certains pouvoirs de l’autorité centrale à d’autres personnes morales administrées, ainsi le développement et la démocratie se délocalisent, et cessent d’être affaire de l’Etat pour devenir affaire des citoyens. Dès lors, nous pouvons percevoir la décentralisation comme une nouvelle politique propre et légitime à une population d’une localité afin de prendre le destin de son développement en main. Ces acteurs connaissant avec exactitude leur espace, pourront mettre sur pied des stratégies de développement bien maitrisées. Selon Amadou DIAOUNE, 1998, la décentralisation constitue la « redistribution des pouvoir de la part d’un Etat unitaire et centralisé par le transfert de compétence et de moyens conséquents aux divers types des collectivités territoriales » Il soutient que la décentralisation doit se faire autrement et non par les rapports traditionnels qui étaient basés sur la domination et le contrôle total de l’Etat central sur les collectivités locales ; et qui sont dépassés par leur inefficacité dans le cadre du développement. Maintenant on assiste à une nouvelle démarche ou la politique doit s’effectuer de la base vers le sommet avec l’implication totale des collectivités locales. Quant à ROBERT EDMOND ZIAOULA ,1993,la décentralisation « a pour but de permettre une meilleure participation au pouvoir de conception, de direction, d’exécution et de gestion de masse populaires dans la résolution des problèmes locaux de tout pour une meilleure adaptation et intégration à la vie nationale ». Ceci montre la volonté ferme d’une articulation au niveau des différentes échelles de l’économie locale laissées pour compter dans le processus de gestion et d’organisation du territoire national. Il montre pour atteindre le but de la décentralisation, il faut une participation et une intégration de tous les acteurs dans la vie nationale.

DEVELOPPEMENT LOCAL

   Selon le dictionnaire Larousse le développement local est un processus auquel la communauté participe au fonctionnement de son propre environnement dans le but d’améliorer la qualité de vie de ses résidents. Dés lors nous pouvons comprendre que le développement local est la solidarité et l’action d’une population locale en vue d’améliorer leur niveau de vie Le développement local est abordé par plusieurs auteurs dont chacun selon sa perception. Selon ATEA-CRIDEL, Dictionnaire Multingue d’Aménagement du Territoire et du Développement Local en 1997, définit le développement local comme « une démarche fédérative de la mobilisation des acteurs d’un territoire autour d’un projet global intégrant les aspects économiques, sociaux et culturels du développement en vue de créer les conditions d’une dynamique durable. Le développement local s’inscrit dans un processus endogène. Il repose sur des initiatives locales portés pour une dynamique interne, de valorisation des ressources humaines et matérielles et s’articule avec des apports exogènes incluant un ensemble de procédures, de contributions financières, transfert de capitaux, de technologiques, d’expériences et de savoir-faire. » Il nous montre comment en France les projets de développement local sont mis en œuvre le plus souvent à l’initiative des collectivités locales et des regroupements des communes et mêmes en concertation étroite de l’ensemble des partenaires et citoyens concernés. Il faut noter que c’est vers les années 1950 que le développement local prend la forme de la théorie du développement endogène par John Friedman et Walter Stor. Il est une approche volontariste, axé sur un territoire restreint, qui conçoit le développement comme une démarche partant du bas, privilégiant les ressources endogènes. Ce dernier est aussi appelé « développement de la base » ou encore « bottin-up » .Cette notion tend à mieux répondre les exigences du développement économiques. Le développement local s’appuie sur les ressources endogènes en les maximisant de manière en tirer profit, de ce fait, il interpelle tous les acteurs à gérer de manière efficace et efficiente leur propre localité.

LES SOLS

   Le relief joue un rôle déterminant dans la distribution des sols et des plantes dans la localité. Les terres de la commune sont environ 22 000 hectares dont 78% constituent des terres cultivables. L’étude pédologique présente trois types de sols selon le Plan Local de Développement (PLD) établi en 2012 qui sont :
-Les sols Dior qui par sa porosité est favorable à l’agriculture (arachide, niébé, du manioc mais également des mil sounas). Il représente plus de 80% des sols cultivables et répandu sur toute l’étendue du territoire sauf les zones salées .Les sols Dior sont faciles à travailler grâce à leur texture sableuse. Ils sont aussi favorables au développement du pâturage.
-les sols Deck qui sont très riches en argile et sont délimités dans les zones dépressionnaires. Ils représentent 5% des terres cultivables (840 hectares). Le mil et le sorgho sont les principales spéculations cultivées dans ces sols.
-Les sols intermédiaires (Deck-Dior) représentent 4200 hectares soit 24% des terres cultivables ou des variétés comme le mil au niébé ou la pastèque y sont cultivées.
-Les sols halomorphes (tannes) s’étendent sur 4800 hectares et se situent au Sud de la commune. Ils abritent les champs de sel.
L’étude pédologique est importante dans le sens ou il révèle les opportunités qu’elle offre la localité travers l’agriculture, pâture …..

La structure de la population par ethnie

   Selon le PLD 2012, la commune de Mbadakhoune est marquée par une diversité culturelle, ethnie et d’appartenances religieuses. D’abord pour ce qui est de la diversité ethniques, les sérères sont majoritaire avec 70% de la population. Ensuite les peulh qui représentent 15%. En outre, nous pouvons citer les wolofs qui représentent 10% de la population. Enfin d’autres ethnies (Bambaras, Toucouleurs, Diolas), qui sont très minoritaires représentent (5%). Et si nous referons à nos enquêtes, ils montrent que sur les 100ménagesenquêtés les ménages sérères représentent 68%. Ensuite les peuls qui représentent 24% se localisent particulièrement dans le village de Saré Mbana. Enfin que 8% pour les ménages wolofs et reparties entre les villages mais surtout dans les villages de Mbadakhoune et Maka Kohone. A Sakha, il n’a que des sérères. En plus de la diversité ethnique, nous avons aussi la diversité religieuse. A ce niveau ; la religion musulmane domine avec 95% et qui est répartie entre les confréries telles que les tidianes, les mourides et les khadres. Nous avons aussi le christianisme avec 4% de chrétiens que l’on retrouve principalement dans les villages de Kongoly, Maka-kahone et Sakha et est reparti entre les protestants et les catholiques. On note tout de même la présence de quelques animistes qui représentent 1% de la population de la commune. Concernant nos enquêtent, ils montrent sur les 100 ménages questionnés, 93% sont musulmans. Et seulement 7% ménages sont chrétiens. Nous n’avons pas rencontré d’autres ménages appartenant à d’autres confessions.

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Table des matières

INTRODUCION
I-PROBLEMATIQUE
I.1-Contexte et justification du sujet
a-Contexte
b-Justification
I.2-Cadre conceptuel : Définition des concepts
I.2-1-Décentralisation
I.2-2-Développement local
I.2-3-Services sociaux de base
I.3-OBJECTIFS
I.3-1-Objectif général
I.3-2-Objectifs spécifiques
I.4-Hypothèses
II. METHODOLOGIIE
II.1-La revue documentaire
II.2-Les enquêtes de terrain
II.3-TRAITEMENT DE DONNEES
CONCLUSION
III-PROJET DE PLAN DE MASTER II
BIBLIOGRAPHIE

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