DIAGNOSTIC D’UN TERRITOIRE DOUBLEMENT INSULAIRE

A la rencontre de Terre de Haut : présentation géographique et patrimoniale 

Une situation géographique particulière 

Entre la mer des Caraïbes et l’océan Atlantique, à 15°52 NORD de latitude et 61°35 OUEST de longitude, Terre de Haut est l’une des deux îles habitées de l’archipel des Saintes qui constituent la plus petite dépendance de la Guadeloupe ; l’autre étant Terre de Bas.

Terre de Haut, dont la surface avoisine 5,22 km2 , est une longue bande de terre, flanquée à ses deux extrémités de mornes (collines élevées) : au nord, le Morne Mire (120 mètres de haut) et le Morne Morel (136 m) et au sud le Morne du Chameau culminant à 306 mètres. L’île s’étend sur 4 Km en longueur et 700 m en largeur au maximum.

On a l’habitude de comparer l’île à l’iguane des Antilles ; qui est d’ailleurs l’une des espèces protégées que l’on retrouve sur l’île.

Patrimoine naturel et culturel riche 

Contrairement à la Guadeloupe ou à sa voisine Terre de Bas, Terre de Haut n’a jamais développé d’agriculture à cause de ses sols infertiles et restreints. C’est donc la beauté de ses sites naturels et la gestion de son patrimoine qui stimule son économie et qui a fait la « célébrité » de l’île.

Patrimoine maritime 

N’est il pas logique de penser que Terre de Haut est tournée vers la mer puisque c’est une île. Exploitée ou non, elle est source de loisirs ou d’activités commerciales. Sa baie, ses spots de plongée ou ses plages font d’elle un « petit paradis ».

Pour commencer, la baie de Terre de Haut est classée troisième mondiale par le club des plus belles baies du monde pour son esthétique et son processus géologique.

Cette baie est caractérisée par des côtes accidentées, dominées par des mornes plus ou moins élevés et bordés de plages de sable blanc et de cocotiers. De plus, Terre de Haut possède un « spot » de plongée, appelé le « Sec Pâté », classé parmi les cent (100) plus beaux au monde. Des connaisseurs prétendent même qu’il offre les plus belles plongées de la Caraïbe ; de par la variété de la faune et de la flore qu’il abrite.

Conscients de ce potentiel, ces sites sont déjà pleinement exploités par :
➤ deux clubs de plongée : la Dive Bouteille et Pisquette
➤ des skippers qui proposent des promenades en bateau à moteur ou en voilier, permettant de profiter des joies de la mer et du soleil
➤ le centre UCPA qui propose des initiations à la voile et au kayak de mer. Pour finir, la plage constitue un des loisirs principal pour les résidents et les visiteurs. Au vent ou sous le vent, l’île offre onze (11) plages pour tous les goûts…

Terre de Haut offre plusieurs balades à pied qui appellent au tourisme vert ; mais qui offrent surtout de nombreux points de vue sur l’archipel saintois ou sur les îles voisines : la Dominique et l’archipel Guadeloupéen :

➤ l’ascension du Fort Napoléon
➤ le morne Morel qui se termine par un point de vue sur la Guadeloupe
➤ la trace des Crêtes : sentier littoral reliant les plages de Grand Anse et de Pompière de 4 Km, soit 2h30 aller retour, balisage de l’ONF parfois masqué, le sentier passe sur certains terrains dont les propriétaires disent à tort se réserver le passage, quelques escarpements
➤ le Chameau qui se dresse sur 309 m au dessus de la mer ; depuis toujours, il occupe un rôle de vigie. D’abord, pour guetter les bancs de poissons ensuite comme site défensif, en intégrant la Tour Vigie ou Tour Modèle, dans le système de fortification de l’archipel. La circulation y est interdite par arrêté du 02 janvier 1996 .

On peut y rencontrer l’iguane des Antilles. Arboricole, il survit en mer ou sur terre ; c’est une espèce protégée que l’on ne retrouve quasiment que dans les dépendances guadeloupéennes.

Terre de Haut a été l’objet de convoitise des anglais, des français et des espagnols pendant près de trois siècles. Véritable place forte, on peut découvrir son passé militaire dans le musée de l’île : le Fort Napoléon. Le Fort Napoléon achevé en 1867 est inscrit à l’inventaire des monuments historiques depuis 1975 et est géré par l’association saintoise de protection du patrimoine. Il offre un musée des arts et traditions saintoises ainsi qu’un jardin exotique unique dans la Caraïbe parrainé par le fameux jardin de Monaco. En 20 ans, le nombre de visiteurs a quasiment triplé passant de 36000 visiteurs en 1984 à 100000 en 2000. Depuis, il semblerait que ce nombre ait tendance à chuter. Cependant, ce lieu reste incontournable pour le tourisme.

Bâti

Etant donné la nature géographique de la commune, la disponibilité foncière est limitée. La population a donc tendance à conserver ses biens fonciers et à les léguer aux enfants. Ainsi, d’après le Plan municipal d’environnement de Terre de Haut, N. Aussedat, juin 2005 – p.10 : « Les saintois sont très protectionnistes. S’ils sont conscients de l’apport du tourisme, ils tiennent à contrôler cette activité en s’opposant par exemple aux achats de terrains par les étrangers. Ils préfèrent les donner à leurs enfants. Seuls les étrangers ou les propriétaires de successions trop dérisoires vendent ».

Il existe trois types principaux d’habitations : la case élémentaire en bois, la maison en bois avec galerie et la maison en dur. On peut aussi recenser les villas de «changement d’air » appartenant en grande partie aux békés guadeloupéens.

A Terre de Haut, les habitations sont pratiquement toutes situées dans le bourg, « au creux de la rade. » Cet habitat regroupé est du à l’activité dominante qu’est la pêche; qui nécessite de profiter des anses les mieux abritées où les pécheurs peuvent tirer leur bateaux et se rassembler rapidement pour pécher, en cas de senne par exemple.

Terre de Haut compte 1063 logements dont 681 sont des résidences principales et 329 secondaires en 2005. Ces chiffres sont en constante évolution depuis au moins une quinzaine d’années. Les maisons en dur : en parpaings ou en béton sont les plus nombreuses (80.9 % en 1999 avec une évolution de 72.2 % de 1990 à 1999). Alors que les maisons traditionnelles ont tendance à disparaître. Même si quelques artistes tentent de conserver ce patrimoine en multipliant les maquettes.

Par devoir moral d’équité générationnel, il est regrettable de voir ces vieilles bâtisses disparaître les unes après les autres. D’autant plus qu’elles pourraient constituer un nouvel axe de développement touristique.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: DIAGNOSTIC D’UN TERRITOIRE DOUBLEMENT INSULAIRE
1. A la rencontre de Terre de Haut : présentation géographique et patrimoniale
1. Une situation géographique particulière
2. Patrimoine naturel et culturel riche
1. Patrimoine maritime
2. Des traces, randonnées dominant les eaux
3. Site historique
3. Bâti
2. L’esprit de l’île à travers sa population
1. Dynamisme de la population
2. Les métiers de la mer : fruit de quelques artisans
1. Une pêche en recul
2. La construction navale reconnue
3. Un tourisme journalier de masse
3. Des modes de vie et de déplacement spécifiques
1. Liens avec les îles environnantes
2. Modes de déplacement sur l’île
1. Les piétons
2. Les deux roues
3. Les voitures et mini bus
Première synthèse partielle
DEUXIEME PARTIE : COMMUNIQUER L’IMAGE DE L’ILE, REVALORISER LE BOURG
1. Intérêts et enjeux du réaménagement du bourg
2. Les axes routiers
1. Analyse de la circulation actuelle
1. Plan de la circulation
2. Une voirie minimaliste
3. Observation de la circulation
4. Les dysfonctionnements
2. Les solutions apportées dans le temps
3. Quelques propositions pour améliorer la circulation
1. Routes recalibrées, circulation revue
2. Troquer les véhicules thermiques pour des véhicules électriques
3. Les lieux d’échange
1. L’office du tourisme pour l’accueil des visiteurs
2. Reconsidérer les places
1. La place du Gouverneur du Lion ou place de l’embarcadère
2. L’église et son environnement
3. La place de la mairie
4. La place Hazier du Buisson : un carrefour
5. Le bâti traditionnel
Deuxième synthèse partielle
PARTIE 3 : UN PROJET DE VIE, MISE EN ŒUVRE
I.Le projet d’aménagement
1. Le sens de circulation revu
2. Le recalibrage des voiries
1. La rue Benoît Cassin
2. La rue Emmanuel Laurent
3. Les portions de routes encadrant la place Hazier Dubuisson
4. « Escaliers à Marigot »
3. Les parkings
4. Les véhicules électriques
5. Place Hazier Dubuisson, place de la mairie
6. Gare routière ouverte sur la place du Gouverneur du Lion
7. Sauvegarde de l’architecture traditionnelle
II. Budget prévisionnel
1. Détail des
travaux
B. Budget prévisionnel
III. Crédibilité publique
1. Financement
1. Autofinancement
2. Subventions
2. Phasage
CONCLUSION
ANNEXES

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