La politique nationale des pays exportateurs et le marché mondial du blé

LA PRATIQUE DU SILO

Les grands exportateurs de blé peuvent aussi à l‟appui d‟achats de blé se montrer généreux en donnant et en installant du matériel destiné à l‟utilisation efficace du blé qu‟ils ont au préalable vendu. Par exemple, un exportateur offrira généreusement un silo portuaire au pays qui lui achète du blé. Ce don sera parfois comptabilisé comme une aide publique au développement et participera aux programmes de la coopération bilatérale entre les deux pays. Pourtant, indépendamment du bonus commercial que ce don représente pour le pays acheteur par rapport au prix affiché, ce type d‟infrastructure, son fonctionnement et son exploitation à court terme et à moyen terme risquent d‟induire de fortes contraintes pour « l‟heureux bénéficiaire ». Ce nouveau type d‟installation peut à terme susciter les effets suivants :
 Faciliter les approvisionnements extérieurs et donc le recours au marché mondial.
 Permettre d‟accroître les capacités d‟approvisionnement et donc d‟améliorer le ravitaillement des villes proches. Ainsi seront promus des circuits commerciaux performants pour le blé importé, l‟approvisionnement des villes restant difficile à partir du produit local.
 Induire une demande additionnelle par la nécessité d‟exploiter rationnellement la nouvelle installation. Pour être bénéficiaire un taux de rotation important sera nécessaire ce qui entraînera des importations supplémentaires de blé.
 imposer une origine pour le blé stocké dans ces silos. Une préférence sera accordée au blé issu des pays exportateurs, le silo été conçu techniquement pour recevoir un certain type de produit.
Ces rigidités seront susceptibles de créer des liens de dépendance vis-à-vis des pays exportateurs. En définitive, la mise de départ effectuée sous forme de don peut se révéler bien faible à terme part rapport aux bénéfices retirés par l‟exportateur. Le silo portuaire est un exemple particulièrement frappant de ce type de pratique mais il en existe d‟autres comme le financement de moulins fonctionnant avec un seul type de « céréales » venue de l‟extérieur. Ces dons font partie des techniques commerciales utilisées par les pays exportateurs pour capter à leur profit les flux des échanges de blé. 2.1.6 – Le coût de ces pratiques commerciales : Ces pratiques commerciales agressives ont des coûts très importants pour les finances publiques des grands exportateurs.
Ces dépenses sont d‟autant plus importantes qu‟elles accroissent le décalage entre le prix du blé sur les marchés intérieurs des pays exportateurs et les prix pratiqués à l‟exportation (cas de la CEE ou des Celui-ci). Mais elles ne dispensent pas la puissance publique d‟octroyer aux producteurs en plus des garanties de prix sur le marché intérieur des financements capable si besoin de compléter le revenu des producteurs, ce qui est une deuxième cause d‟augmentation des dépenses (Australie, Canada, Celui-ci). A titre d‟exemple de 1993 à 1996, les dépenses de soutien des prix et des revenus de l‟agriculture américaine sont passées de 18,9 milliards de $ à 24 milliards de $. De son côté la CEE a vu son budget de restitutions pour exportation en matière de céréales atteindre des niveaux vertigineux. Tout en augmentant progressivement le coût des politiques céréalières des grands exportateurs, ces pratiques ont de graves effets sur les cours internationaux des céréales. 2.2 – Volatilité des prix et désarticulation du marché : Les conséquences de ce déséquilibre entre l‟offre et la demande entre l‟offre et la demande de blé au niveau international, les effets des pratiques commerciales suivies depuis lors par les grands exportateurs, le peu de solvabilité d‟une grande partie de la demande ont abouti à un effondrement des prix sur le marché mondial à la fin des années 90 et début des années 2000. En 1995/96, le prix d‟une tonne de blé sur le marché international était de 215 $. En début de campagne 2000/01, le prix affiché de transactions s‟établissait à 129.Durant cette période ; la baisse ininterrompue des prix montre à elle seule la dégradation de la conjoncture sur ce marché. Or, ce n‟est là que l‟aspect le plus visible de cette situation ; il faut ajouter également des éléments moins apparents de cette situation ; il faut ajouter des éléments moins apparents ou même cachés, tels que les conditions de crédit et les aides de toute nature.
Les prix pratiqués en 1999/2000 (à savoir 113 $/T) sont proches de ceux enregistrés dans les années 30 au moment de la dépression. Cela donne une idée de l‟ampleur du déséquilibre du marché. L‟amplitude du mouvement des prix montre également que, dans le domaine agricole comme l‟avait bien montré King1 les prix des produits de base ont des coefficients de variation à la hausse ou à la baisse plus qu‟inversement proportionnels aux coefficients de variations des quantités produites (voir tableau n° 13). Autrement dit une variation à la hausse des quantités disponibles sur le marché international provoque mécaniquement une baisse plus que proportionnelle des prix des produits. On comprend mieux dans ces conditions le caractère très instable de ce type de marché. On pourrait croire également que cette baisse des prix aurait pour effet d‟élargir les débouchés du marché et puisse trouver en elle-même les éléments d‟un retournement de la situation et donc d‟une reprise des cours. En réalité, il n‟en est rien. La demande internationale de blé est très inélastique par rapport au prix car elle est fonction avant tout des besoins des pays importateurs. Certes entre 2005 et 2008 le cours du blé a flambé et poursuit jusqu‟à présent son envolée (entre seulement Juin 2006 et Avril 2008 le prix a doublé passant de 105 à 200 € la tonne puis à 300 € en juillet 2008). Ceci est la conséquence du cha . C‟est bien sûr d‟abord la conséquence des caprices du ciel La désarticulation du marché mondial du blé se manifeste par plusieurs phénomènes : L‟irréalité de la notion de prix international de blé, connu d‟après les cotations officielles du marché.
On l‟a vu précédemment, toutes les transactions sur le marché international demeurent actuellement subventionnées. Avant 1985, avant donc le programme de subvention aux exportations américaines, les grandes bourses de matières premières comme Chicago, Kansas city ou WINNPEG affichaient les prix réels des transactions sur le marché international. Le marché américain était en phase avec le marché mondial, ses cotations constituaient un indicateur fiable du prix du blé. Jouant donc le rôle d‟indicateur de prix sur le marché international, on pouvait s‟y fier comme à une sorte de thermomètre. Ce thermomètre a était cassé. Le programme BICEP (créé dans les années 80 puis renommé EEP) de subvention aux exportations a modifié la signification des prix affichés par ces bourses. Elles indiquaient plus les prix réellement pratiqués. On ne peut donc plus savoir qu‟approximativement le vrai prix du blé sur le marché international. Il est donc difficile qu‟un tel marché puisse désormais fonctionner convenablement, puisqu‟on ne connaît plus en termes de prix les résultats de la confrontation entre l‟offre et le demande.
Aujourd‟hui, toutes les transactions ont lieu dans le cadre de négociations chaque fois spécifique et à des prix affichés dont le niveau ne constitue qu‟une indication sur le prix réel de la transaction.
Il existe aussi actuellement plusieurs niveaux de prix suivant la destination des produits. Les prix offerts aux pays africains sub-sahariens qui ne constituent pas aujourd‟hui des enjeux majeurs commercialement sont apparemment plus élevés que ceux habituellement pratiqués vers des destinations plus disputées comme le Maghreb ou la Russie . C‟est un paradoxe. On ne peut donc même plus parler d‟un prix unique mais d‟un éventail de prix estimés. Le fait même que ces prix se soient substitués aux prix unique de marché indique à lui seul le fonctionnement erratique du marché. Le prix mondial ne concerne qu‟une part minime de la production mondiale (la part du volume de la production mondiale exportée a été de 18% en 2006), donc il est absurde de considérer le prix correspondant à ces échanges comme le vrai prix sur lequel on devrait aligner 100% des prix à la production de tous les pays. Puisque tous les pays ont des coûts de production très différents il est normal que leur prix soit différent du « soit disant » du prix mondial, mais fonction de leurs conditions agro climatiques et de leur niveau de développement. En toute logique le prix sur le marché mondial du blé devrait s‟établir à un niveau tenant compte des coûts de production des pays les plus compétitifs. Or jusqu‟à présent, cela n‟est plus le cas. Les politiques céréalières nationales des pays exportateurs reflètent les objectifs de chaque gouvernement et le contexte économique et politique particulier dans lequel elles sont appliquées. Elles ne tiennent qu‟indirectement des objectifs de stabilité du marché international et de sécurité alimentaire mondiale. Pour mieux comprendre la spécificité de l‟organisation de ce marché, il faut décrire rapidement l‟évolution des instruments mis en place par certains pays exportateurs pour appliquer cette politique.

Le cas des Etats Unis

Présentation générale

A la différence de l‟U.E., les U.S.A. ont une tradition exportatrice depuis les années 50 en matière de blé. En raison de l‟étendue de la surface agricole, en raison d‟un climat favorable aux cultures, en raison de la taille des exploitations (180 ha en moyenne contre 24ha par exploitation en Etats Unis), en raison également de la très grande technicité de ses agriculteurs, l‟agriculture américaine a toujours joué un rôle économique important dans ce pays. Les exportations agricoles sont d‟ailleurs l‟un des postes principaux de la balance commerciale des exportations. De 1945 à 1973, ce pays a trouvé essentiellement les débouchés de sa production dans le développement de son marché intérieur. Mais déjà en 1954 avec le vote de la Public Low 480 les Celui-ci avaient entrepris progressivement de tourner leur agriculture vers les marchés extérieurs au moyen de fortes subventions. Il a fallu attendre cette date, 1962, pour que les objectifs d‟exportation sans subventions soient mis sur le même plan que l‟impératif de maintien du revenu des agriculteurs. A partir de cette époque, le marché intérieur américain tendra progressivement à s‟aligner complètement sur le marché mondial ou même il deviendra la référence de base pour la détermination des prix sur ce marché. Les agriculteurs américains commercialisent alors leur production dans les mêmes conditions que ce soit pour le marché intérieur ou pour l‟exportation. Simultanément, l‟augmentation rapide de la demande internationale ne fait qu‟accélérer ce mouvement de l‟agriculture américaine vers l‟internationalisation de ses débouchés. Cependant à partir de 1977, la croissance de la production américaine devient supérieure aux possibilités d‟absorption offertes par l‟extérieur. Les stocks américains de blé se mettent à gonfler de manière inquiétante. Pour la première fois peut être, les autorités américaines prennent conscience du fait que sans une régulation quantitative de la production, il ne sera plus possible d‟ajuster l‟offre américaine à la demande mondiale.
Cette révision à la baisse des perspectives d‟expansion des exportations de l‟agriculture américaine n‟est pas neutre économiquement pour ce pays. Il ne faut pas ignorer en effet, qu‟en 1980 le complexe agro-alimentaire des Etats Unis se trouve être le premier secteur d‟activité des Etats Unis et qu‟il emploie près de 25% de la population actives. A partir des années 80 commence la stagnation progressive des volumes échangés sur le marché mondial non seulement du blé mais de toutes les céréales. L‟activité agricole reste relativement bien encadrée notamment par l‟utilisation de système des « Deficiency payments » qui assure un soutien direct au revenu des agriculteurs, les prix intérieurs américains sont toujours à cette époque au niveau des prix pratiqués sur le marché international. Ensuite la situation va progressivement changer. Les Etats Unis mettent peu à peu en place un nouveau système protectionniste et interventionniste comme c‟était le cas dans la période antérieure à 1962. Il faut examiner maintenant ces nouveaux mécanismes de régulation.

L’U.E

Le règlement communautaire 2727/75 définit l‟organisation du marché céréalier européen et ses instruments d‟intervention. Le système mis en place s‟articule autour d‟un objectif principal, assurer au producteur par des prix rémunérateurs un revenu décent. Pour ce faire, le législateur européen a prévu la mise en place d‟un prix minimum de commercialisation pour le producteur. Ce dernier est assuré de tirer de sa production ce prix minimum, c‟est ce qu‟on appelle le prix d’intervention. Chaque année, c‟est pour fixer ce prix qui conditionne bien souvent l‟évolution des revenus des producteurs, que les ministres de l‟agriculture se retrouvent à Bruxelles pour d‟interminables réunions, qualifiées de nom de marathons agricoles. Le prix de soutien n‟est pas uniforme. Il est fixé différemment selon que l‟on se trouve dans une zone de forte production ou dans une zone de faible production de la communauté. Dans la zone la plus excédentaire (Orléans), on l‟appelle prix d’intervention. Dans la zone la plus déficitaire de la communauté (Duisbourg), on l‟appelle prix indicatif. Le prix indicatif à la tonne est égal au prix d‟intervention plus les frais de transport d‟une tonne de céréales d‟Orléans à Duisbourg. C‟est théoriquement le prix le plus élevé que peuvent atteindre les céréales dans la communauté. Entre le prix d‟intervention et le prix indicatif, le marché peut jouer librement. Mais il fallait aussi prévoir des rapports avec l‟extérieur : importations en cas de déficit, exportations en cas d‟excédent, sans pour autant que soit mis en cause le respect des prix intérieurs sur le marché communautaire. Ainsi le législateur européen a fixé un prix minimum d‟entrée dans la communauté appelé, prix de seuil. Ce prix est toujours dérivé du prix d‟intervention qui constitue le pivot du système de fixation des prix.
Les effets de la P.A.C. sur la culture du blé française et européenne : A partir de l‟instauration de la PAC en 1967, on peut distinguer plusieurs étapes dans l‟évolution de la culture du blé dans l‟U.E. Une première étape est franchise dès la période des années 1975-76. l‟U.E. a alors une balance équilibrée concernant le blé sis à vis de l‟extérieur. Sur cette lancée, et jusqu „en1978 la présence communautaire et donc française en tant que puissance exportatrice sur ce marché mondial s‟affirme peu à peu, c‟est la seconde étape. Puis enfin à partir des années 1978, l‟U.E. devient un acteur permanent et important sur le marché mondial. Comme il existe un écart substantiel entre prix européen et prix mondial, le mécanisme de restitutions (subventions à l‟exportation) commence à fonctionner continuellement, lui qui était prévu à l‟origine pour permettre de désengorger temporairement le marché communautaire. Des flux réguliers d‟exportation de blé communautaire vers le marché mondial sont maintenant en place. C‟est à cette époque que la Celui-ci commence à parler de vocation exportatrice de l‟Europe en matière de blé. Nous assistons alors à une véritable explosion de la production même dans les régions qui n‟étaient pas les mieux placées pour produire à un faible coût, et cette production devient largement supérieur aux besoins exprimés du marché communautaire.
Coïncidence heureuse, à partir des années 1970 et jusqu „au début des années 1980 le marché international de blé s‟est beaucoup développé (passage de 54 MT échangées en 1970 à 94 MT en 1980). Les exportations de la communauté se réalisent alors sans trop de difficultés d‟écoulement sur un marché très porteur où tout le monde a sa place. Le coût financier de cette exportation reste tolérable étant donné l‟effet de cette forte demande internationale sur le prix mondial. Néanmoins, le maintien et le développement de la culture du blé sont devenus au fil du temps et sans qu‟on prenne immédiatement conscience de plus en plus liés aux débouchés sur le marché mondial du blé.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : Structure et évolution du marché mondial du blé
CHAPITRE I : Les caractéristiques du marché mondial du blé
1.1/ Le mode de fonctionnement du marché
1.1.1/ Présentation générale du marché : la désorganisation du marché mondial du blé
1.1.2/ L’offre mondiale : un oligopole de quelques pays exportateurs
1.1.2.1/ L’offre mondiale
1.1.2.2/ Les pays exportateurs
1.1.3/ La demande mondiale du blé : la place croissante des importations des P.V.D
1.1.3.1/ Les pays en voie de développement
1.1.3.2/ Les pays développés
1.2/Les causes du déséquilibre entre l’offre et la demande
1.2.1/ Les freins à la croissance de la demande
1.2.1.1/ L’augmentation du niveau d’endettement des P.V.D
1.2.1.2/ L’évolution du prix du pétrole et des matières premières
1.2.1.3/ La multiplication des politiques d’autosuffisance alimentaire
1.2.1.4/ Les fluctuations du taux de change USD
1.2.2/ Les facteurs de croissance de la demande
1.3/ La nouvelle distribution des parts de marché
1.3.1/ Les causes de l’envolée du prix et nervosité du marché
1.3.2/ l’Évolution des parts de marché des pays exportateurs
CHAPITRE II: Pression, conflit et protection des marchés agricoles
2.1/ Dégradation des pratiques commerciales
2.1.1/ Les subventions directes
2.1.2/ Les subventions indirectes
2.1.3/ Les crédits préférentiels
2.1.4/ L’aide alimentaire
2.1.5/ La pratique du silo
2.1.6/ Le coût de ces pratiques commerciales
2.2/ Volatilité des prix et désarticulation du marché
CHAPITRE III : La politique nationale des pays exportateurs et le marché mondial du blé
3.1/ Le cas des U.S.A
3.1.1/ Présentation générale
3.1.2/ Le système américain aujourd’hui
3.2/ L’Union européenne (U.E.)
3.2.1/ Les effets de la Politique Agricole Commune (P.A.C.) sur la culture de blé européenne
3.2.2/ Le tournant des années 80
3.2.3/ La crise d’un système
3.2.4/ Le changement de politique agricole
3.3/ Le cas du Canada
3.3.1/ Organisation du marché intérieur
3.3.2/ Commercialisation internationale
3.4/ L’Australie
3.4.1/ Organisation du marché national
3.4.2/ Marché international
3.5/ La réglementation de l’Argentine
3.5.1/ Organisation du marché national
3.5.2/ Opérations commerciales internationales
CHAPITRE IV: Le rôle des bourses de céréales et le marché international du blé
4.1/ L’évolution du rôle des bourses céréalières
4.1.1/ La création des marchés à terme de céréales
4.1.1.1/ L’inadaptation des méthodes existantes
4.1.1.2/ La réaction des bourses de commerce
4.1.2/ La modification du rôle des bourses de céréales
4.2/ Bourses de commerce des céréales et modèles économiques
4.2.1/ Les Etats-Unis (un exemple de marché libre presque parfait)
4.2.2/ Le modèle européen
4.2.3/ Le modèle canadien
4.3/ Les conditions favorables à l’expansion des bourses américaines
4.4/ L’affaiblissement du pouvoir réglementaire des bourses de céréales
CHAPITRE V: Le marché algérien du blé
5.1/ Le blé et la politique agro alimentaire algérienne
5.1.1/ Mesures prises après l’indépendance
5.1.1.1/ L’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) et la filière céréale algérienne
5.1.2/ La période 1963-1979
5.1.3/ Les années 80
5.1.4/ La situation actuelle
5.2/ Evolution de la consommation de blé en Algérie
5.3/ Evolution des disponibilités en blé
5.3.1/ La production du blé
5.3.2/ Les importations du blé
5.4/ Le volet agricole dans les négociations d’adhésion de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC)
PARTIE II : L’organisation internationale du marché du blé
CHAPITRE I : Les accords entre Etats 
1.1/ Les accords multilatéraux
1.1.1/ Les accords antérieurs à 1971
1.1.1.1/ Historique sur les accords internationaux de blé de 1933 à 1971
1.1.1.2/ Analyse des accords internationaux sur le blé
1.1.2/ L’accord international sur le blé de 1971
1.1.2.1/ La convention sur le commerce du blé de 1971
1.1.2.2/ Les négociations
1.1.3/ L’Accord International de Céréales de 1995
1.2/ Les accords bilatéraux
1.2.1/ Les accords entre gouvernements
1.2.1.1/ L’accord américano-soviétique
1.2.1.2/ Vers une généralisation des accords Intergouvernementaux
1.2.1.2.1/ – L’accord américano-chinois
1.2.1.2.2/ – La conclusion d’accords à long terme dans le cadre de l’U.E
1.2.1.2.3/ – L’avenir des accords intergouvernementaux à long terme
1.3/ Les accords entre agences étatiques
1.3.1/ Les relations entre agences étatiques
1.3.2/ Analyse des accords
CHAPITRE II : Les entreprises multinationales et le commerce du blé
2.1/ Le rôle du négoce
2.2/ L’organisation des entreprises multinationales céréalières
2.2.1/ L’organisation commerciale
2.2.2/ La maîtrise des moyens de transport et de stockage
2.2.2.1/ Le stockage des grains
2.2.2.2/ Le transports des grains
CHAPITRE III : Le rôle de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) dans l’organisation du marché mondiale du blé
3.1/ Historique de l’OMC
3.2/ L’intégration des produits agricoles dans les négociations
3.2.1/ Le contexte des négociations agricoles
3.2.2/ L’accord agricole
3.2.2.1/ Le premier volet de L’accord agricole : l’accès au marché
3.2.2.2/ Le deuxième volet de L’accord agricole : les subventions à
l’exportation
3.2.2.3/ Le troisième volet de L’accord agricole : moins de soutien interne et des aides de plus en plus couplées
3.2.2.4/ Les conséquences de l’accord agricole sur le marché mondial du blé
3.3/ La libéralisation du commerce international des produits agricoles et les P.V.D
3.3.1/ Libéralisation des échanges et performances agricoles
3.3.2/ Le traitement spécial et différencié des PVD
3.3.3/ L’aide alimentaire dans le contexte de l’OMC
3.4/ Les conséquences de l’accord agricole sur les marchés mondiaux de céréales
CHAPITRE IV :La dominance internationale (Application de la théorie de Gazon et la théorie des graphes)
4.1/ L’approche structurelle du pouvoir
4.1.1/ La structure économique
4.1.2/ La spécification du modèle
4.1.3/ De la structure économique à la structure du pouvoir
4.1.4/ La structure du pouvoir
4.1.5/ L’opinion d’équilibre
4.1.6/ Vecteur d’opinion d’équilibre dans une structure de pouvoir non stationnaire fortement connexe
4.1.7/ Classes d’équivalence et détermination des rangs
4.2/ Choix effectués pour l’analyse
4.2.1/ Choix de l’unité
4.2.2/ Choix de groupe de pays
4.3/ Analyse de la dominance par les montants d’exportations et d’importations totaux
4.3.1/ Coefficients de dépendance et de dominance
4.3.2/ Coefficients d’intensité
4.3.3/ Indice de dépendance potentielle
4.3.4/ Coefficient de dépendance par rapport aux Etats-Unis
4.4/ Etude de la dominance en matière de blé
4.4.1/ Construction de la matrice des échanges de blé
4.4.2/ Description des graphes
4.4.3/ Etude de la matrice d’équilibre
1 4.4.4/ précarité et efficacité de l’arme du blé
Conclusion

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